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 C'est un froid comme je n'en connais pas [Ani]

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Heath J. Andersen
Heath J. Andersen
Placidus


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Dim 29 Jan - 15:11

C'est un samedi après midi comme un autre. L'un de ceux où tu t'isoles, dans ta bulle, dans ton monde. Alors tu prends un livre qui traîne dans ton sac, va te mettre sous un arbre par le froid d'hiver qui vole la chaleur de ton corps. Tu as l'impression que chacune de tes articulations va se briser au moindre mouvement. Mais il n'en est rien. Ton visage rougit par le vent qui ne fait pourtant que souffler, murmurer. A peine de quoi faire bruisser les quelques feuilles qui ont survécues à l'automne. Et te voilà plonger dans ta lecture. A relire Lewis Caroll, sans ne jamais en comprendre le moindre ce sens : Pour toi cette histoire de fillette qui tombe dans un terrier n'a rien de réel. L'enfant poivre ne t'évoques rien. Et pourtant, tu t'obstines à vouloir comprendre, comment on peut jouer à la balle avec un flamant. Du givre se colle sur tes cheveux bruns. Sur tes cils. Et tu secoues la tête dans l'espoir de le faire disparaître. Il fait difficilement trop froid, pour toi qui avait l'habitude de te prélasser devant la cheminée dès que le blanc montrait le bout de son nez. Et alors que tu fermes ton livre, plus par désespoir que parce que tu l'as finis, tu découvres une silhouette qui te regardes en silence. Ton sourire, statique, irréfléchi, se trace, surtout de ton côté droit. Et tu regardes la gamine avec tes yeux verts. Tu la regardes, et sans t'en détacher, tu ranges ton livre, aussi facilement que tu l'as sorti. tes mains prennent appuis dans l'eau gelée, afin de t'aider à te redresser. Tu la dépasses facilement d'une tête. Et tu t'avances vers elle, sans lui dire bonjour. La prends dans tes bras. Trop fort. avec peut-être à peine trop d’entrain . et pourtant c'est bien toi, qui veut l'étreindre. Sans calcul ni espérance derrière. Tu la serres, un peu plus fort. Comme si tu pouvais la protéger du froid avec tes deux bras, avec ton corps. Et tu relèves la tête, légèrement penchée en arrière, pour pouvoir la voir, sans pour autant la lâcher.
    « Salut Ani'. »


Et tu souris. avant de replonger ta tête sur la sienne. De te sentir obliger de la protéger sans lui parler. Tu restes ainsi quelques secondes, sans tenter de regarder le monde qui vous entoure. Malgré quelques murmures aux loin. Tu ne veux pas les comprendre. Tu ne veux que l'enlacer, quelques secondes. Et t'en détacher. Pas de beaucoup. Seulement quelques centimètres entre vous. Tes bras lâchent ses épaules pour tomber sur ses hanches. Ne pas rompre totalement le contact. Tu veux qu'elle soit encore à porter de bras.
Et tu te dis que quand même, tu devrais la lâcher. Que certains pourraient trouver ça indécent. Alors tes mains gelées retournent dans les poches de ton pantalon, tu tournes la tête, regardant la neige à tes pieds, comme si tu avais été trop brusque avec elle, que tu voulais t'excuser. Mais rien ne sort. Tu n'as pas de raison, de t'en vouloir. Pour une fois que tu n'essayes pas d'être parfait, même si tu restes cette personne qui ne parle pas d'elle-même, même si tu restes cette personne qui aide les autre sans se soucier d'elle-même.
    « Tu devrais pas sortir, avec ce froid là, tu vas attraper froid. »


Ton regard s'est de nouveau planté dans le sien. La tendresse n'a pas disparu, mais c'est plutôt une méfiance qui domine. Parce que tu aimerais bien la protéger, parce que tes mots sonnent presque comme un ordre. Un ordre doux, certes, mais ils restent assez impératifs, comme si tu lui en voulait, de sortir par cette température, alors que toi-même, tu y restait, prêt à gelé pour un peu d'air frais.
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Aniela N. Glinczanki
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Sam 11 Fév - 21:42

Il n'y a rien à faire aujourd'hui. Personne avec qui trainer, personne à embêter, pas de plantes à s'occuper. Le grand vide, le silence, l'ennuie. Un ennemi que tout le monde connait, que l'on fuit et qui finit toujours par nous rattraper. Aujourd'hui c'est Ani qui en est victime et c'est un véritable calvaire pour la jeune fille. De plus son bras ensaucissoné dans son plâtre ne l'aidait pas à trouver une activité. S'habiller était déjà un véritable défis, prendre les cours aussi, manger, se laver. Avec la vie très réglementé de Virtus Insania, c'était un miracle qu'Ani arrive à suivre le rythme...

Soupirant pour la énième fois de la journée, Ani détacha son regard des flammes dansantes de la cheminé qu'elle fixait depuis un certain temps déjà. Il n'y avait vraiment rien à faire et personne à voir. On ne peut pas dire qu'Ani ait beaucoup d'ami en plus donc elle avait vite fait le tour des personnes avec qui elle aurait pu passer du temps. Elle aurait bien aimé voir Nikolaï mais ce dernier était introuvable, Gabriel ne lâchait plus Camille et Ani n'avait pas encore trouvé une tactique pour les séparer et Heath comme Nikolaï restait introuvable. Tournant la tête vers la fenêtre, un sourire en coin se dessina sur ses lèvres. Pourquoi pas tiens. Sortir un peu l'aérera et qui sait, elle trouvera peut-être quelque chose à faire. Par ailleurs elle ne risquait pas grand chose, l'hiver la nature était majoritairement en hibernation, elle était plutôt tranquille, et depuis l'explosion elle entendait beaucoup moins les plantes... Oui c'est décidé, Ani allait sortir, malgré ce froid qui, concrètement, polonaise qu'elle était, ne l'effrayait pas le moins du monde.
La jeune springties mit néanmoins un certain temps à se vêtir pour combattre le froid. C'est seulement lorsque l'on ne peut plus s'en servir qu'on se rend compte à quel point l'on se sert de ses bras et qu'on en a vraiment besoin pour quatre-vingt dix pourcent des actions que l'on fait dans la journée. Ainsi enfiler son écharpe jaune fut d'un réel défi, quant au manteau... Elle dû faire les yeux doux pour que quelqu'un l'aide à l'enfiler et ce non sans douleur... Un bonnet et des gants et elle était prête ! Elle se précipita dehors.

Après quelques pas dans la neige, Ani commença à désespérer de croiser quelqu'un ou quelque chose susceptible de la sortir de son ennui. Mais comme elle était persévérante et que de toute façon il n'y avait rien de mieux à faire à dans Virtus, elle continua d'avancer dans ces contrés qui lui étaient encore inconnues.
Elle eut bien raison. Cent mètres plus loin, elle aperçut une silhouette allongé dans la neige. Très intriguée, elle se rapprocha pour découvrir avec surprise et joie qu'il s'agissait de Heath. Tu avais bien envie de lui sauter dans les bras, mais tu te contentas de le regarder sans bouger. Timidité ? Gène ? Respect ? Ani n'était pas sûr du sentiment qui prédominait actuellement, mais elle ne voulait pas le déranger. Le voir la rendait déjà simplement heureuse.
Finalement, il finit par la remarquer en fermant son livre, lorsque leurs yeux se croisèrent un sourire ornait le visage ravie d'Aniela. Il ne dit rien, il l'entoura simplement de ses bras.

    « Salut Heath »


Ani resserra leur étreinte malgré les protestations de son bras. Elle était si heureuse d'être tombée sur lui que même la douleur de son bras ne l'empêchera pas de le prendre dans ses bras. Restant ainsi, immobile et silencieuse, la jeune fille avait l'impression que le temps s'était arrêté. Elle avait oublié les conditions météorologiques pourtant frisquettes. Finalement, elle sentit Heath desserrer son embrasse et ses mains descendirent sur ses hanches. Mais cela ne la gênait pas. Cela ne la gênait jamais. Elle savait que certain pourrait trouver cela inconvenant. Ceci dit, tu t'en fiches éperdument de ce que pense les autres.
Il rompt le contacte soudainement, glissant les mains dans ses poches, Ani en fit autant pour sa main valide. A voir son air, Ani devina qu'il regrettait son action un peu impulsive. Mais tu t'en fiches toi. C'est ce qu'elle était partie rechercher en sortant, une présence. Bien sûr il lui reprocha d'être dehors sous cette température, la chose fit rire la jeune springties.

    « Tu peux parler ! Et puis c'est drôle la neige... »


Et tout en disant cela, Ani donna un coup de pied dans la neige, soulevant quelques flocons. Comme pour montrer ton désaccord, comme pour faire ta petite rebelle qui défie l'autorité fraternelle que Heath représentait pour toi.
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Heath J. Andersen
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Lun 13 Fév - 18:05

Petites piques pour un grand-frère fictif. C'est comme ça que tu ressens sa petite remarque, alors tu souris, remettant ton bonnet, assez ridicule, en place. Au final, tu sais qu'elle ne t'en veut pas, de lui dire de se couvrir d'avantage, de faire attention àlalonueur de sa jupe, ou toute autre remarque complètement débile digne d'un grand-père de quatre-vingt-huit ans d'âge que tu lui assène, ça reste pour toi de la gentillesse, de la bienveillance. Même si à ton goût, certaines de tes revendications sont fondées. Tu l'attrapes par la main, avec tes gants encore humide de t'être redressé.
    « Si tu aimes la neige, il faut que je te montre un endroit. »


Tu sers sa main, doucement, pour être sur e ne pas lui faire mal, et tu ne te précipite pas comme un enfant, ni même comme un adulte qui veut montrer une belle surprise. Tu lui prends juste la main, te mettant à marcher à côté d'elle, sans la regarder. Seulement cette horizon blanche devant toi. Ce n'est qu'un endroit, très simple, des plus simples, vers lequel tu la dirige. Mais c'est là où tu vas tout le temps, lorsque il neige et que tu as envie d’être seul, que tu ne veux plus te soucier du couvre feu. En fait, c'est un peu comme un endroit bien à toi, que tout le monde peut voir. C'est là où tu amènes de fausses conquêtes. Jamais jusqu'au bout, elles n'en valent pas la peine. Ou peut-être c'en n'en vaut pas la peine. Qu'importe. Tu ne leur montre que le début du panorama. Mais le chemin est encore un peu long. Vos pas se creusent dans la neige molle, là où tout le monde ne va pas. Là où vous vous éloignez.
    « Il neigeait beaucoup, à Saint-Petersbourg ? »


La question parraitrait surement stupide, mais toi qui n'avait jamais vu plus loin que Zurich et, à l'occasion, Krabbelkäfer lors des quartiers libres, tu te révélais curieux d'un monde. D'un endroit où tu espérait un jour aller, par simple plaisir, volatile. Par simple envie, que de ne rien glaner d'autre que le bonheur d’être ailleurs.
Tu continues de marcher, bientôt. Vous y êtes. A l'orée de la plaine. La où quelques buissons sont censés fleurir au printemps, là où se dressent que des cadavre végétaux surplombés de fleurs glacées, faite de neige ou d'eau congelée. TU n'en sais rien. Tu trouve seulement ça magnifique. Un peu comme une mortalité et une vitalité éternelle. Qui perdurent.

    « Je suis sûre que c'est un élève, ou un professeur même, qui entretient ces plantes pour en faire des artificielles. On dirait un peu qu'elles sont en cristal. Et j'ai même peur de les brisées en soufflant dessus. »


Tu n'avais pas pensée à son amour pour les plantes. Ou plutôt, sa fusion avec elles, tu voulais juste lui montrer cet endroit, par le côté artistique. Par le côté irréel. Qui faisait sortir de ce monticule blanc que devenait le monde en hiver, de cette chose glaciale qu'on subit jusqu'au printemps, quelque chose qui savait t'émoustiller l'esprit, te mettre à sourire, plein de chaleur.
Alors tu ne détaches pas ton regard de ces fleurs de glace, les joues encore rouge du froid, tirant ton bonnet un peu plus bas sur ton front.
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Aniela N. Glinczanki
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Lun 5 Mar - 9:56

Aniela se laissa tirer par Heath, très intriguée par ce qu'elle allait découvrir, à chaque pas son excitation grandissait. Elle était comme une enfant la veille de noël. Il avait titiller sa curiosité, et voyant qu'ils quittaient les sentiers pratiqués, elle devinait qu'il l'emmenait dans un endroit bien particulier dont peu de personnes connaissaient l'existence. Mais il allait partager son secret avec elle. Un secret de frère et soeur. Une complicité qu'elle n'avait que trop peu de fois ressentie avec son frère de sang. Une complicité beaucoup plus présente avec lui. Une complicité qui vous unissait. Le paysage blanc que les deux jeunes traversaient émerveillait Aniela, pourtant de la neige elle en avait vu, en Russie et chez elle. Mais lorsqu'il neigeait, les plantes étaient encore plus calme. C'était apaisant. Par ailleurs avec tous les évènements récent, Ani n'avait pas eu l'occasion de sortir beaucoup. Cette petite balade lui faisait un bien fou, physiquement comme moralement.

    « Oh oui. Beaucoup plus qu'ici même. Enfin il faisait plus froid plutôt. Mais je suis habituée à un climat pareil, chez moi le temps est assez similaire. J'suis pas trop dépaysée par ça... »


Synchronicity lui manquait... Vraiment. La vie était tellement dure ici, elle n'aimait pas cette école. C'était trop stricte pour Ani qui vivait dans son monde. Les libertés de son école lui manquait. L'innocence de Synchronicity lui manquait. Ces amis lui manquaient terriblement. Le deuil était trop dure, ce n'était pas quelque chose qu'on était censé vivre. Parfois Ani se demandait ce qui lui serait arrivée si elle n'avait jamais eu son don. Mais quand elle y pense, les perspectives qu'elle envisage sont loin d'être plus joyeuse. Être loin de la maison, voilà ce qui l'importait, même si sa famille lui manquait. Il valait mieux qu'elle soit loin.

Finalement, ils arrivèrent enfin à destination et ce que vit Ani lui coupa le souffle. Le spectacle était tellement merveilleux. Ces fleurs de glace, en plus d'être magnifique, laissaient raisonner un chant merveilleux, aussi clair et pur que celui d'un cristal. Ce chant était semblable à celui qu'elle écoutait enfant. Ani était incapable de détacher son regard de ce tableau, écoutant cette douce mélodie qui résonnait dans sa tête. Personne ne pouvait comprendre cette symbiose qu'Ani avait avec la nature. Symbiose qu'elle n'appréciait pas toujours. A dire vrai, elle adorait l'hiver et la neige car la nature l'agressait beaucoup moins. Mais aujourd'hui l'entendre était un véritable bonheur, une chose qu'elle n'avait pas pensé depuis des lustres.

    « C'est magnifique et si... fragile. »


Heath savait ce qu'elle aimait. Il savait toujours comment lui remonter le moral, comment s'occuper d'elle, comment l'aider. Il savait comment lui faire plaisir et Ani le voulait aussi. Elle avait appris, grâce à son don, qu'Heath venait souvent ici. Elle voulait lui faire partager ce qu'elle entendait. Ce n'était pas simplement beau à voir, ça l'était aussi à écouter. Doucement, elle attrapa la main droite de cette personne qu'elle considérait comme un véritable frère. Cette dernière était encore recouverte par son gant humide, mais Ani ne fit rien de plus, elle connaissait son don et ne voulait pas le forcer. Le sien était très difficile à contrôler, de quoi rendre fou n'importe qui si l'on ne réussissait pas à gérer l'intensité du pouvoir.

    « Je ne veux pas te forcer. Mon don n'est pas très agréable habituellement... Mais là je... C'est vraiment magnifique. Il faut que tu les écoutes. Les plantes chantent avec ces fleurs. Je veux partager cela avec toi. »

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Heath J. Andersen
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Lun 5 Mar - 22:34

Tu aimes. Tu aimes qu'elle s'extasie devant ces choses qui peuvent paraître futiles. Tu aimes ces fossettes aux coins des lèvres. Tu aimes la délicatesse avec laquelle elle te fait comprendre que tu as eu raison de l'amener ici. Tu aimes la savoir heureuse. Pas de cet amour; passionnel et charnel. Non, non. D'un amour protecteur dont tu ne diras rien. Tes seules manifestations de cette affection sont des gestes comme ceux-ci. Au détour d'une mise en scène, tu voulais qu'elle se sente bien. Même si c'est surfait, même si tu aurais pu le lui dire. Même si tu aurais pu etre comme de nature. A t'allonger dans cette étendue blanche en fixant ce cristal végétal. Mais non. Tes phrases ne laissent pas entendre à quel point tu es amoureux de cette place. A quel point tu as envie d'y rester, et parfois même, d'y arrêter le temps. A la place de ça, tu te dis, tant mieux. Tant mieux, je l'aurais fais sourire. A la place de ça, tu fixes toujours droit devant toi, ce chef-d'oeuvre de la nature. Il ne te faudrait pas trop de proximité. Même avec elle. Même avec cette famille imaginaire.
Puis tu sens son gant humide attraper ta main. Tu as un spasme de recul, comme tirer de tes rêveries, de tes pensées. Tu regarde alors vos mains jointes qui ne se touchent pourtant pas. Et tu l'écoutes. Elle a l'air si innocente comme ça. A vouloir ne faire partager que les bonnes choses, jamais les mauvaises. Elle a l'air. Elle a l'air tellement naturelle. Tellement elle. Que tu souris. Comme d'habitude. Que tu souris, te permettant de prendre sa main dans les tiennes, de soulever, de quelques centimètres seulement, sa manche. Juste le temps que ton indexe quasiment gelé touche sa peau gardée au chaud par toutes ces épaisseurs.
Tu ne la regardes plus dans les yeux. Non. Tu ne regardes plus rien. Tu relâches sa main. Et tu fermes les yeux. Elle parlait de magnifique. Tu entends l'extraordinaire. Sûrement parce que tu n'es pas habitué, à confondre toutes ces voix auxquelles tu restes habituellement sourd.

Tes yeux se plissent d'avantage. Comme si tu avais mal. Tu ne comprends pas. Ce n'est au début qu'un brouhara sans nom, pour que d'un coup, tout s'éclaircisse. Quelques notes, comme des murmures au début d'un opéra. Quelques chant, sans que tu n'en comprenne le sens. Et pourtant, tu passes à côté de tout. De la plus grande partie tout du moins. Tu en es persuadé. Et pourtant tu te sens déjà comme envolé, dans un paradis interdit au commun des mortels. Tu te sens comme un enfant, la tete dans les nuages, qi ne comprends rien à son imagination débordante.

Alors tu rouvres les yeux sur ton amie. Ta défense est baissée, temporairement. Un enfant ne se demande pas, ce que les autres vont penser de lui. Un enfant ne veut que profiter d'un quelconque bonheur. Ta voix tremble. Tu bégaies presque.
    « Je... C'est... Est-ce... Est-ce que t-tu peux... m'aider...? »


Un léger silence entoure ta question. Tu ne sais pas vraiment comment formuler ça. Et tu sais que tu es au bord des larmes, sans trop savoir pourquoi. Sûrement parce que tu ne te montres jamais faible, et, que de ne pas te surjouer toi-même, tu laisses tout ce que tu n'as jamais laisser s'échapper devant quiconque sorti.
    « Est-ce que tu peux me dire... Ce que je dois écouter...? Et ce qu'elles disent... S'il te plait. »


C'est dans un murmure. Presque éteint contre la neige? Tu la regarde. Dans ses grands yeux. Tu la dévisages presque, sans t'en rendre compte. Tu déglutis. Nerveux. Tu as peur qu'elles te dises non. Tu as peur de rester dans l’ignorance de cet endroit que tu croyait tant connaître. Tes mains se cherchent avant que tes doigts s'entremêlent. Tu as cette étrange imique. De ne sourire que du côté gauche, avec des yeux qui ne regardent que les siens. Sans aucune envie de rire. C'est la première fois que tu es comme ça. Mais tu ne t'en rends pas compte Tout ce qui t’obsède c'est ce chant dans ta tête.
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Aniela N. Glinczanki
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Lun 30 Avr - 18:35

Il avait accepté. Ani était ravie. Pour la première fois, elle allait partager véritablement ce qu'elle percevait avec quelqu'un d'autre. Et pas n'importe qui. Après tout c'était Heath. Du moins si ce dernier réussissait ce qu'elle-même avait vraiment du mal à faire elle-même, contrôler son don. Dès lors qu'Ani sentit les doigts d'Heath toucher délicatement sa peau nue, elle eut une étrange impression. Alors qu'il tentait d'assimiler tout ce qu'il découvrait, Ani se fit la réflexion que c'était bien la première fois qu'elle voyait cette personne qu'elle considérait comme son grand frère aussi désorienté. Elle savait que c'était particulier et qu'il était difficile de percevoir ce que l'on voulait exactement. Elle même était souvent envahie et dépassée par son don. Mais d'habitude c'était lui qui la protégeait, qui lui disait où aller, qui lui disait quoi faire. Cette inversion des rôles était une expérience étrange mais plaisante. Même avec son véritable frère elle n'avait jamais vécu cela, ceci dit, si vous lui demandiez, Ani vous répondrait qu'elle n'avait rien vécu ni partagé avec son frère. Même-ci cela est totalement faux. Ani pris délicatement la main d'Heath, la serrant, elle ferma les yeux et l'invita à en faire autant.

    « Concentre-toi sur ce que tu veux. Les fleurs. Penses à elles, visualises-les. Concentre toi bien sur cela, pour qu'aucune autre pensée viennent te troubler. »


Ani elle, entendait clairement le chant pur de la nature, et c'était grâce à Heath. Elle n'en avait pas entendu d'aussi harmonieux et beau depuis si longtemps, et c'était grâce à Heath. Elle espérait vraiment qu'il réussirait à percevoir ce qu'elle entendait. Elle savait que c'était difficile, qu'on pouvait se sentir perdu. On ne peut pas être habitué à entendre autre chose que sa propre pensée... et si c'était le cas il vaut mieux vous inquiéter. Bref, Ani comprenait parfaitement la détresse d'Heath, mais cela lui faisait tout bizarre aussi. Elle avait tellement l'habitude qu'il joue le grand frère avec elle qu'elle n'aurait jamais cru le voir ainsi un jour. La jeune polonaise était très heureuse.

    « Merci Heath... Que ferais-je sans toi. »


Soudain ton sourire disparaît. Tu avais dis la même chose à Nikolaï, mais il avait lâché ta main pourtant. Tu avais dis que tu ne devais pas être autant touché par cela. Il était revenu pour toi, mais tu te sentais encore trahie. Il t'aime Ani, il t'aime beaucoup. Alors quoi ? Tu es encore jalouse. Comme toujours. Car c'est le sentiment qui t'as élevé. Tu as beau essayer de le cacher sous ta naïveté et ton insouciance, tu n'en restes pas moins très jalouse et possessive. Alors peut-être que tu es jalouse de cet Aurelian. Tu n'avait pas imaginé un seul instant que Nikolaï puisse t'oublier pour quelqu'un d'autre lorsque vous étiez tous les deux. Et tu lui avais promis de trouver ce mystérieux garçon, mais tu ne voulais pas le voir, il t’effraie, tu as peur que Nikolaï t’oublie de nouveau.

    « Dis Heath, tu ne m'abandonneras pas hein. Je t'aime beaucoup tu sais ? Tu es vraiment comme le frère que j'aimerais avoir...  »


Ani serrait la main d'Heath dans la sienne, mais elle regardait droit devant elle. Elle détestait se sentir abandonné... Mais elle savait qu'actuellement Nikolaï ne faisait que penser à ce garçon et elle n'arrivait pas à l'accepter...


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Lun 30 Avr - 21:43

Tu l'écoutes, suis ses instructions à la lettre pour comprendre le chant merveilleux qui semble désormais t'englober, te dévorer d'une façon presque agréable. Et pourtant tu sursautes, tu as quelques spasmes. Ta main attrape le gant d'Aniela. Tu veux la garder près de toi pendant cette expérience. Pendant cette symphonie qu'elle te partage. Le monde est noir sous tes paupières. Le monde n'existe que par son gant humide dans ta main gelée. Le monde n'existe que par ses pensées qui ne sont pas les tiennent, explosant dans ta tête comme un feu d'artifice. Ton coeur a des ratés. Ton coeur accélère. Pendant que tes doigts se mêlent à ceux de la jeune fille. Tu déglutis. Une fois. Savourant tout ce qui n'a pas de goût. Tu inhale le froid, le gel, à grand poumon. Comme si tu étais l'une de ces fleurs de cristal. Comme si toi aussi, tu avais besoin d'être gelé, intérieurement, entièrement, totalement.

Puis sa voix vient atteindre les méandres de tes pensées. Elle te touche. Te brise comme si elle venait de donner une pichenette à une poupée de porcelaine. Ses mots sont pleins d'émotions. Ses mots sont pleins de cette chose que tu as perdue l'habitude d'exprimer. Tous symboles d'affection dont tu es capable est d'ouvrir une bière, regarder une vieille cassette vidéo et manger une pizza dans le salon en regardant des albums photos. Ta main se resserre sur celle de la polonaise. Tu hésites quelques instants, parce que dans le fond, tu es incapable de dire « Non, je ne t'aime pas. » Comme tu es incapable de dire l'inverse. Trop rangé dans tes apparences. Tu était pourtant au bord des larmes il y a quelques instants. Tu hésites quelques secondes avant de la regarder. Droit dans les yeux, sans faillir. Tu vas pour ouvrir la bouche puis la referme. Ce sera ta seconde étreinte. Tes doigts la lâchent. Tes bras l'entourent. Tu déglutis une fois encore. Surement elle t'entends dans ce geste de gênes. Tu as le choix. Ou la détruire en gardant ton masque, ou te détruire en disant la vérité, en t'ouvrant.

Alors tu relâche ton étreinte. Fais un pas en arrière. Toujours à la recherche de son regard. Les mots ne viennent pas naturellement. Tes mains cherchent refuge dans ton blouson. Le requiem n'arrange pas le court de mes pensées. Alors je me lance. C'est un plongeon d'un peu trop haut dans ce jardin secret qui n'appartenait qu'à moi. Si j'ai pu lui en donner la clé, autant risquer le plat.

    « Je crois que j'en serais incapable. Je ne dis pas ça pour te flatter. C'est juste. Essaye de voir. Est-ce que je t'ai souvent parler de moi ? De ma vie ? Présente ou actuelle ? Tu dois à peine savoir que je suis né en Suisse. A Zurich pour être précis. Mais. Je ne suis pas quelqu'un qui s'ouvre. Alors fait comme si je ne t'avais jamais dit ça. Je. Je peux juste te dire que je tiens à toi. »


Et tu te sens bête. Incapable de lui dire plus que ça. Incapable de lui donner une certitude. De lui dire que tu l'aimes comme une vraie soeur. Et pourtant c'est ce que tu ressens. Tu finis par détourner le regard. Reprendre tes airs quasi-impassible et lui tendre la main. Tu profite de ce concerto. Quelques derniers instants. Avant de lui proposer, le plus simplement du monde de bouger.
Tu n'as pas peur. Qu'elle te prenne la main. Qu'on te demande e que tu faisais avec elle. Tu ne répondra rien d'autre qu'un sourire. Tu diras simplement que tu l'apprécie. Mais ne révélera jamais rien de la nature de votre relation, trop intime pour être connue entre ces murs.

Tu es là. Dans cette neige blanche. A attendre la chaleur de sa main dans la tienne. Tu es là. A te sentir plus brisé que jamais. A avoir osé t'ouvrir, ne serait-ce qu'un peu. Tu te ures que ça ne se reproduira plus. Parce qu'être attaché est donné le moyen de se blesser. Tu reprendras comme avant. A l’engueuler quand elle ne se couvre pas assez. A vouloir la protéger des mauvaises fréquentations. A la prendre dans les bras quand elle a envie de pleurer. Mais tu ne parleras plus de toi. Plus jamais comme ça. Avec cette voix brisée sous des mots trop pleins de sens pour le dit insensible que tu es.



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Sam 30 Juin - 7:55

L'espace d'un instant, Ani cru qu'elle allait le perdre, ce silence qui se fit après sa question l'angoissait. Peut-être n'aurait-elle pas dû poser la question, parce que s'il ne l'aimait pas, elle préférait ne pas le savoir en fait. Ani préférait l'ignorance à la vérité, car elle savait que le pardon n'était pas quelque chose qu'elle accordait facilement. C'était plus fort qu'elle, l'immense tristesse qu'elle éprouvait quand on lui mentait la faisait tellement souffrir qu'elle avait peur de recommencer la même erreur. Ani n'aime pas souffrir. Cependant, elle senti une étreinte l'entourer de nouveau. Elle s'apaisa. Quelques instants seulement néanmoins, elle ne comprenait pas son hésitation. Bien trop vite, Ani sent les bras d'Heath la lâcher. Elle n'aime pas ça. Elle n'aime pas qu'il lui cache des choses. Elle n'aime pas son hésitation. Mais elle voit aussi qu'il est embarrasser, qu'il ne sait pas trop comment dire ce qu'il pense. Alors un peu naïvement, tu esquisses un sourire pour l'encourager à parler. Et finalement il te dit tout.

Enfin pas exactement. Tu attendais surement plus de cette réponse. Tu aurais vraiment aimé entendre ces mots sortir de sa bouche « je t'aime comme une vraie soeur ». Mais tu comprends ce qu'il veut te dire. Ani a toujours remarqué qu'Heath était assez... impersonnel. Il lui disait rarement ce qu'il aimait, ce qu'il pensait, outre ce qui pouvait la concerner, parce que dès qu'il s'agissait d'elle, il était très attentif et protecteur. Elle lui en était très reconnaissant, son adaptation à Virtus Insania a grandement été facilité grâce à lui. Elle lui doit beaucoup. Mais ignore comment lui rendre.

« J'ai pas besoin de savoir d'où tu viens pour bien t'aimer Heath, si c'est cela qui te fait peur. Et j'ai pas besoin de savoir tout des gens pour les apprécier, je préfère simplement leur présence. Normalement on ne choisit pas sa famille... Mais toi tu es spécial. Je te considère comme le frère que j'aimerais avoir et rien n'y changera. J'aime ce que tu es, j'aime quand tu me dis que je ne dois pas faire ça, j'aime quand je t'embête avec mes histoires stupide. Tu me dois rien. Alors ne te torture pas l'esprit, parce que je sais que tu t'en veux et ne me fait plus jamais peur comme ça. »

Ani arrêta son flot de paroles, parce qu'une fois de plus elle s'était un peu emballée et avait beaucoup parlé. Mais elle avait tellement peur de le perdre que ce fut plus fort qu'elle. Elle tenait tellement à leur relation, si vous saviez le nombre de fois où elle avait mis une jupe un peu trop courte juste pour l'entendre lui faire la réflexion. De la provocation. Et alors ? Elle vit Heath lui tendre la main et attrapa cette dernière sans la moindre hésitation prête à le suivre n'importe où. Tu tiens fort à lui Ani, et tu sais qu'aujourd'hui, il a fait quelque chose de très difficile pour toi. Alors tu serres fort ta petite main valide dans la sienne. Tu lui souris naïvement.

« Merci Heath... Je sais que tu t'en veux, mais je suis heureuse que tu me l'aies dit. »

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Heath J. Andersen
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Dim 1 Juil - 18:17

Tu as le droit à une tirade, quelque chose qui te fait légèrement fondre. Et tu ne sais pas comment réagir. Parce que tu es incapable de lui dire. Tu es incapable de lui dire tu es comme une soeur. En fait, tu es pas capable de dire quoi que ce soit. Les mots se bloquent au travers de ta gorge. C'est un peu la grande hésitation. Tu ne sais pas comment parler aux gens. Tes quelques phrases t'ont déjà largement suffit. Les mots qui étaient sortis de ta bouches avaient largement surpassés tous ceux que tu avaient toujours pu dire dans l'enceinte de cette école. Pourtant les chant dansaient encore dans ta tête. Pourtant tu étais encore là. A sentir sa main serrer la tienne. C'est une sensation étrange. La tête te tourne, et sûrement, ça va te hanter pendant quelques nuits. Ca va te rendre une certaine douceur dont tu avais oublié le goût. Quelque chose de dérangeant et d'agréable à la fois.

Et puis elle te dit ça. Comme si tu pouvais lui en vouloir. Pourquoi tu lui en voudrait ? Alors tu te sens mal à l'aise. Tu voudrais au moins qu'elle, elle ne le soit pas, alors tu te place devant elle, la serre contre toi et embrasse son front. Gare sa tête contre ta poitrine quelques secondes avant de lui décrocher un sourire. Entre ceux dont tu as l’habitude et les autres, les vrais. Entre ceux qui font plaisir aux autres et ceux qui te font plaisir à toi-même. Quelque chose d'un peu bancal entre les deux. Quelque chose, un peu indéfini, retranscrit par tes lèvres.

    « T'inquiètes pas pour moi. »


Petite phrase presque hors contexte. Comme si on devait se faire du soucis pour toi ? Tu es un gars banal. Sans trop de problèmes, sans une vie passionnante. Tu ne veux aps qu'on s'intéresse à toi. Encore moins que l'on s'inquiète pour toi. Tu relâche enfin ton étreinte. Ta main glisse sur son bras et tu l’entraîne. Parce que vous partez. De ton semblant de jardin secret. Les fleurs dégèleront aux printemps. Elles ont été témoins de ton ouverture, de ton coeur un peu plus mis à nu par des phrases gauches et sans réelle importances.

Ici sera scellé. Quelque part à part. Quelque part ailleurs. Comme si le temps s'y était figé avec cette couleur de cristal sur des pétales. Comme si, gelé dans un instant de détresse, le bouton que tu étais avait à demi-fleuri. Juste avant le printemps. Juste avant le renouveau.


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