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 EVENT 02 - Noa & Alessa

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Prophetia
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Mer 29 Aoû - 16:14

Trop de paillettes, de lumières, on se croirait au palais du Cygne et la Princesse. Tous semblent heureux. Une bonne fin de semaine à n'en pas douter. Il faut dire que les élèves de Traditionem se sont donnés à fond pour cette réception.

Alessa, tu attends patiemment les choses. A vrai dire, tu es un peu blessée dans ton orgueil que personne ne t'aie invité. Alors tu lances de beaux sourires à tous les cavaliers potentiels. Tu n'as vraiment pas envie de rester debout à côté de cette table à te goinfré toute la soirée. C'est simplement hors de question.

Noa, quant à toi, tu t'y es rendu sans oser demander à personne de t'accompagner. Ou sans en avoir eu l’occasion, qu'importe. Et en plus, tu arrive quelques peu en retard, et avant de commencer à espionner les gens comme tu as l'habitude de le faire, tu décide de faire un tour des lieux.

Noa ayant affirmé qu'il avait un costume, l'équipe ne s'est pas chargée de lui en trouver. Alessa, par contre, a eu le droit à une robe noire noire assez longue et souple, agrémentées de décoration d'un rose barbie, et talons d'une couleur assortie. Ce n'est peut-être pas à ton goût, mais une fois portée, ce n'est pas aussi désastreux que ce que tu pouvais imaginé.

Alessa commencera le sujet en interpellant Noa. Repartis pour une dance ?
Mais n'oubliez pas, je reste là mes tendres.
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Alessa L. Morreti
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Jeu 30 Aoû - 14:17



Tu devais l’avouer, tu étais obligée de l’avouer. La robe qu’on t’avait trouvée était affreuse. Tu avais eu un sourire crispé, tu avais dis merci avant de courir hurler ton désarroi auprès de June. Avec tes grands yeux bruns tout humides, remplis de désespoir. Tu l’avais supplié de t’aider à avoir autre chose. C’est à ce moment qu’elle t’avait montré ce que tu aurais du avoir à la place. Une espèce de robe espagnole noire à pois blancs avec les ourlets ronron pastel. A la simple vu de cette horreur, tu avais eu l’impression de défaillir. Pourquoi ? Pourquoi n’avais-tu pas emmené avec toi une de ces robes que tu avais portées au bal du carnaval de Venise. POURQUOI ?

Penaude et, d’une certaine façon, rassurée (qu’est-ce que les autres avaient bien pu avoir, tu avais de la peine pour eux quelque part) tu avais enfilé la robe qu’on t’avait confié. Une fois devant la glace, la mine boudeuse, tu devais admettre qu’au moins, elle était joliment taillée. Toi qui n’avais pas de forme pulpeuse, elle te mettait quand même suffisamment en valeur. Et puis, elle n’était pas trop lourde. Tu réglas ton don pour donner l’impression de peser un peu moins d’une dizaine de kilo, estimant que ca serait suffisamment pour ne pas être indisposée par tes vêtements comme par la foule qui allait sans doute grouiller dans cette salle de bal. Tu enfiles les chaussures en grimaçant. Tu ferais ton possible mais il y a fort à parié que tu t’en délesteras en cours de soirée.

Avec les personnes de ta chambré, tu te rends à la salle de bal. Tu plisses presque les yeux en arrivant à l’entrée, littéralement ébloui par la décoration. Ca n’avait rien à voir avec la salle dans laquelle tu avais valsé à ton arrivée ! Tu ne l’a reconnaissais même plus. Laissant ton regard détaillé chaque détail qu’avait pris soin de poser les élèves de Clever Cross, tu aperçu Noa au loin. Le revoir dans cette pièce t’amusait, surtout que tout était différent d’apparence : la pièce, vous deux, l’ambiance.

Sans même penser que tu pourrais le gêner en t’imposant comme ça, tu le rejoins, clopinant un peu au début de ta course à cause de tes talons qui t’empêche de courir aussi légèrement que d’habitude. Et tu finis par lui sauter dessus, dans son dos en posant tes mains sur ses yeux, ne touchant même plus le sol.

    « Devine qui s’est ! »

Tu ponctuas ta question d’un rire. C’était d’ailleurs étrange mais les gens trouvaient toujours quand tu t’amusais à ce genre de jeu. Tu n’avais jamais vraiment compris comment, ils gardaient tous le secret sur le détail qui les aidait.

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Noa Lefebvre
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Jeu 30 Aoû - 21:03

Une journée comme une autre, basique, classique, sauf que ce soir, tu te coucherais un peu plus tard. Bientôt seize ans, Noa, bientôt le droit d’aller t’exploser les tympans aux côtés d’une sono qui crache de la techno pourrie. Tu pourras boire dans des gobelets de plastiques blancs, déjà utilisés, des liquides semblables aux détergents. Tu pourras te niquer les poumons à coup de cigarettes et ingérer un dixième d’un pot de peinture par paquet. Tu pourras t’essayer au bédo et gerber tes tripes avant même de voir un quelconque trip psychédélique. Tu pourras danser contre des filles chaudes comme de la braise. Tu pourras peut-être même les tirer dans les toilettes miteuses d’une boîte de nuit craignos. Tu pourras te piquer au creux du coude, et te vanter auprès de tes potes en tenant difficilement ton stylo, à cause des tremblements. Tu pourras rentrer à quatre heures, cinq heures du matin et te réveiller deux heures plus tard, la tête explosée et le sang perlant de tes narines. Tu pourras clore une douce nuit en dégueulant dans des chiottes crades, en rigolant dans ton acide et en te disant « Ah ça ! C’était une bonne soirée ! ».
La bonne blague. Le monde de la nuit, très peu pour toi, et tu prévoyais d’ors et déjà de déguerpir, telle Cendrillon, dès que l’horloge sonnerait minuit et que ces putains de jeunes s’exciteraient un peu trop. Pitoyables, tu les trouvais, les regardant de haut, les yeux pleins de dédain : c’était donc toute la volonté qu’ils avaient là, à se détacher de leur nature animale ? Incapables de se contrôler, tout juste bon à baiser, boire et manger, des bêtes sauvages, des monstres, des nazes. Si se rendre ridicule et échanger son humanité contre une nuit d’ivresse leur plaisaient, bien à eux, mais hors de question de suivre leurs chemins. Alors à ce bal, tu y avais mis les pieds pour épier un petit peu, revêtir ton costume de F la Fouinasse et tenir compagnie à quelques uns de tes amis qui craignaient l’ennui et le râteau.

En mettant les pieds dans cette salle, ton air blasé ne s’était qu’à moitié envolé : un vague sourire sur le visage, tu baladais tes pupilles de haut en bas, détaillant les décorations somptueuses autant que tu repérais les couples se formant déjà. Les mains détendues dans les poches de ton costard, tu te plais à garder le silence, dans ton coin, et espionner ces gens qui s’émoustillent d’un rien. Mais tu dois bien l’avouer : les organisateurs ont bien bossé, l’ambiance est impeccable, autant que le décor de rêve. Au bout de dix minutes d’observation, tu penses avoir fait le tour et vu tout ce qu’il y avait à voir quand deux petites paumes fraîches viennent entraver ta vue. Tu souris, retiens même un petit rire : c’est trop facile, tellement facile. Des deux indices qu’elle sème derrière elle, tu ne pouvais te tromper : ces menottes ne peuvent appartenir qu’à Alessa, son poids plume et son accent italien. Tu fais mine de réfléchir, de ne pas trouver, de t’agacer un peu contre ta fausse mémoire de poisson rouge, inventée pour l’occasion :


« Oh non, c’est trop dur ! Je me demande qui ça peut bien être… »

Comme un frère qui joue avec sa jeune sœur, tu portes tes doigts jusqu’à ses mains, fais semblant de reconnaître la forme de ses phalanges que tu n’as touché qu’une fois et déclares, comme frappé par un éclair de réminiscence :

« Alessa ! C’est toi ! »

Tu enlèves tendrement le bandeau de chair de tes yeux, te retournes doucement, saisis la jeune femme sous les aisselles et t’amuses gaiement à la faire tourner autour de toi, dans les airs. Son rire éclaire ton visage d’une lumière nouvelle : oublies ton ennui, range au placard ta tendance à fouiner partout, Alessa est là, et c’est la plus merveilleuse des raisons de rester à ce foutu bal sur lequel tu crachais pas plus tard qu’hier.
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Alessa L. Morreti
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Sam 1 Sep - 19:33



Tu ris, de voir son petit numéro, rassurée un peu qu’il ne se soit pas un peu emporté par ton « attaque surprise ». Après tout, même si ca avait été un après midi génial, vous n’aviez passé que très peu de temps ensemble, un temps considérable au vu du peu de temps que vous restiez à Clever Cross mais quand même. Du coup, l’entendre se prêter au jeu de ton poids plumes sur ses épaules, de tes doigts fin sur ses yeux, égaye un peu plus ta soirée. Quand il finit par s’écrié ton nom comme frappé d’une révélation prophétique, tu laisses filer un léger éclat de rire.

    « Gagnééé. »

Il se retourne et, le plus naturellement du monde, te fait virevolter à bout de bras. Sur le coup, tu en oublies presque ta robe affreuse-qui-aurait-pu-l’être-d’avantage, laissant le vent agitant tes cheveux et le tissus léger. Si tôt que tu retrouves le sol, gardant ton sourire radieux, tu regarde autour de Noa, jusqu’à même vérifier dans son dos par-dessus son épaule. Tiens, tiens. Il n’est pas avec une ravissante demoiselle qui aurait été mise à l’écart par ses retrouvailles tourbillonnantes ?

    « Et bien Noa, tu as caché ta cavalière dans ta poche ? »

Joignant la question aux actes, tu fis mine de vérifier dans la poche du veston avec un air chafouin, l’ouvrant légèrement de l’indexe et du majeur. C’était un peu ta façon de lui demander s’il était tout seul. A vrai dire, tu n’avais pas eu le courage de demander à qui que se soit. Tu avais eu envie de demander à Aurelian de t’accompagner, mais tu l’avais croisé les doigts joints avec un élève que tu ne connaissais que de vue et tu n’avais pas réussis à lui demander. Tu avais chouiner auprès de June d’ailleurs qui t’avait répondu qu’il y aurait surement plein de charmant garçon au bras libre pour t’y accrocher. Et elle n’avait pas eu tord.

Chassant de la saleté imaginaire du bout des doigts sur le costume de Noa, tu finis par lui sourire à nouveau.

    « En tout cas, tu es bien élégant. »

Et ton regard se dirigea dans une grimace vers ta propre tenue.

    « Moi, si j’avais su, j’aurais pris une de mes tenues que j’utilise au bal de Venise. »

Te rapprochant tout en jetant des coups d’œil autour de vous, tu rajoutas sur le ton de la confidence.

    « Ils n’ont pas très bon goût par chez vous quand même. Elle est affreuse cette robe. »

Tu te redressas en soupirant, une main sur la hanche. Tu exagérais un peu. Tu avais finis par t’y faire à cette tenue.

    « Mais c’est toujours mieux que de venir toute nue tu me diras. »

Surement une question de point de vue.
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Noa Lefebvre
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Mer 5 Sep - 15:26

Une cavalière ? Pourquoi faire ? à quoi bon débarquer au beau milieu d'une salle comble de personnes où l'on n'attend que toi pour espionner, si c'est pour finir ralenti par la présence d'une fille en fleur, toute émoustillée par le port de talons hauts et d'étoffes longues ? Emmener quelqu'un, tu n'y avais même pas pensé. Timide, pas le moins du monde, ce n'est que ton maudit mutisme qui inspire à la populace cet adjectif pour te qualifier. Juste pas intéressé. Des flirts pré pubères couplés de mondanités pseudo élégantes servis sur un gigantesque plateau jonché de pantins étincelants, qui tournoient sur un carrelage trop lustré, et voilà leur conception du romantisme et de la classe à la Française ? Eh bien, ça ne vole pas très haut. La seule raison qui t'aurait poussé à tendre ta fine main vers une damoiselle aurait été celle d'en découvrir une seule et attristée. Or tu avais bien eu vent d'une ravissante haïtienne, dénué de bras auquel s'agripper le temps d'une soirée ; tu t'étais mis en tête de la retrouver, de lui proposer ton bras et ta compagnie pour la rassurer, pour lui regonfler son égo de princesse des îles. Mais ton emploi du temps de ministre ne t'avait pas permis de l'inviter, et tu te retrouvais bredouille devant une Alessa qui semblait l'être tout autant :

« Pas de cavalière pour moi, je serais l'homme de celle qui me voudra. Et toi alors ? Pas de bellâtre distingué pour accompagner une principessa si belle que toi ? »

Un compliment que tu glissais, furtif et délicat, autant qu'une pique doucereuse, lilliputienne, imperceptible : elle aussi, elle était toute seule, alors qu'elle ne vienne pas te faire remarquer ta solitude de façon plus que nécessaire. Même si tu t'en contrefichais, débarquer sans poule à son bras lors d'une soirée de ce genre, ça n'arrangeait pas ta réputation et le semblant de ce qu'on appelait une popularité. D'après les rumeurs, d'après les ragots, d'après tes petits fouinages, la belle italienne aurait dû entrer dans la salle derrière une imitation de pirate, à en croire les histoires de la dernière fête, ou aux côtés du fameux Aurelian selon les dires des élèves allemands. Mais ni l'un ni l'autre, la voici toute seule, dans son habit sombre, à farfouiller dans tes poches vides et à déloger des poussières de tes épaulettes. Tu accompagnes ses gestes d'un rire clair, le sourire jusqu'aux oreilles : content de la revoir, Alessa, elle et sa grâce, elle et sa légèreté.
Tu souris poliment plutôt que d’appuyer ses propos de vive voix, manière plus détournée d’éviter de la froisser en admettant que oui, ses accessoires frôlent l’agression de ton sens du style, et feraient plus que certainement défaillir Karl Lagerfeld et Jianghong Li. Mais qu’importe, tu fais vite abstraction des barrettes fuchsia et des escarpins roses vernis pour ne voir plus que son sourire, ses jolis yeux rieurs et sa chevelure noire qui dégringole et se fond en son habit. Tant, qu’on croirait qu’elle ne porte que ça. Tu écoutes vaguement ses remarques sur la mode française, n’osant pas lui envoyer les dizaines de noms de grands stylistes français en pleine figure et l’obliger à ramasser ses dents et ses piques, par la même occasion, et tu ne tiques même pas à sa boutade provoquante, peut-être, naïve et sincère surtout. Qu’elle vienne nue, si ça lui chante, ce n’est pas vraiment à toi que ça ferait de l’effet. Alors tu la regardes avec amour, fais mine de t’intéresser à ses légères phrases sur la laideur des choses et la beauté de son pays et réagis mollement, peut-être trop peu, à l’évocation de sa nudité. Et puis tu réponds franchement, un peu trop comme si ça ne te concernait pas :

« Ils seraient encore plus éblouis par ta présence, voilà tout. »

Une fille dangereuse, cette Alessa, bonne à faire tourner la tête des hommes, tu le vois dans ses prunelles, dans sa façon de marcher, dans sa façon de parler. Habituée à marcher sur leur peu de volonté, à se faufiler entre leurs bras, à se coller tout contre eux en leur sortant l’arme fatal du sourire adorablissime, tu le sentais, question d’instinct. Et de recherches, bien sûr. On en apprend, des choses, à force de discussions ! Des trucs tout bêtes, à peine intéressant, comme le nombre d’ex, les noms de certains, la durée des relations, tout ça, tout ça… En y réfléchissant bien, c’est probablement pour ça que tu ne l’avais pas invité, elle. De peur d’y passer aussi, englouti par son charme, changé par ses yeux de biche, parce qu’elle t’avait plu un poil plus que les autres. Un rien du tout, certes, mais ça te paraissait déjà trop, à toi qui n’idolâtre personne, ne prends passion pour quiconque et ne te traîneras jamais aux pieds d’une quelconque demoiselle. Une pensée pour elle fut celle de trop. Content de la voir, oui, quand même, tu lui tends ta main, prêt à la refaire valser, heureux de te mêler à cette bande d’idiots qui au fond valent autant que toi :

« On remet ça ? »
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Prophetia
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Ven 7 Sep - 16:12


Noa, tu devrais faire attention. Ce que tu dis est bien joli et ne peut que ravir l'italienne. Le problème, c'est qu'elle commence à avoir un léger coup de barre. Passagé, furtif. Comme si quelqu'un l'avait assommée, et que six secondes après, elle était de nouveau sur ses talons roses.

Alessa, tu ne peux te permettre de dire non à cette danse, et finalement, ta robe noire est plus pratique que les magnifiques étoffes qui traînent dans ton placard.

Noa, tu vas finir par ne pas fouiller dans la vie de tous ces gens qui vous entourent. Mais ton côté fouine te pousse à vouloir en savoir plus. Beaucoup plus sur Alessa. Ne serait-ce que, parce que justement, tu es curieux. Certains diront parce que c'est elle. La vérité, c'est un peu des deux.

Alessa, avant de pouvoir, accepter ou refuser, cette danse, tu tombe sur le merveilleux Simon qui te demande lui aussi ton bras. Juste de quoi rompre ce petit moment, comme frère et soeur, comme flirt, que vous aviez. Il te faudrait bien gérer les choses.

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Alessa L. Morreti
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Lun 10 Sep - 2:32



Tu es surprise de sa remarque mais tu en ris. Tu avais lancé ses mots de la façon la plus innocente qui soit, sans la moindre arrière pensée mais maintenant que tu y réfléchissais, c’était quelque chose d’assez embarrassant. D’une certaine façon, tu étais d’ailleurs contente que Noa n’est pas trop relevé la chose. Un jour viendrait où, peut-être, tu réfléchirais un minimum avant de parler, ou que les choses auraient l’air de ce qu’elles sont dans ta tête pour ne pas qu’elles semblent être autre chose une fois dites.

Grimaçant un peu à cause des chaussures qui te labourait les talons jusqu’à faire irradier la douleur dans tes reins, tu retins de justesse ta main qui allait frotter l’un de tes yeux. Tu avais déjà un coup de barre ? Tu relevas le nez à la recherche d’un quelconque élément du décor qui pourrait t’indiquer l’heure qu’il était. Tu n’avais peut-être pas vu le temps passé. La voix de Noa t’interpella à nouveau, alors qu’un duvet de coton t’enveloppait doucement. Tu souris à sa proposition, t’apprêtant à attraper sa main. Mais sans même que tu t’en rendes vraiment compte, la torpeur t’arracha ton équilibre déjà bien entamé par les escarpins roses.

Un léger black out. Peut-être quelques secondes. Ce qu’il fallut en réalité pour que tut e souviennes du don de Noa et que tu réalises ton erreur, toi qui avait l’habitude de faire parler les gens. Lorsque tu rouvris les yeux pour atterrir à nouveau dans la salle, tu sentis une chaleur dans ton dos ainsi qu’un bras autour de ta taille. Mais quelle ne fut pas ta surprise de voir Noa encore en face de toi. Tu clignas des yeux quelques instants avant de te redresser pour voir qui était la personne qui t’avait…. Rattraper ? En fait, il t’avait presque porter dans son geste, à cause de ta perte de connaissance qui t’avait ramener à ta masse véritable.

    « - Simon ?
    - Je ne m’attendais pas à ce que tu me tombes dans les bras, Alessa.
    »

Le jeune élève de l’école allemande laissa filer un léger rire en te lâchant. Son français était parfait mais ca ne t’étonnait pas, tu avais entendu dire qu’il avait de la famille en France, quelque part à l’est. Simon et son grand discours de la maison en France. Maintenant que tu y pensais, peut-être que c’était Paris et que c’était ce qu’il faisait rêver les filles. Enfin, pas toi. Toi, tu avais Milan après tout et tu n’en faisais pas tout un foin. Pareil pour Venise, sauf quand il s’agissait du carnaval mais ce n’était pas pareil.

Remerciant avec un sourire Simon qui t’avait visiblement empêché de heurter le carreau, tu t’apprêtas à rejoindre Noa pour enfin répondre à sa proposition de danse quand la main de l’autre cavalier attrapa doucement ton poignet. Sans force mais avec fermeté. Il ne voulait clairement pas te laisser filer.

    « Tu m’accordes cette danse ? Tu es venue seule de toute façon, non ? »

Tu affichas une petite moue. Dans sa bouche, sans trop savoir si c’était le ton ou les mots choisit, mais la phrase était blessante. Il agissait comme un lot de consolation, une solution de secours mais aussi comme un sauveur, charitable qui venait pour t’arracher de l’enfer de la solitude et des bavardages de Noa. C’est surement ce qu’il se disait, tu en avais l’impression. Il se disait que comme tu le connaissais d’avantage, tu accepterais plus facilement. Mais, effectivement, tu le connaissais et c’est pour ça que tu fis glisser ton poignet d’entre ses doigts, forçant un peu pour te libérer de son emprise.

    « Désolée Simon. Je reste avec Noa ce soir. Et puis, tu sais très bien ce qu’il en est, que ce soit pour une danse ou autre chose. »

Les sourcils du jeune homme se froncèrent alors que tu détournas ton regard et ton attention de lui pour les reporter vers Noa, lui souriant d’un air désolé, comme si cette situation était ta faute. Peut-être qu’elle l’était d’une certaine façon. Mais pourtant, tu n’avais fais que consoler ce garçon que tu trouvais gentil, après qu’une fille de votre école l’ait publiquement rejeté en embrassant une autre fille. Ou bien un autre garçon. Tu ne savais plus trop, il y avait tellement de version de cette histoire. Toujours est-il que tu n’avais fais qu’essayer de lui remonter le morale et qu’il avait, surement sous le coup de la rupture brutale, reporter ses sentiments sur toi. Tu avais de la peine pour lui, de l’amitié aussi mais rien de plus.

Esquissant quelques pas vers l’albinos, tu entrouvris les lèvres pour lui dire quelque chose quand une main plus puissance agrippa violement ton avant bras cette fois, ta peau blanchissant sous l’étreinte brutale de ses doigts. Alors qu’il tenta de te ramener vers lui, il ne parvient pas à te faire bouger d’un pouce. Grimaçant sous la poigne de l’élève de Virtus, tu avais par simple instinct de protection augmenter ta masse de façon suffisamment élever pour qu’il soit incapable de d’entrainer derrière lui.

    « - Pourquoi tu veux rester avec lui plutôt qu’avec moi ! Tu ne le connais même pas !
    - Simon, lâche moi, tu me fais mal…
    »

Une scène pareille, tu les évitais en règle générale, elles te mettaient bien trop mal à l’aise. Mais pourtant, tu arrivais à ne pas en vouloir à Simon. Parce que derrière la force mal dosée de son emprise, tu pouvais sentir sa main trembler. Surement voyait-il là l’écho d’une situation qu’il n’avait pu contrôler et dont il essayait désespérément de reprendre en main.

Toujours est-il que tu étais là, clouée au sol volontairement par ta propre masse décuplé grâce à ton don, le bras tendu, l’avant bras marqué et l’épaule douloureuse.
Et le malaise de laisser Noa en spectateur d’une scène qu’il ne pouvait pas comprendre. Tu t’en voulais tellement de le mettre dans la situation embarrassante d’un voyeur d’un scène de ménage, même si ce n’en était pas une en réalité.
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Noa Lefebvre
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Sam 15 Sep - 11:44



    Tear on tail on. Take all on the wind on



    Oups.
    Avec toute cette agitation pétillante, cette fraîche effervescence, tu en oubliais presque tes cordes vocales soporifiques et ce don qui faisait tomber toutes les filles autour de toi comme des mouches…mais de sommeil. Tes limites, tu les connais, tu les as explorées, examinées au millimètre près, passées au peigne fin, parfois même dépassées, devant ton miroir, qui même seulement composé de sel d’argent, ne semblait que bailler et faiblir sous le poids de ses paupières inexistantes. Deux ans que tu dormais dans ce château, que tu vivais entre ces murs, et que rien n’avait plus d’importance à tes yeux que la maîtrise de ton entrave à la vie du commun des mortels. Toujours fourré dans un coin de ta tête, un compteur de mots, un podomètre pour tes lèvres, qui fonctionnait aussi automatiquement que ton rythme cardiaque ou respiratoire ; et pourtant ce soir, tu en avais pris un peu trop plein la vue et tu avais oublié ta triste malédiction l’espace de quelques microsecondes. Oh pas grand-chose. Juste le temps de foutre ton once de vie sociale en l’air.
    Le regard braqué sur la belle italienne, tu t’étonnes de voir le sien se flouter, tu te surprends à apercevoir ses jambes qui se dérobent sous elle, et blêmis légèrement en l’observant basculer au ralenti. Sûrement un effet secondaire de son poids, ou de l’apparition subite et si inhabituelle de panique chez toi.
    Oups.

    Et voilà une belle bêtise de faite. Tu tends ta main un peu plus vers elle, mais pas pour l’inviter à danser cette fois-ci, juste pour lui éviter de se fracasser le crâne contre le carrelage. Oui, ça serait déjà pas mal. Encore un centimètre, deux, trois ! Tu lui effleures les doigts, enserres presque son index, parce que tu sais que ça suffirait à supporter ses trois kilogrammes, mais… Attendez… C’est qui ce mec qui te pique la place du super-héros qui rattrape la jolie fille dans ses pseudo bras musclés ? Tu recules ton poignet, tout ton corps même, pour adopter la position de l’observateur : celle que tu préfères. Elle s’effondre dans ses bras, comme un drap qui s’affaisse lentement sur un lit, toujours au ralenti, fascinant, les effets de ce don, vraiment ! Tu portes tes yeux sur la carrure masculine sous les étoffes noires de la belle, plus imposante que la tienne, tu le détailles de haut en bas, de ses chaussures bien cirées pour l’occasion jusqu’au nœud de sa cravate maladroitement effectué : un garçon qui a voulu se faire beau, mais qui n’est pas aidé de ses mains. Au fur et à mesure que tes pupilles longent son cou, tu finis enfin par le dévisager sans gêne, sachant de toutes manières qu’il ne te prête aucune attention : Simon. Ah. Ben oui. On est fouineur, ou on ne l’est pas ! Or, comment passer à côté du plus gros potin de Virtus Insania, à savoir le faux baiser lesbien le plus évoqué à la cafeteria, lors des conversations animées de toutes les jeunes filles avides de commérages ? Tu n’y étais pas, mais tu avais récolté assez de versions pour t’en faire une idée particulièrement claire. Et ce pauvre Simon, selon les dires de tes connaissances Allemandes surexcitées et mortes de rire, avait été le témoin numéro 1, voir même la cible de cette drôle de pulsion qu’avait subi une certaine Sidonie.
    Un imbécile. Voilà, c’était tout ce que t’inspirait ce garçon, au jour d’aujourd’hui.

    Sans un mot, tu le contemples se présenter en héro, tendant ses grands bras pour qu’Alessa s’y jette dedans, avec ce vieux sourire de dragueur dépassé, tu ricanes un peu, te moquant un peu de son manque affolant de classe et de retenu, et enfouis les mains dans tes poches.

    « Désolée Simon. Je reste avec Noa ce soir. Et puis, tu sais très bien ce qu’il en est, que ce soit pour une danse ou autre chose. »

    La réflexion d’Alessa t’arrache un sourire, et ses deux premières phrases effacent la troisième. Tu ne lui en aurais pas voulu qu’elle te laisse à ta solitude pour s’accrocher au bras d’un homme un vrai, car après tout, c’est vrai, au fond tu n’es qu’un bambin à côté de tout ce beau monde. Un sale gosse de quinze ans. Pas de cet univers-là, pas encore assez mature, assez apprécié pour accompagner une belle jeune fille telle qu’Alessa à un bal de cette envergure. Non, tu ne lui en aurais pas voulu. Tu lui aurais glissé un petit sourire, et tu lui aurais fait un signe de la main en lui murmurant« Bonne soirée. » . Et pourtant, elle avait choisi de rester, peut-être essentiellement pour échapper aux griffes d’un ex trop insistant, mais sa réaction t’attendrissait malgré tout. Un sentiment que tu ne ressentais que pour elle : l’attendrissement, au-delà de l’intérêt.
    Mais l’on te sort soudainement de ton doux nuage de tendresse lorsque le ton commence à monter. Quand une énorme main a le malheur d’étreindre trop fort le bras de l’Italienne, quand un léger souffle sec articule un « Tu me fais mal », tu craques. Intérieurement, car on ne remarquerait ta fureur que par un infime froncement de sourcils, remplacé instantanément par le même masque de politesse que tu affichais perpétuellement. Un sourire forcé se dessine sur tes lèvres, tu approches d’un pas, et poses délicatement ta main laiteuse sur les gros doigts barbares de ce Simon. Toujours souriant, tu plantes ton regard dans le sien, et sans en oublier tes bonnes manières, déclares simplement :

    « Bonsoir. Ravi de te rencontrer. Mais tu ferais mieux de… la lâcher. »

    Calme, froid, inébranlable. Un enfant charmant, qui vous sourit, en cachant un couteau derrière son dos. Et pourtant cet idiot de Simon ne se rappelle pas qu’ici, on a tous accès aux cuisines, qu’on ait quinze ans, qu’on soit mince ou de petite taille.

    « Et tu vas faire quoi ? M’obliger à la lâcher peut-être ? Hahaha ! »

    Son étreinte ne se desserre pas ? Bon, tant pis, il l’aura cherché. Tu surveilles tes arrières, regardes d’un côté, de l’autre, pas de professeurs ayant les yeux braqués sur toi. Bien. Tu auras au moins le temps de le traîner sur un banc, et il n’aura l’air que d’une petite nature résistant mal aux méfaits de l’alcool. Sans laisser s’échapper les phalanges de Simon de ta main droite, tu viens couvrir l’oreille d’Alessa de la gauche, et attire sa tête contre son torse pour entraver son ouïe. Quelques secondes les yeux fermés, le temps de se concentrer à fond, de te laisser submerger par ton don, et de lui donner les pleins pouvoirs. Ça y est.
    Tu fixes tes iris rouges sur le visage de Simon, et ordonnes d’un ton sévère :

    « Lâche-là. »

    Avant qu’il n’ait le temps de s’écrouler par terre, tu le rattrapes sous l’aisselle, lâchant la belle Italienne par la même occasion, tu lui adresses un sourire d’excuses, en hissant la grande carcasse d’un Simon complétement à la masse à demi sur ton dos et tes épaules. Il en aura pour dix bonnes minutes à roupiller, juste le temps que tu le déposes dans un coin de la salle, et que vous vous échappiez dans un autre. Tu gardes le silence, sachant pertinemment qu’un autre mot de ta bouche risquerait d’endormir toute la salle, et commences à marcher péniblement pour installer l’autre crétin sur une chaise.
    Non mais oh.
    On fait pas mal aux filles.



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Alessa L. Morreti
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Lun 17 Sep - 12:35



Les choses ne s’arrangeaient pas, loin de là. Tu avais affiché un air un peu surpris quand Noa avait prit ta défense. Tu regardais les deux alternativement, grimaçant un peu à la main qui s’était resserré sur ton bras. Cette soirée avait si bien commencé et il avait fallut que ca dégénère comme ça. Tu baisses les yeux quand Simon enchaine rapidement d’un ton moqueur, rabaissant Noa. Tu n’arrives même pas à le détester quand il se moque de ce pauvre élève français alors que tu le devrais. Tu le devrais et pourtant, tu connais suffisament Simon pour savoir qu’il n’est pas une personne méchante de façon gratuite, qu’il est surement simplement trop blessé par la situation pour agir raisonnablement. Et toi, tu es là, comme une poupée de chiffon, étiré entre ces deux garçons sans savoir sur quel pied danser, préférant les garder vissé au sol.

Tes yeux aperçoivent Aurélian plus loin, avec ce garçon aux cheveux bleus. Une partie de toi à envie de l’appeler, pour qu’il fasse passer l’envie à Simon de gâcher ta soirée, pour qu’il arrange tout comme il sait si bien le faire quand tu es dans le pétrin. Mais tes lèvres restent closes et ton regard dévie à nouveau vers un point vide. Vraiment, cette soirée aurait pu être tellement plus amusante.

Mais le fil de tes pensées est coupé dans son cheminement bien trop sombre pour te ressembler, quand la main de Noa se place sur ton oreille et que ton visage se retrouve contre lui. Sous la surprise, tu ne bouges plus, tu retiens presque ta respiration, le sang battant la mesure des secondes à tes oreilles comme un décompte lourd. Tu entends de façon très lointaine la voix de Noa, juste de quoi te donner envie de bailler et presque instantanément, ton bras est libre et ton ouïe revient. Tu regardes incrédules Noa soutenir Simon pour l’emmener plus loin. Tu mets quelques secondes avant de réagir mais tu finis par retirer tes talons d’un geste habile avant d’aider Noa. Rien de réellement compliqué pour toi, il te suffit d’augmenter ta masse suffisamment pour que le poids de Simon te paraisse supportable.

Avec l’aide de Noa, vous le déposer sur une chaise. Tu le regardes endormis avec une petite mine. Il va vraiment falloir que vous ayez une discussion tout les deux. Pas au milieu d’une foule, sans scène de ménage. Simplement une discussion posée entre deux personnes raisonnables.

    « Je suis désolée Simon… »

Tu t’éloignes avec Noa avant que ton camarade se réveille. Ca serait dommage que l’effort de Noa n’est servit à rien. Ca ne doit pas être facile d’utiliser son don de façon aussi ciblé, enfin, c’était l’impression que tu avais. Ton don agissait uniquement sur toi alors il n’y avait rien de sorcier à le moduler mais quand il s’agissait d’agir sur autrui, c’était toujours moins facile d’après ce que tu avais pu observer en cours de Maitrise du don.

Une fois dans un coin plus calme, tu te tournes vers Noa. Il n’a pas dit un mot mais peut-être qu’il ne peut pas.

    « Je suis vraiment désolée de tout ça Noa. Il n’en avait pas vraiment contre toi. Il ne… va pas très bien en ce moment. Je m’excuse pour lui. »

Frottant ton bras qui avait déjà commencé à virer à un bleu violacé à l’endroit où il avait serré sa main, tu finis par sourire quand même. Peut-être que tu te forçais un peu cette fois mais tu avais vraiment envie de lui sourire. Parce qu’il t’avait aidé alors qu’il aurait simplement pu vous laissez à vos quolibets.

    « Merci de m’avoir aidé en tout cas. »

Tu finis par lui tendre la main, ton sourire se faisant plus présent, plus sincère. Tu n’étais pas versatile au point de ne plus accorder d’importance à ce qu’il venait de se passer mais tu ne voulais pas gâcher ce dernier soir avec ton nouvel ami en t’attardant sur cet incident.

    « Alors, cette danse ? »

Laissant la plante de tes pieds frapper en silence le sol pour réduire à néant la faible distance qui vous séparait, tu n’attendis même pas sa réponse avant de lui saisir la main pour l’entrainer vers la piste de danse.

Parce que tu ne voulais pas laisser un incident gacher ce décors, cette ambiance, cette dernière soirée dans cette semaine de rêve.
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Noa Lefebvre
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Mar 18 Sep - 19:56



    Tear on tail on. Take all on the wind on


    Concentré, toi et ton gros mâle sur le dos, pour te donner un air de copain sympa qui ramène son pote d’ors et déjà torché sur un banc isolé. Tu fais semblant d’avoir le sourire, rassurant les quelques curieux autour de toi sur ton passage, mais non, ne vous inquiétez pas, ce n’est pas grave, un soudain coup de barre, que tu dis. Et ils gobent tous, bien sûr, comment ne pas te croire lorsque tu as l’air si sincère ? Le poids du gaillard paraît soudainement plus faible, tu tournes la tête et aperçois Alessa qui t’aide au déménagement de matière humaine, tu lui adresses un sourire, un peu désolé, peut-être que tu t’excuseras plus tard, même si tu ne le penseras pas.
    On t’a éduqué comme ça, avec les grands principes de base : on ne tape pas les filles, on se rend serviable dès que l’on peut, on est gentleman même à seize ans, on ne met pas les coudes sur la table, on ne se mouche pas devant les autres, on met la main devant sa bouche pour éternuer, on est poli à en mourir, on laisse la place aux grands-mères dans le bus, on dit bonjour, et on sourit. Education que tu suivais à la lettre à chaque minute de ta vie, en remerciant tes parents de t’avoir insufflé une notion de classe, de subtilité, dans ce monde de brutes épaisses et de rustres disgracieux. Et aujourd’hui devant tes yeux, on avait osé forcer la main à une damoiselle, ravissante de surcroit : il y avait-il seulement un moyen que tu tournes les talons et ignores la situation ? Non. Certainement pas.

    Vous déposez Simon plus délicatement qu’il ne le mérite, mais le lâcher bruyamment sur le sol aurait grillé ta couverture, même si bon nombre de personne te connaissant un minimum comprendrait sûrement que cette fausse amitié que tu tentais de vous écrire était le pire des mensonges muets que tu avais pu monter jusqu’à présent. Car tu ne mens pas avec les paroles, ça donne un souvenir aux commères et ça vous met les deux pieds dans la merde, le moment venu. Tu mens comme un arracheur de dents en gardant le silence, en lançant des œillades, en serrant des mains, en souriant faussement, en ricanant quand ils font leurs suppositions, en prenant un air outré quand ils se rapprochent de ce que tu veux qu’ils croient. Oui, les gens sont trop faciles à berner. Et toi, tu manipules trop bien pour un gamin de seize ans à peine, plus innocent que les anges.
    Et vous abandonnez Simon là, coincé contre le mur, accoudé à une table au hasard, la tête caché sous son bras, comme un vieil ivrogne qui s’endort, noyé dans le ponch. Vous vous éloignez d’un pas pressé, mais pas trop, il ne faudrait pas qu’on te soupçonne de l’avoir fait tomber dans les pommes : tu détestes que les gens soient au courant de la nature de ton don. Pour Alessa, tu t’en fichais, de toutes manières au bout d’une semaine, elle ne serait plus qu’un rire sur un souvenir, un accent italien sur une photo, un visage ensoleillé dans tes pensées, alors tu pouvais bien lui dire, à elle, qui n’était que de passage dans ta vie. Elle s’excuse pour lui, tu l’écoutes attentivement, silencieusement, le visage calme et détendu : l’orage est passé, maintenant. Tu n’as plus qu’à rassurer la belle, même si sans les mots c’est plus difficile, tu te contentes de porter ta main à son visage, de lui caresser la joue et de lui offrir ton plus tendre des sourires.

    Tu recules d’un pas, t’apprêtant à aller chercher de la glace pour cette peau qui bleuit mais la belle Italienne n’a pas vraiment l’air de partager ton idée : la blessure attendra, pour l’instant, il faut profiter de ce bal.
    Et tu ne te fais pas prier.
    Tes lèvres s’étirent un peu plus, tu lui attrapes la main et l’entraîne sur la piste : une valse, comme la première fois. Et tu t’amuses à voir dépasser de sa longue robe ses fins petits pieds débarrassés de talons trop roses pour elle.

    Tu la regardes dans le blanc des yeux, en la faisant voler sur les carreaux en rythme ternaire, en comptant des « Un, deux, trois… » dans un coin de ta tête, mais pas à voix haute, au risque de faire de ta princesse une belle aux bois dormants. Elle virevolte plus légère que jamais, et toi, à défaut de parler, tu souris de toutes tes belles dents. Tu la bouffes des yeux, une lueur espiègle au creux de la pupille, et tu t’amuses : parce que tu fais toujours plus de bêtises que d’habitude, quand tu rencontres cette fille.




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Prophetia
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Lun 1 Oct - 9:19

Pas de chance ? Mauvais timing ? Un peu des deux. Parce qu'à peine commencez-vous à danser que tout se fige dans la surprise. Vous êtes plongés dans l'obscurité totale. Et à vrai dire, ça n'a rien de romantique, car les bougies ne sont pas de la partie. C'est le noir, rien d'autre. Pourtant, il ne faut que quelques minutes au directeur allemand pour rassurer la foule, vous faire évacuer sur le balcon pour cette fin de soirée programmée, ce feu d'artifice qui n'attendait que de vous surprendre. Ca ne rate pas.

Noa, tu escortes Alessa, ou peut-être est-ce elle qui t'escorte. Mais vous voilà, bras dessus-bras dessous, à aller fouler l'herbe verte. Il y a des paillettes dans les yeux de la jolie cavalière, parce que peut-être qu'il n'égale pas les prouesses pyrotechniques de Saint-Clou, Cannes, qu'il n'est pas aussi grand que celui de Genève, mais il vaut largement son pesant d'or, ce n'est pas une vulgaire demi-heure que l'on vous offre, mais une heure entière de scintillement. Même Venise n'égale pas ça.
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Noa Lefebvre
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Mar 16 Oct - 19:28



    You look just fine to me


    Méfiant, lorsqu’on vous plonge dans l’obscurité, tu serres un peu plus fort la main de ta cavalière : tu ne voudrais pas qu’elle se perde, encore moins qu’on te l’enlève. Pourquoi cette idée te vient-elle ? Tu ne t’en poses pas vraiment la question, mais tu as ce sentiment que ce blackout n’était pas si contrôlé, pas si programmé que ce que les professeurs voulaient le faire paraître. Tu n’es pas dupe, loin de là, et à force de mettre ton nez dans les papiers des bureaux, et d’écouter aux portes de la direction, tu avais fini par apprendre un certain nombre de choses, dont quelques détails de ce fameux attentat en Russie, il y a de ça quelques mois. Ton instinct ne te trompe jamais, ou très peu, et il se passe quelque chose de bizarre, de vraiment bizarre…
    Tu n’as pas plus le temps de te pencher sur le problème que les professeurs vous poussent vers le balcon. Tu empoignes la main d’Alessa, ne murmures pas un mot, sur tes gardes, te préparant un peu à tout et n’importe quoi. Que le toit vous tombe dessus ? Non, non, ce serait trop flagrant. Trop facile. Que le balcon s’effondre ? Non, il risquerait d’y avoir des ratés. Et à quoi bon ne détruire qu’une parcelle de l’école ? Tu marches lentement, ne te hâtant pas pour rejoindre ce qui te semble n’être qu’un piège, quelques mètres carrés où vous serez faits comme des rats. Tu grimaces, à mesure de tes pas, et te retient pour ne pas freiner des quatre fers, toi qui te sens comme le plus stupide des chaperons rouges, courant se jeter dans la gueule du loup. Encore quelques pas, tu serres les dents, tu étreints les doigts de la belle et… Bam.

    Une fleur rougeoyante qui explose dans l’immensité noire. Tu ne sursautes pas au bruit. Tu te figes. Te serais-tu trompé ? Ton intuition aurait-elle failli ? Non. Ce n’est juste pas possible. Tu te retournes, survolent les visages, inspectent les expressions mais rien. Juste une bande d’adolescents émerveillés devant ce spectacle qui, d’après toi, n’a servi qu’à détourner vos attentions. Quelque chose cloche. Derrière toi, tu entends la belle italienne s’extasier devant les exploits pyrotechniques des français, des étoiles dans les yeux, et de l’enthousiasme dans la voix.
    Mais quel con.
    Vous êtes là, devant le plus merveilleux des spectacles lumineux de cette décennie, et toi, qu’est-ce que tu fais ? Tu cherches la petite bête, la faille, le détail qui fera de cette soirée une catastrophe. A quoi bon ? Pour une fois, juste pour celle-ci, tu voudrais tout lâcher. Te laisser aller. Feindre de ne pas t’apercevoir que ce bal cache de petits secrets ennuyeux, détourner ton regard de l’indice qui brille sous un tapis noir. Vivre comme un adolescent ou presque, l’espace de quelques heures, rire béatement devant un beau ciel d’été tâché de feux dorés, profiter gaiement de fontaines de lumières se détachant à l’horizon. Tu réfléchiras demain, tu reprendras ton enquête, tu viendras fouiller la salle, tu joueras au détective Conan, mais… pas ce soir. Ce soir, c’est la dernière fois que tu la vois.

    Pas de pincement au cœur, juste un soupir de déception, elle te plait bien, Alessa. Elle est jolie à regarder, amusante à écouter. Elle ne te manquera pas, car au fond personne ne te manque vraiment, mais elle te laissera de doux souvenirs et de beaux films dans la tête. Des images dont tu te rappelleras un sourire aux lèvres, et du soleil dans le cœur, en te revoyant courir dans les couloirs de Clever Cross pour lui montrer le plus beau des jardins, le plus ravissant des tableaux.
    Alors tu fais taire tes pulsions de curiosité, attrapes sa main et l’emmènes plus près des feux pour qu’elle les admire mieux. Tu poses ta veste dans l’herbe, l’invites à s’asseoir dessus, et oses lui coller un baiser sur sa joue.

    Ça ne veut rien dire de plus qu’un merci. Merci de m’avoir montré ce côté léger que peut avoir la vie.
    Une plume et un éclat de rire, dans un coin de tes souvenirs.




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Alessa L. Morreti
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Mar 23 Oct - 20:35



Tes pas silencieux rebondissaient avec légèreté sur le carrelage, guidés par les bras de Noa qui te faisait presque marcher dans les airs, toi qui te plait à user de ce don si superficiel et si plaisant qu’est le tien. Tu ris, tu es contente. Tu ne penses pas aux mauvaises choses de cette semaine, rien qu’aux bonnes. Des rencontres, des rires, de la magie. Et un peu comme la cerise au sommet du gâteau, ce bal. Toi virevoltant au rythme d’une musique que tu dessines dans les airs avec le tissu léger de ta robe. Tu ne penses plus à la rougeur de ton bras, au regard de Simon, aux lèvres de William. Non, tout ça n’existe pas.

Mais soudain, les lumières s’éteignent, comme si on avait soufflé la flamme d’une bougie, laissant place à une obscurité qui te saisit. Ta main se serre un peu sur celle de ton cavalier alors que tu te rapproches un peu. Inquiète, tu l’es sans le moindre doute, tu ne distingues presque pas les mèches clair de Noa, n’étant sure de sa présence que par ses doigts autours des tiens. Autour de vous, les murmures commencent à se faire entendre et se rassemble dans un bruit de fond qui ne fait qu’alimenter l’ambiance anxiogène dans laquelle tout le monde vient d’être plongé. Quelqu’un bouscule une chaise, surement à cause de la pénombre et ce simple bruit te fait tressaillir. Tu as peur, sans trop savoir de quoi.

Soudain, écrasant l’inquiétude et les chuchotements, la voix du directeur de ton école s’éleva pour rassurer l’assemblée et l’inviter à rejoindre la sortie. La main de l’albinos se saisit bien plus fermement de la tienne alors que les élèves autours de vous commencent à se déplacer en masse vers les portes ouvertes vers l’extérieur. D’avantage poussé par les autre qu’entrainer par lui, tu gardes son rythme et ce contact qui te rassure, toi que l’angoisse et la crainte rendent plus légère qu’une plume ballotée par le vent même si tu t’efforces de contrôler ton don qui devient alors un poids, un handicape.

Un bruit éclate et une lumière rougeoyante éclaire cette obscurité qui s’est installé, déposant mille et une paillette dans tes yeux ébahis. Un feu d’artifice. Ta peur et tout le reste s’envole pour se consumer comme la poudre incandescente qui retombe dans la pelouse qui tu foules bientôt de tes pieds, sans plus te soucier d’avoir ou non des chaussures. Ton visage s’éclaire à nouveau sous l’explosion d’une nouvelle gerbe de couleur. Ne pouvant retenir quelques adjectifs presque trop doux pour qualifier ce spectacle grandiose, tu gardes tes yeux fixé sur le ciel qui s’illumine de couleur flamboyante, restant décoré d’étoile quand le spectacle pyrotechnique ne tente pas de leur voler la vedette.

Finalement, Noa t’amène au plus près de ce spectacle, hypnotisée que tu es, tu te laisses guidé, sans détacher tes yeux, souriant, accrochant ta main à la sienne. Tu ne l’entends même pas te proposer sa veste pour t’assoir, sautillante presque sur place entre chaque fusée pour attendre la prochaine. Et puis soudain, un contact chaud, doux et très légèrement humide se pose sur ta joue, te tirant de ta contemplation céleste pour se tourner vers lui, surprise. Agréablement surprise. Alors tu lui souris, comme tu lui a toujours sourit depuis que tu l’a vu, le tout premier jour.

Tu t’assois à ses cotés et profite de la pénombre entre deux explosions de couleur pour poser un léger baiser juste au coin de ses lèvres, le plus innocemment du monde avant de lui glisser à l’oreille quelques mots que tu veux vraiment qu’il entende, malgré les faux d’artifices et les clameurs autours de vous.

    « Merci beaucoup pour cette soirée et pour tout le reste Noa. Merci de tout mon cœur. »

Grace à lui, tu avais passé une semaine jalonnée de rire et de danse. Même si tu savais que vous ne vous reverrez surement jamais, tu avais été plus ravie d’avoir croisé sa route. Lui et son sourire, son air chafouin, ses yeux pétillants d’une curiosité qui ne disait pas la moitié de ce qu’elle savait. Tu avais vraiment apprécié ce garçon, un ami de vacances, un souvenir d’été dans un château français dont tu te souviendrais surement pendant plusieurs années, dans un sourire, comme un peu de miel doux pour voilé le souvenir plus amer d’une autre rencontre qui piquait encore un peu ton cœur d’artichaut.

Votre rencontre avait commencé par une danse et s’était terminé de la même façon.
Et les choses t’allaient parfaitement de cette façon.


. : ~ Sujet terminé ~ : .
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