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 The A team (libre)

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Lyria Sandman
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Lun 5 Nov - 21:22


Breathing in snowflakes

De cette soirée, tu ne te rappelais rien. Rien à part des flashes obscurs, des voix, celle de ce crétin aux cheveux rouges surtout, et... cette fille aussi. Celle qu'on voit accroché à son bras depuis que vous êtes tous revenus.

Tu ne lui as pas adressé la parole depuis le bal. Il ne t'a pas fallut longtemps pour comprendre, après tout, tu étais loin d'être idiote. L'un de vous avait peut-être été trop loin (ou pas assez) dans ce jeu, sans que tu saches lequel. Pourtant, tu le savais, à présent il n'y avait plus de jeu. Il n'y avait plus rien du tout. Et tu te retrouvais à nouveau sur ton ilot de solitude. Tu te retrouvais seule sur ton trône en papier, te répétant d'un air soulagé, que tout était tellement plus agréable ainsi. Aniela n'avait pas non plus tenté de nouvelle approche. Gabriel semblait trop occuper à haïr ce type maigrichon aux cheveux noir de geai. Yugito avait visiblement décidé d'obscurcir l'atmosphère d'une aura de déprime plutôt que de venir te faire chier. Tu respirais, à plein poumon. Enfin tranquille, tes journées se réglant à tes prises de plus en plus rapprocher d'analgésiques. Tu allais bien. Tout allait bien.

Foutaise.
En réalité, tu sombrais, un peu plus à chaque pilule. A chaque sourire narquois. A chaque remarque cinglante. A chaque coup de hache que tu donnais pour briser ce pont précaire qui avait finit par te relier aux autres. Sans personne pour te lancer de bouée de sauvetage, alors que tu perçais le fond de ta barque que tu dirigeais seule. Pourquoi avait-il fallut qu'il essaye de te voir tel que tu étais, enfant apeurée et mal-aimé qui avait perdu la foi en la confiance à autrui. Pourquoi est-ce qu'elle avait tant insisté pour être ton amie, ponctuant tes longs silences de ses bavardages incessants. Pourquoi avaient-ils tous tenté d'avoir une place dans ta vie pour finalement ne pas avoir le courage de tenir jusqu'à ce que ta carapace s'écorche suffisamment pour s'effondrer. Parce qu'elle tombait, en mille morceaux et malgré la colle de ton arrogance, tu n'arriverais jamais à être comme avant. Et tu les détestais. Pour avoir tenter sans vouloir réussir.

Moi, je ne te laisserais jamais et tu ne serais plus jamais seule. Tu pourras prendre ta revanche sur ce monde...

Les mots avaient toujours été là, mais tu avais presque l’impression que ta conscience avait prit la voix de quelqu’un. Quelqu’un qui te soufflait son venin au creux de ton oreille, t’incitant à croquer une pomme, un fruit de connaissance comme dans un mythe trop connu. Tu avais toujours cette voix qui résonnait par moment, quand tu étais seule comme maintenant. Tu n’arrivais pas à reconnaître cette voix. Enfin, si mais tu ne savais pas à qui elle appartenait. Et elle revenait, encore et encore, à chaque fois que le silence t’oppressait comme un bourdonnement inaudible. Parfois, trois cachets suffisaient à la faire taire, parfois, tu aurais pu vider le flacon que ca n’aurait rien fait.

Alors tu te drapais de ton arrogance, feignait l’indifférence. Et tu avançais doucement mais surement sur un chemin qui n’était pas pavé de bonne intention mais qui, tu en étais sure, tu mènerais surement au même endroit. Mais après tout, qui s’en soucierait ?

Pour le moment, c’était sur le lit de l’infirmerie qu’il t’avait conduit, alors que tout le monde crachait ses poumons par un froid polaire à l’extérieur, ce silence brisé par l’infirmière qui parlait avec un autre élève. Pour cette fois, tu ne dirais rien, allongé la tête au pied de ce lit trop bien fait, tes pieds tapant l’oreiller dans un rythme régulier.

Tu te sentais légère à cet instant. Portée par l'ambiance éthérée qui te donnait normalement mal au cœur, tu laissais un maigre sourire sur tes lèvres, les yeux fermés alors que tu n’écoutais pas un mot de ce qui pouvait se dire à coté, te contentant de fredonner un air que tu avais en tête. Tu avais presque l’air de bonne humeur. A moins que ce ne soit simplement l'effet de ton excès d'analgésique matinal…
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Dim 9 Déc - 20:18

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Il ne savait pas. Il avait en ce moment seulement envi de se vider la tête, espérant sûrement trouver quelque chose ou quelqu’un qui puisse l’aider à se changer les idées. Dimitri parcourait à petits pas comme à son habitude les couloirs, cherchant une âme amicale. Mais bon… il ne rêvait pas. Il sortit son paquet de chips de sa veste, l’ouvrit dans un craquement d’aluminium qui résonna dans le couloir, vide. A quoi bon chercher de l’amitié chez des personnes qui ne veulent pas de vous ? D’un côté il trouvait cette question toute pleine vérité, puisqu’il aimait être seul, mais d’un autre côté il était aussi de ceux qui aiment chercher cette présence qui rassure, qui puisse aider à se relever, à oublier. Pas de l’hypocrisie, non ça il n’en voulait pas tout simplement, il détestait. Il cherchait quelqu’un qui puisse lui cracher au visage si ça lui plaisait.

Il fourra son main dans la bouche du paquet, en ressortit une bonne chips salée qui croqua en savourant chaque bouchée. Il aimait manger, mais pas trop non plus. Mais il mangeait tout de même tout le temps et il ne grossissait pas, un problème selon l’infirmière qui était intriguée. Elle lui avait d’ailleurs demandée s’il était possible qu’il vienne à l’infirmerie pour faire une prise de sang. Manger sans grossir était comme une addition sans résultat croissant. Cette idée lui fit sortir un sourire.
Il continua de marcher dans les couloirs silencieux où résonnaient ses pas, pensant toujours à divers sujets. Son frère par exemple. Que faisait-il avec leurs parents ? S’en voulait-il de lui avoir mentit ?
Oui, il se posait toutes ces questions sans pour autant en trouver les réponses, comme ces questions philosophiques auxquelles on chercher des explications dans raisons. Seulement là il n’avait qu’une vie pour y penser et personne avec qui en parler.
Avait-il vraiment dit personne ? Il oubliait qu’il parlait à sa télé ou à sa console de jeu. Oui, il avait l’air un peu fou quand il faisait cela, mais il était seul dans sa chambre, encore une fois, et après tout, il faut bien vider son sac parfois.

Dimitri parcourut les derniers mètres jusqu’à la porte de l’infirmerie jusqu’à ce qu’il entende un soupir. Il s’arrêta. Le silence s’installa avec l’arrêt de ses pas. Il n’y avait aucun bruit. Il avait entendu des bruits comme d’habitude. Il secoua la tête, se prenant pour un fou. Il prit la poignée dans la paume de sa main et commença à tourner quand il entendit des bruits creux, comme si l’on tapait sur un matelat ou quelque chose comme ça. Il fit grincer la poignée, voulant en avoir le cœur net, après tout, il n’était pas vraiment fou, pas à ce point. Certes il mangeait sans cesse pour éviter de se transformer en chien et avait donc une allure de fou avec son paquet de chips constament à la main. Mais non, il n’était pas. Il secoua encore la tête, se moquant de lui-même. Il ouvrit la porte et passa la tête. Personne à gauche, personne en face et … quelqu’un à droite. Ou plutôt quelq’une. Dimitri se sentit rougir jusqu’à la plante de ses pieds. Une fille magnifique, allongée sur le matelat de l’infirmerie, attendant sûrement l’infirmière. Quelle perspicacité tout de même il avait…
Il l’observa quelques seconde, puis décida de se jeter à l’eau.

Seulement voila, une fois entré dans la salle, face à elle et son regard surpris il ne savait pas quoi dire. Il décida donc de faire la chose la plus stupide au monde mais la plus logique qu’il eut trouvé, dire la première chose qui lui passait par tête. Il tendit donc son paquet dans sa direction.

« Tu veux des chips ? »

Il aurait bien préféré se transformer en chien, cela aurait vraiment été préférable.



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Mar 11 Déc - 21:43


Light's gone, day's end

La tête posée sur tes bras, les yeux clos, tu profitais du calme ambiant. Même la vieille pie avait finit par râler d’un souci à propos de son stock d’anti-douleur avant de quitter la pièce. La seule chose qui rythme le fil des secondes qui s’écoulaient silencieusement, était le bruit de tes pieds nus qui tapait l’oreiller. Actuellement, il y avait très peu de chose qui aurait pu gâcher ce moment. A vrai dire, il n’y avait qu’une seule chose qui aurait pu tout fiche par terre et, comme on pouvait s’en douter, cette chose arriva.

Les yeux toujours clos, le balancement de tes jambes ralentis alors que la porte s’ouvrait dans un bruit discret mais perceptible, jusqu’à s’arrêter complètement. Quelle plaie, pensas-tu dans un vague grognement qui sembla être couvert par un bruit d’aluminium froissé. Dans un soupir, tu finis par ouvrir doucement les yeux pour te redresser lentement en fixant l’intrus qui avait interrompu ce moment si parfait et paisible. Une sensation que tu n’avais pas ressentis depuis longtemps et que tu ne retrouverais surement pas de si tôt. Etait-il réellement utile de préciser, du coup, que tu n’étais pas d’une humeur particulièrement amicale ? Non, pas vraiment. D’ailleurs, ce n’est pas non plus comme si tu étais du genre à être d’humeur amicale. Parfois, magnanime à la limite, sardonique le reste du temps. Mais amicale, jamais.

A peu près aussi grande que lui, assise bien droite sur ce lit blanc, tes cheveux lâchés autour de toi, tu le fixais en silence. Est-ce qu’il allait finir par dire quelque chose ou bien est-ce qu’il comptait passer toute la matinée à te regarder avec cet air idiot et ce teint cramoisis. Finalement, avant le moindre mot de sa part, il tendit son paquet de chips, surement l’origine du bruit de froissement que tu avais entendu plus tôt, dans ta directement avant de lâcher comme si c’était la chose la plus normale qui soit, la demande la plus incongrue qu’on est pu te faire.

Ca n’aurait pas été aussi navrant, tu aurais presque pu ouvrir la bouche dans une expression coite de stupeur. Mais tu te contentas de regarder un bref instant son paquet de lamelle de patate salés avant d’hausser un sourcil.

« C’est une plaisanterie ou tu es juste stupide ? »

Le fouet de la réalité venait à nouveau de frapper. Tout aussi aguichante que pouvait l’être ton apparence, ta verbe acide avait eu vite fait de faire fondre le moindre espoir ou sympathie que ce garçon pouvait ou aurait pu avoir à ton égard. C’était de toute façon bien mieux comme ça. Plus question de jouer. Tu étais un chat, les autres étaient tes souris. Tu ne jouerais plus, plus jamais. Non, à présent, tu allais te contenter de les bouffer, tous ces idiots qui s’approcheraient de trop près. Plus jamais tu ne les laisserais s’approcher trop près. Près au point de te toucher.

« Si tu cherches la peau de vache, elle est partit se plaindre au directeur qui lui manque des cachets dans sa réserve. »

Tu n’avais pas du tout l’intention de laisser savoir que tu étais la source de ses problèmes de réserve. Et puis de toute façon, ce n’est pas comme si les soupçons pouvaient se tourner vers toi. Personne ne savait que tu avais besoin de ces analgésiques. Enfin, presque personne.

Cet intrus te donnait mal au crâne rien qu’avec sa présence. Tu poussas un nouveau soupir avant de lever les yeux vers le brun qui devait se sentir bien bête avec son paquet de chips à présent. Et bien tant pis pour lui, il serait ta première victime de la journée. Ca lui apprendrait à troubler la sérénité des autres avec de la nourriture aussi grasse que douteuse.
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Mer 12 Déc - 15:06

The A team (libre) 170693ICONDimitri1 The A team (libre) 951745ICONDimitri2



Débile, idiot, il ne trouvait pas encore d’autres mots pour décrire ce qu’il était pour le moment mais cela tournait bien autour de tout ça. Il venait de se prendre une magnifique gifle psychologique et se demandait à présent ce qu’il pouvait bien faire là, le paquet de chips encore tendu dans la direction de la fille. Oui, il venait de planter. Il se commençait à se parler à lui-même dans ces moments où le temps semblait s’arrêter, et une seule question lui vint à l’esprit : Pourquoi je tombe toujours sur des cas comme ça ?

Et à vrai dire il ne le savait pas. Malédiction ? Il commençait à y croire de plus en plus, mais bon, quand même… Non il débloquait. Il ferma les yeux un instant, faisant un reboot après ce magistral K.O, et se contenta de répondre simplement aux deux questions.

« Euh… non je ne suis pas stupide et… je viens pour faire une prise de sang… »


Il ne prononça que ces mots, devinant que s’il en disait davantage il se prendrait encore un revers de gifle. Il se contenta de jeter son paquet de chips encore à moitié plein, soudainement dégouté de son contenu et cela pour le première fois de sa vie, fit une légère grimace et chercha une chaise. Manque de bol, la seule qui se trouvait ici était à côté de la porte et donc bien sur, en face du lit d’infirmerie et donc en face de l’inconnue. Quelle chance…

Il s’affala quand même dedans, observant les alentours avec silence gêné. « Le silence en dit plus que des mots », oui il pensait bien que c’était ça le proverbe, de manière plus ou moins précise.
Son regard voyagea dans toute la petite salle, scrutant chaque détail, même s’il connaissait cette pièce comme sa poche à force d’y être allé pour demain ou sécher quelques cours, notamment celui de pratique de don. Son regard s’arrêta sur l’inconnue, encore. Et cette fois il ne se mit pas à rougir… pourquoi ?... il ne savait pas trop, peut être parce que cette gifle mentale l’avait refroidit ou alors parce qu’il avait été surpris lors de son entrée. Mais bon au final il recommença à l’observer, non pas la dévisager, l’observer, bandes de voyeurs.

Elle avait les cheveux gris-blanc, des yeux au reflet rouge, un corps fin, la peau blanche comme la neige… Et ça y est il repartait déjà dans son délire. Il cligna des yeux pour se reprendre et pensa soudainement qu’il ne devait pas être le premier à flasher sur elle. Certes, elle était belle, mais le ton tranchant qu’elle lui avait fait entendre, il le connaissait. Il avait le même lorsqu’il était énervé. Les paroles d’une personne seule, qui en assez d’être mise à l’écart ou utilisée comme un paquet de mouchoir : quand tu n’en as plus besoin, zou, tu jettes.
L’avait-il gêné dans sa solitude, dans ce moment qu’il appelait tranquillité ? Un fin sourire naquit au coin de sa bouche. Bien sûr que oui, qu’il était bête.

Il avait beau essayer d’aller vers ceux qui étaient seuls, il se faisait toujours rembarrer : comme pour Liara la fille aux cheveux roses et le gars aux cheveux rouges. Certes, Dimitri en avait assez d’être seul dans son coin, et il allait donc vers les autres, et cela même s’il allait se faire jeter. Il en oubliait vraiment ce que voulaient les autres.

Il se leva doucement de sa chaise, et bizarrement ne bégaya pas ou ne se mit à rougir en encore une fois. Cela devait vraiment être la surprise. Il s’approcha de la porte et baissa doucement la poignée qui se remit à grincer. Puis, avant de l’ouvrir, il tourna la tête, le soupir qu’il avait entendu laissait bien voir ce qu’il pensait.

« Je vais attendre l’infirmière dehors, au moins tu seras tranquille. »

Il pria toutefois intérieurement qu’elle lui demande de rester, mais ne rêvait tout de même pas trop, il y avait de grandes chances pour que la journée soit longue.


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Sam 15 Déc - 16:40


w a s t i n g

Tu le voyais bredouiller quelques vagues explications dont tu te foutais complètement. La question avait été parfaitement rhétorique, si bien que tu haussas vaguement le sourcil quand il t’expliqua qu’il n’était pas stupide. Oh, really ? Une part de toi aurait bien laissé un éclat de rire sarcastique au possible franchir tes lèvres mais tu n’en fis rien. Il enchaina sur la raison qui l’avait amené ici, ce qui était vraiment le dernier de tes soucis. Il aurait bien pu avoir juste envie de faire une sieste ou être entrain de faire une attaque cardiaque, ca ne t’intéressait pas le moins du monde.

Contrairement à ce que tu avais initialement prévu, il ne tourna pas les talons et alla même jusqu’à s’assoir tranquillement sur une des chaises de l’infirmerie. Tu poussas à nouveau un profond soupire désespéré avant de croisé son regard qui était fixé sur ta personne. Et bien quoi ? Il n’avait jamais vu une albinos de sa triste existence ? Il fallait s’en remettre. Il avait vraiment idiot, à s’agiter sur sa chaise. Regarder ailleurs, sa bouche bougeant discrètement dans de légère moue qui trahissaient d’intense réflexion qui, à ton sens, ne devait pas voler plus haut que les pâquerettes.

Tu finis par t’étirer pour descendre du lit, un léger frisson remontant ton échine quand la plante de ton pied nue entra en contact avec le sol glacé. Au même instant, il se levait pour rejoindre la porte en te tournant le dos. Où est-ce qu’il pensait aller comme ça ? Tu n’avais même pas commencé à jouer encore. Il t’avait déranger et avait, par sa simple présence, chasser ta bonne humeur. Maintenant, il allait falloir qu’il assume. D’un simple geste de la main, tu claquas la porte à l’aide de ton don, un mince sourire se dessinant sur tes lèvres, pas le genre de sourire qui donnerait envie de rester enfermé avec toi dans une pièce comme l’infirmerie.

« Qui t’a permis de me fausser compagnie ? »

Tu détestais cette pièce lorsque tu n’y étais pas seule. Parce qu’elle était bien trop chargé en souvenir. Tu avais presque besoin de compenser, d’être aussi odieuse que possible. Haïssable à l’extrême. Comme pour contre balancer la mémoire des murs immaculés.

« J’étais tranquille et presque de bonne humeur, tout à l’heure. »

Tu avançais tranquillement vers l’évier, sortant un flacon de ta poche avalant deux comprimés avant de te servir la moitié d’un verre d’eau pour chasser le gout amer de ta langue. Adossée contre le meuble, tu observais ce type. Sa tête ne te disait strictement rien. Surement un allemand. Tu ne connaissais pas tout les élèves de Synchronicity mais il n’y en avait pas beaucoup qui ne te connaissait pas, ou du moins, très peu qui aurait l’idée complètement absurde de te tendre un paquet de chips pour entamer la conversation -voir pour entamer la conversation tout court-.

Tu l’observais quelques instants avant de faire légèrement claquer ta langue dans une expression de mécontentement. Il était d’un ennui profond avec un manque de répondant affligeant. Pourquoi est-ce que tu n’arrivais plus à t’amuser de ce genre de petit jeu ? Tu n’avais qu’une colère sourde qui semblait gronder au fond de toi, une colère qui faisait légèrement tremblé le verre poser sur le plan de travail contre lequel tu étais appuyé.

« Tu es d’un ennui mortel… »
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Sam 15 Déc - 21:17

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La porte s’était refermée, et cela sans qu’aucun courant d’air ne survienne. La fille avait tout simplement fait un geste de la main et le claquement avait été presque immédiat. La manifestation d’un don. La porte avait claquée sur son nez, il venait de faire un pas en arrière, presque un saut, surpris. La fille de plus en plus bizarre lui demanda ce qui justifiait qu’il lui fausse compagnie, et lui annonça qu’il était ennuyeux. Quelqu’un avait répondu à sa prière certes, mais il ne la voyait pas s’exaucer de cette manière.

Debout, pieds nus, la fille l’observait, s’ennuyant. Oui il le savait il n’était pas d’un tempérament joyeux ou bavard, surtout lorsqu’il est stressé, pas comme avant…
Il l’observa, se demandant bien ce qu’il allait se passer, puis s’aperçut rapidement qu’il n’en avait presque rien à faire. La seule chose qui le hantait était : pourquoi toujours tomber sur des personnes instables ou tortionnaires ou solitaires…

Il ne trouverait certainement pas la réponse alors il se contenta de s’avancer vers la matelas de l’infirmerie et s’y posa. Un matelas moelleux, encore un peu chaud par la présence de la jeune fille. Il l’observa de se demanda s’il ne l’avait pas vue quelque part déjà. Peut être… Elle continuait de l’observer aussi, se rendit au lavabo et sortit quelque chose de sa poche et en sortit quelques cachets ou comprimés qu’elle prit avec de l’eau, une bonne rasade, puis elle pose la verre, continuant de l’observer. Le verre qu’elle venait de poser sur l’évier tremblait, agité par une force invisible.

« De toutes façons je devine que quoique je dise, tu t’en prendras à moi. Et puis parler, c’est un truc que je n’aime plus trop. »

Il continua de l’observer, sentant qu’il venait peut être de lui déclarer la guerre, mais ça il s’en fichait. Peu importait, il était coincé ici et alors ? Cela n’allait en rien servir de tenter de sortir vu la manifestation du don de la fille qui surpassait de loin le sien.
Il ne savait pas trop quoi faire mais décida quand même d’essayer de parler puisqu’elle voulait avoir un divertissement.

« Tu me connais surement pas, en même temps je suis toujours dans mon coin, moi c’est Dimitri Revmir, Dim’ si tu préfères. Mais je m’attends pas à ce que tu me répondes mais à ce que tu me claches bien sur ou que tu cherches à me casser en deux. »

Il prononçait ces paroles en affichant un sourire franc. Il n’avait rien à perdre. Étrangement, tout sentiment de peur ou de malaise venait de s’envoler. Seul restait son instinct canin qui lui murmurait de ne pas trop se fier, mais qu’il ignorait comme à son habitude. Il en avait plus qu’assez de son don, qui l’avait exilé de sa famille. Et si il discutait avec tout ce monde, même s’il s’en prenait plein la tête, c’était bien pour s’en créer une deuxième. Il enviait ces personnes qui se regroupaient entre elles, il les haïssait presque même, mais se contentait de garder cette douleur sourde.

« Ça fait du bien de se défouler sur quelqu’un ? Ça fait partir la douleur ? »

Il avait posé la question de manière assez franche, il voulait en connaitre la réponse. Est-ce que cette franchise s’était lue sur son visage ? il ne le savait pas. Il remarqua juste que la fille prit la question avec surprise, comme si elle avait été prise au dépourvu.



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Dim 16 Déc - 13:26


Check mate

Pour un imbécile, il comprenait vite. Enfin, plus ou moins. Tu fis légèrement claquer ta langue, levant les yeux au plafond quand il commença à se perdre dans un discours aussi inintéressant qu’inutile. Une présentation, une petite remarque humble du masochiste qui tend la joue et cette grimace désagréable qui s’étendait sur tout le bas de son visage. Tu détestais voir les gens sourire comme des idiots, comme si le monde ou la vie méritait qu’on lui sourit aussi largement.

« Pour quelqu’un qui n’aime pas parlé, tu es bruyant. »

Ce n’était pas tant cette diarrhée verbale qui t’avait agacé mais surtout cette résignation et cet optimisme répugnant qu’il avait d’afficher sur le visage. Celui de l’espoir qu’un jour, les choses pourront s’arranger. Ce genre de personne, tu les connaissais. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne se mette en tête de croire pouvoir te comprendre, d’essayer de te remettre sur le droit chemin de l’amour d’autrui et de t’alléger de ce poids imaginaire de ta solitude et de ta colère envers le monde. Tu les connaissais par cœur ces discours, sincère mais complètement ridicule. Cette manie de généraliser un état ou un fonctionnement humain te donnait envie de vomir. Comme si l’on pouvait expliquer le comportement humain avec de jolies règles qui rangerait les gens dans de belles boites soigneusement calibrées. Foutaise.

Il finit par te poser une question, la question. Tu affichas un vague air surpris, non pas par la question elle-même mais parce qu’il semblait vraiment croire que tu lui répondrais. Il avait posé la question avec toute l’honnêteté du monde et semblait s’attendre à ce que tu lui répondes, que tu te confies à lui, illustre inconnu avec l’intelligence d’un moineau autiste.

Comment des gens pouvaient penser que la vie se déroulait comme un film américain au scénario aussi mauvais qu’irréaliste. Dans cette vie sur petit ou grand écran, une musique mélancolique aurait démarré, tu te serais approché d’une chaise en silence, la tête baissée. Le silence aurait été un outil narratif utile. Il voulait de la fiction ? Soit, tu allais t’amuser un peu. Comme une actrice, et tu savais être excellente dans ce domaine quand il le fallait, tu avanças suivant le marque d’un plateau de tournage que tu étais seule à voir. Doucement, tu préféras l’option du bureau de l’infirmière à celle de la chaise. Tu finis par t’y assoir. Tu fixais tes pieds dans une expression pensive, comme si sa question te posait un cas de conscience. Tu ramenas une mèche derrière ton oreille, donnant l’impression de réfléchir très sérieusement à sa question, l’air un peu perdu, alors que tu ne faisais que réfléchir aux bobards que tu allais lui servir, un beau discours mielleux qui collerait à cette vision idyllique qu’il se faisait de la suite de la conversation. Juste ce qu’il fallait pour qu’il court avant de se prendre la réalité en plein gueule.

« Ecoute, je… Dimitri, c’est ça ? » finis-tu par dire, la voix plus basse. « En fait je.... Je crois que tu es la première personne qui me le demande... ». Tu détournes le regard, ta main frotte ton bras au niveau de l’épaule. Chaque mot, chaque geste est calculé dans un timing aussi parfait qu’effrayant. Finalement, tu lèves les yeux vers lui, esquissant un petit sourire triste. « Je pense que tu connais déjà la réponse à ta question… non ? »

Balançant doucement les pieds sur lesquels ton regard se posa quelques instants. Tu avais envie d’éclater de rire, de te moquer ouvertement de ce garçon dont les espoirs étaient si vivaces qu’ils s’inscrivaient sur son visage à ton petit numéro. Mais c’était encore trop tôt. Tu allais le laisser croire encore un peu qu’il avait visé un point sensible, qu’il avait réussit à se frayer un chemin au travers de ton mauvais caractère. Parce que tu t’ennuyais.

« Je crois que rien ne fera jamais partir cette douleur… J’ai envie de croire que quelqu’un… un jour… peut-être. »

Tu relèves un regard triste vers le brun et tu descends doucement du bureau. Le pas lent, hésitant, tu approches un peu du lit sur lequel il se trouve, une main levée devant ta poitrine. Au fond de toi, tu te dis que tu devrais être récompensé par un oscar pour cette prestation. Impossible de ne pas y croire.

« Tu la connais aussi… n’est-ce pas ? Cette douleur… la douleur de la solitude. Tu la connais toi aussi… hein Dimitri. »


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Mar 18 Déc - 19:18

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Il l’avait laissée parler, craignant qu’elle ne réagisse mal à ce qu’il venait de dire, d’ailleurs oui, au début elle l’avait mal pris, lui annonçant qu’il était bruyant. Mais suite à sa question son comportement avait changé radicalement… Peut être trop radicalement même. Une petite voix dans sa tête lui murmurait se méfier, tandis qu’une seconde lui affirmait qu’elle était sincère.

Un comportement mal adroit, elle avait remis une mèche de ses cheveux, chose qu’elle n’avait pas fait depuis le début de la conversation. Elle observait ses pieds en cherchant ses mots, cherchant une réponse à sa question. Les arguments, les réponses et les questions qu’elle lui donna suffirent au début à la satisfaire, créant une fine satisfaction sur son visage. Mais encore là, la question qu’elle lui posa fit naître un nouveau doute. Est-ce qu’il connaissait cela, la solitude ?
Elle, qui au début semblait si hostile, semblait s’intéresser à lui, ou du moins, en laissait l’impression.

L’expression de compréhension et de satisfaction qu’avait la visage de Dimitri s’estompa peu à peu. Oui, il le connaissait ce sentiment de solitude. Cette sensation horrible d’entendre ses pas résonner dans les couloirs, de n’entendre que sa respiration, de n’avoir qu’à se parler dans sa chambre…
Mais pouvait-il lui dire cela ? A cette fille qu’il connaissait à peine ? Elle avait apparemment soigneusement répondue à la question tout en restant un temps soit peu vague : « Je crois que rien ne fera jamais partir cette douleur… J’ai envie de croire que quelqu’un… un jour… peut-être. »

Lui n’avait pas la réponse. Il devait avouer que oui, il y avait pensé, mais il ne voulait pas, mais il voulait quand même savoir. Il restait donc silencieux un petit moment devant cette fille dont il ignorait le nom, prisonnier de cette chambre/salle d’infirmerie. Puis, au bout de quelques instants, ses lèvres remuèrent dans le vide, encore douteux, mais décida de quand même se jeter dans le piège, c’en était un.

« Oui… Je sais ce que c’est… la solitude… C’est un sentiment horrible de vide, d’exil… Mais il faut aussi dire que c’est pour moi un moyen de ne pas souffrir à nouveau. C’est le meilleur des remèdes, qui fait un peu moins souffrir que la déception. Mais il y a des fois où j’en ai assez, des moments où lorsque je vois une personne seule j’espère qu’elle me comprenne et puisse m’aider. »

ROUGE… En prononçant ces paroles à travers lesquelles il se mettait presque à nu, il était devenu rouge. Il regardait ses pieds qu’il fit balancer, honteux mais aussi heureux ce qu’il venait de dire.

Oui, il venait peut être de faire une des pires erreurs de sa vie en lui dévoilant une partie de son être, mais il ne pouvait aussi pas s’empêcher de penser qu’elle ne pouvait rien ressentir. Certes, cela devait être au plus profond d’elle, mais tout de même… Il espérait vraiment que ses réponses et question étaient sincères. Un début de sourire timide naquit au coin de ses lèvres, toujours la tête baissée

Mais malheureusement, quand il releva la tête, il croisa son regard. « La vérité est dans le regard »… qui avait dit ça ? Il aurait eu envi de tuer cette personne qui venait de dévoiler une vérité. La fille à la peau blanche avait eu durant un petit laps de temps ce regard rieur. Celui d’une personne qui se délecte de la prise de sa proie. Et pourtant, il ne dit rien…


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Lyria Sandman
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Faithbee


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Sam 5 Jan - 0:10


I will never say it...

Il s’épanchait, vidant ses pensées comme une bouteille ouverte qu’on aurait mise la tête en bas. C’était risible. Ceux qui pensaient que les pensée rose et idyllique étaient réservées à la gente féminine n’avait jamais eu le plaisir d’être dans tes chaussures et de voir ce genre de spectacle. Ca allait de cette scène, comme tu étais entrain de la vivre de quelqu’un qui pense pouvoir partager quelque chose avec la pauvre petite chose que tu semblais être à leur yeux brillant d’une blessure qui semblait te rendre désespérément humaine à leur yeux, aux situations encore plus délicieuse de ceux qui pensait pouvoir te sauver ou même songer à débuter une relation avec toi, de quelques natures que ce soit.

Cette dernière phrase qu’il avait lancé, presque comme un appel à l’aide, alors que ses joues brulaient d’embarras, tu avais du retenir un rire moqueur, sans pouvoir contenir une mince esquisse de sourire narquois. Les sous-entendus qui surnageaient de cette remarque étaient un vrai délice pour ce que tu t’apprêtais à faire. Toi qui étais déjà à terre, tu n’avais qu’une envie pour le moment : piétiner les espoirs de quelqu’un.

Il avait le regard baissé alors que tu avais finit par te retrouve à quelque centimètre de lui assis sur le lit et finalement, il se risqua à lever ses yeux vers les tiens, le début d’un sourire timide sur les lèvres qui s’envola comme de la poussière sous le vent à l’instant même où il plongea dans le rouge de tes iris. Tu ne laissais plus le moindre doute. Il était la proie et tu étais le chasseur. Tu ne le lâchais plus du regard, laissant un silence lourd et révélateur s’installer, oppressant.

Tu finis par poser doucement une main en appuie sur le lit, ton visage bien trop proche du sien, gardant cette expression carnassière.

« Et tu as cru que je pourrais être cette personne… admet le. » murmuras-tu doucement en glissant ton visage juste à coté du sien, ta voix soufflant sur son oreille avant que tu ne te recules, ton expression n’ayant pas changé d’un pouce.

« Tu es vraiment un idiot. » finis-tu par dire avant de laisser filer un éclat de rire qui claquait dans les airs avec un sarcasme d’une violence rare.

Alors que tu croisais les bras en lui adressant au final un regard des plus condescendant, tu l’observais un bref instant. Oui, il était stupide. Stupide de croire que tu pouvais ressentir de la pitié. Idiot de croire que tu avais pu penser le moindre mot que tu avais prononcé. Débile d’avoir caressé l’espoir qu’une inconnue puisse se confier même à demi-mot à un type aussi inconsistant que lui. Et tu ne pouvais t’empêcher de rire à sa bêtise. De le ridiculiser. Pour qu’il arrête de croire pouvoir aider qui que se soit. Parce que toi, tu le savais. Personne n’était capable de sauver les autres. Les gens étaient même incapables de se sauver eux-mêmes. Alors il n’existait personne capable de te sauver.

« C’est un sentiment horrible de vide, d’exil… Non mais est-ce que tu t’entends parler un peu ? Tu es ridicule. A ce stade, ne pense pas que quelqu’un pourra t’aider. C’est un retard mental ton problème. »

Tournant les talons pour retourner vers le bureau après lui avoir adressé un regard des plus méprisants, tu tournas vaguement la tête vers ton épaule pour continuer de t’adresser à lui, sans même daigner continuer à lui adresser le moindre regard.

« Les faibles devraient juste apprendre à rester à leur place. Tache de t’en souvenir à l’avenir. »

Le plus simplement du monde, tu finis par décider de rejoindre la porte. Tu avais évacué une partie de ta frustration de ne pas pouvoir profiter du calme de cet endroit et tu avais réussis à chasser les souvenirs oppressants imprimés sur ces murs trop blancs.

Maintenant, tout allait mieux. Pour toi du moins mais c’était tout ce qui pouvait t’intéresser à présent.
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Sam 19 Jan - 16:55

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Faible. Il avait déjà entendu ce mot. Six lettres qui ne cessaient de le désigner. Elle se foutait bien de lui en fait et cela ne l’étonnait même pas. Après tout, a quoi bon changer. Il allait même passer ce stade pour passer de la plainte à la pitié pour cette fille qui belle de l’extérieur n’était en fait qu’une carcasse vide, emplie de haine et de cette envie de jouir du malheur des autres.

Oui, cela le dégoutait. Cette manière dont elle venait de lui parler venait de lui faire l’effet d’un électro-choque, le remuant d’un seul et meme élan. Il comprenait même ce dicton : mieux vaut être seul que mal accompagné. Accompagné par elle ? Quelle horreur…
Satisfaite de son travail, la fille alla vers la porte d’un pas presque sautillant, heureuse surement de s’être soulagée d’un quelque poids dont elle elle venait de se détacher en se lachant sur lui.

« Après tout les cons restent cons aussi »

Il avait chuchoté ces mots et ne fit même pas attention à si elle avait etendu. Peu lui importait désormais. Une série de jurons lui remontaient à la gorge, une sensation de se vider lui tordait l’estomac. Oui, c’était cela, elle lui donnait presque envie de vomir.
Une fille pleine de beauté dont cette enveloppe n’est en réalité qu’une sorte de ruse pour vous attirer et vous achever à petits coups. Pas trop rapidement, ni trop lentement non plus.
Il en prenait note intérieurement.

Sans qu’il ne s’en aperçoive, une sorte de rictus sadique se dessina sur ses lèvres. Elle venait de le dégouter de la vie. Pourquoi ne pas faire de même ? Du moins, sa conscience restait l’un des derniers remparts à cette envie subite de se soulager de toute cette haine et rancune. Et cette fille avait été la messagère du comment s’y prendre. D’ailleurs, elle se retourna dans un dernier élan et sembla scruter son regard et ce fin sourire qui apparaissait sur son visage.
Dimitri ne prit même pas la peine de voir ce qu’elle y voyait, il avait bien des choses à faire, ou à ne pas faire comme ce cours de pratique de don qui n’était en réalité qu’inutile pour lui puisqu’il ne pouvait maitriser son don.

Il alla se poser sur le matelat et attendit patiement l’infirmière, avec pour soucis ce que cette fille venait de lui faire rentrer dans la tête. Mais bon il trouverait… il trouvait toujours



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