Yugito Frazen
Messages : 321 Date d'inscription : 02/05/2012
Carte d'Identité Âge: 17 Don:
| Dim 13 Jan - 21:38 | |
| YOLOLOLOLOLOLO C'est un piti texte qu'on avait écrit, Heath et moi, quand on s'ennuyait, VOILI VOILOU. - Spoiler:
Tu m'avais dis qu'on vivrais heureux, tous les deux, loin de tout, tu m'avais promis : promis une autre vie, où on arrêterait de se voiler la face, où on arrêterait de fuir ; ce genre de vie, loin de la peur. Regardes ce qu'on a. Il y a toi, il y a moi. Il n'y a pas de « tous le deux » que tu m'avais promis. On n'a plus rien. Y'a plus de nous. Y'a toi, et y'a moi. Pas de toi et moi, pas de moi et toi. On a même plus confiance l'un en l'autre... Ou du moins, tu n'as plus confiance en moi. J'ai toujours tout fait, je t'aie suivie aveuglément. Et nous voilà dans cette planque. Ils nous attendent à l'extérieur. Tu m'as vendue pour ta survie. Que dois-je faire ? Envoie moi un signe. Donne moi une seule raison pour que je puisse continuer à croire en tout ce que tu m'as promis, en tout ce que tu nous as promis. Ou fait le contraire, dis moi que tout s'arrête si c'est le cas.
Et un silence. Il ne répondit rien, même pas un regard, même pas une étreinte. Le pas était révolu. Il se contenta de regarder à travers les craquelures du bois. Tu n'existais plus pour lui.
Seulement, ai-je un jour existé ?
Cette question te taraude l'esprit. Elle te dévore et te détruit. Toi qui avait pourtant tout. Amis et famille. Amour et honneurs. Ta vie était tracée, tu étais promise à un grand avenir. Mais tu as tout quitté à cause de lui. Non. Pour lui. Pour lui. Pour lui, c'est toujours ce que tu t'es dit. Au final, ce n'était pas si vrai. Tu n'avais vu en lui qu'un prétexte de t'évader de ta monotonie. De t'évader de ta vie. Et c'était ça qui t'avait fait l'aimer. L'aimer plus que tout. Tu le suivais dans ses délires les plus loufoques, tu étais tombée amoureuse de lui aussi vite que ce que tu aurais pu l'être de la cocaïne. Tu l'as aimé. Comme une drogue. Pire qu'une drogue. Tu l'as aimé à en saigner, tu l'as aimé à en crever. Et pourtant, après tout ce que tu lui as donné, après tout ce que tu as fais. Après tout l'amour que tu lui as apporté, après toute la haine que tu as combattue... tu es là, assise au sol et en face de toi, ne te regardant même pas, il est là. Il est là avec ce regard froid et distant que tu ne lui connais pas. Joue-t-il un rôle ? Jouait-il un rôle ? Quel était vraiment son but ? Pourquoi mentir ? Trop de questions te chamboulent l'esprit. Tu ne sais qu'une chose, une seule et unique chose. Il prends cet air. Que tu connais trop. Un peu grave. Presque pas assez pour la situation. Il prends cet air. Que tu connais trop. Et des larmes fondent sur ton visage alors qu'il se lève. Alors que tu vas lui crier, cette seule et unique vérité. Et aucun mot ne franchis tes lèvres. Aucun son ne s'échappe de ta gorge. Tu pleures sans bruit. Il passe la porte.
Tout est fini.
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