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| Heath J. Andersen
Messages : 463 Date d'inscription : 02/01/2012
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Jeu 3 Mai - 19:23 | |
| Depuis ton escapade dans les cachots, tu avais été obligé de refaire tes stocks de provisions, de t'en faire envoyer un peu par Harrisson aussi. Alors voilà. Tu étais là, avec tes palettes de canettes de sodas, tes paquets de chips, tablettes de chocolats et autres biscuits que tu ne mangerais jamais. Mais le pompon était quand même le paquet de dragibus que tu avais réussis à dénicher. Lui, tu le gardais précieusement dans ton sac alors que le reste était dissimulé sous ton lit, dans ta commode. Enfin, le fait est que tu avais réussis à avoir ce stock de vire qui te sauverait surement les jours où le repas ne correspondra pas à tes attentes. Enfin, te voilà, assis en tailleurs sur ton matelas. Comme ton partenaire de chambre n'est pas là, tu en profites pour ouvrir ton paquet de précieuses billes sucrées multicolores. Tout est parfait. Tu sors le livre que tu as emprunté à la bibliothèque et commence à lire les quelques mots en anglais avant que la porte ne s'ouvre. Trop tard. Ton trésor a été repéré. Pourtant, tu te comportes comme un gamin, en attrapant ton oreiller et en le foutant par-dessus ton pêcher mignon. Ton sourire s'agrandit, l'air de rien. Tu as cette facilité, à être quelqu'un de faux qui n'en a pas l'air. Tu as cette facilité, à changer de facettes en quelques secondes. Tu finis par te lever, sans plus laisser ton regard traîné vers les sucreries. Tu t'approches de colocataire entre ces murs, lui fait un check rapide en guise de salut avant d'allumer la chaîne hi-fi. C'est du Oasis. Morning Glory. Tu t'adosses alors contre un mur, le regardant, toujours ton livre dans une main. Tu espère profondément qu'il n'ira pas soulever ton oreiller, qu'il laissera cette dose de réconfort où elle est. Mais il y a peu de chances. A vrai dire, tu es persuadé qu'avant même de te répondre, c'est ce qu'il va faire. Aller vérifier ce que tu cachais. Alors tu te dépêches. Trouver quelques choses. Vite. « Ca te dis une partie de Dissidia ? » Tu sais. Tu sais qu'il aime toutes ces consoles, toutes ces hoses qui font passer le temps, et par chance, tu as une PSP avec un jeu multijoueur. Avec un peu de chance, il trouvera ton idée tellement intéressante qu'il ne pensera plus à ce qui laisse ungoût de paradis dans ta bouche. |
| | | Yugito Frazen
Messages : 321 Date d'inscription : 02/05/2012
Carte d'Identité Âge: 17 Don:
| Jeu 3 Mai - 20:00 | |
| Tu venais de quitter un groupe d'élèves quand tu entres dans la chambre, sans frapper, après tout, c'est ta chambre, on ne prend pas la peine de taper en entrant chez soi, tu faisais donc pareil... même si t'a un coloc'. Mauvais plan, tu te le répètes à chaque fois. Après tout, imagine que ton coloc' soit avec quelqu'un, hein ? Et que tu les trouvais en mauvaise posture ? Bon, t'aurait sortit une petite blague salace avant de passer dans la chambre, récupérer tes affaires et la quitter sans un regard en arrière. Non, t'aurais regardé, juste pour jeter un coup d'oeil quoi ! Faut bien voir qui c'est que tu couvres, non ?
Bref, tu entres - sans taper - et là, le mouvement vif de Heath t'attire le regard. Tu commences à le connaître, alors tu fais comme-ci t'avais pas vu, enfin, pas vraiment ! Il se lève, assez vite cependant, et met la chaîne hi-fi, coupant l'air de Nickelback que t'avais dans la tête. Il t'interroge sur ta santé, et tu ne peux t'empêcher de jeter un regard curieux au coussin sous lequel, et tu le sais, il y a quelque chose. Quoi, tu sais pas, mais t'as vraiment, vraiment envie de savoir ! Mais les mots « partie de Dissidia » te font quitter du regard ce coussin. Tu pèses le pour et le contre. Bof, après tout, t'auras le temps de découvrir ce que c'est, non ?
« Cette fois-ci ! C'est moi qui fera le plus de points ! »
T'essaies d'y croire, mais lui aussi, il aime bien les jeux vidéos, t'as jamais réussis à être au dessus de lui, sur ce jeu du moins. Tu t'installes sur son lit - parce que le tiens est en bordel, t'as pas eu le temps de le ranger un minimum - et tu tends le bras pour choper ce qui est une bouteille de coca, à moitié vide, avec presque plus de gaz, mais le coca, c'est sacré, ça se jette pas !
Il s'installe à côté de toi, pas trop proche non plus, assez prêt du coussin pour pas que tu l'atteignes si l'envie te prenait. Tu sauras ce qu'il y aura sur ce coussin, tu le sais. Pas maintenant, dans une vingtaine de minutes environ, juste le temps de lui faire baisser sa garde, de le coller un peu pour lui faire un câlin, un p'tit bisou sur la joue, et hop, c'est du tout fait !
Enfin... si t'as pas oublié ton objectif d'ici là... |
| | | Heath J. Andersen
Messages : 463 Date d'inscription : 02/01/2012
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Ven 4 Mai - 12:29 | |
| Ta diversion a l'air de faire de l'effet. Parfait. Tant que tout est en sécurité, tant que tout va bien. Son enthousiasme te fait même sourire. Alors pendant qu'il attrape la bouteille de coca qui te fait fuir depuis quelques jours, tu hausses les épaules, cherchant dans son bazar sa PSP. Quand tu la déniche, tu viens e joindre à lui, te laissant quelques peu rebondir sur le matelas. Tu ouvres le tiroir de ta table de chevet et sors la tienne. A priori, la partie peut commencer. Comme d'habitude, les chargements sont un peu long, et tu ne choisiras pas ton personnage fétiche, parce que tu es niveau cinquante avec lui. Que ça serait simplement par fair play. Alors tu lance aléatoire. Bratz. Forcément, un personnage qui doit être niveau 10, que tu n'as utilisé que le temps obligatoire et dont tu ne sais rien. Alors tu grimaces. Parce que t'as aucun équipement, parce que t'as rien qui puisse l'upper ne serait-ce qu'un minimum. Tu appuies sur start. La partie peut commencer. Pour une fois, le duel dure plus que quelques secondes. Tu te fais même battre la première manche. Il faut toujours un temps d'adaptation, tu en as conscience. Mais tu n'en as tellement pas l'habitude que tu te permet quelques jurons, par ci et là. En fin de compte, les partie s’enchaînent, et vos scores se tiennent . Ca te fais rire. Pas de ce rire à gorge déployé. Non, de ton rire, légèrement sifflé par le coin des lèvres. « Je voulais te demander... » Ta phrase laisse un doute, tu en profites pur donner un coup fatal. Tu égalise. Douze à douze. Et puis tu regardes ton colloc', comme s'il pouvait peut-être t'aider. « Tupenses quoi de Sidonie ? Tu sais, la rousse avec des gros seins ? » Question idiote, question futile. Ca vous correspond tout à fait. Bien sûr, pour toi, elle est quelque chose d'indéfinissable. Mais c'est autre chose. La question ne se porte pas sur comment tu la vois. Plutôt sur comment les autres peuvent l'observer. |
| | | Yugito Frazen
Messages : 321 Date d'inscription : 02/05/2012
Carte d'Identité Âge: 17 Don:
| Ven 4 Mai - 16:00 | |
| Douze à onze ! Tu as l'avantage, tu es fier de toi. Très fier même. Pourtant, il a l'avantage sur cette partie. Tu fronces légèrement les sourcils, t'aggripes ta manette comme si elle pouvait y faire quelque chose mais la voix de ton coloc', qui lance autres choses que des jurons à cet instant, te surprend plus ou moins. Il porte le coup fatal. Douze douze. Tu lâches un long - très long - soupir et tu tournes la tête vers lui. Il termine sa phrase. Tu restes surpris. Tes yeux s'écarquillent légèrement, tes sourcils se haussent.
« Sidonie ? »
Tu n'attends pas vraiment de réponse, c'est plutôt pour toi, que tu poses la question. Vous restez un moment silencieux, vous vous quittez du regard et tu charges une nouvelle partie, comme si ça te permettait de réfléchir. Et ton cerveau est en marche. Sidonie Schnoor. Tu l'as vu en soirée deux trois fois. Elle passe pas inaperçu après tout, elle et ses talons aiguilles qui claquent dans l'école, surtout après le petit scandale qu'elle a fait à la cantine avec Raven, du moins, toi, tu l'as remarqué... comme un peu tout le monde, non ?
« Elle est bizarre... mais cool. »
C'est vrai, tu ne lui parles pas vraiment mais t'aimes bien aller vers elle, après tout, t'aimes bien aller vers tout le monde, donc bon, puis elle, elle aime bien les câlins, donc quelques fois, ça t'arranges bien. Pas que tu te serves d'elle, non. Enfin. T'en sais rien, en fait. Tu te mords la lèvre, perds légèrement le fil de la conversation et tu envoies un joli coup au personnage de ton coloc' ! Vous vous concentrez de nouveau sur le jeu. Tu oublies presque la conversation. C'est futile. La partie est bien plus intéressante. Ton regard dévie rapidement sur le coussin et un de tes sourcil se hausse.
Oh oh ! C'est vrai, tu l'avais oublié, ce coussin. Ce fameux coussin ! Tu t'approches de Heath – pas trop non plus, il pourrait se douter de quelque chose – et tu lui donnes un léger coup de coude, le faisant rater sa manip. Treize à douze ! Tu es fier de toi. Bientôt, il sera assez concentré sur sa partie pour que tu soulèves ce coussin et déjà, des idées te traversent l'esprit. Une photo coquine ? Une lettre d'amour ? Une admiratrice ? Un sourire s'empare de tes lèvres... et disparaît bien vite. Treize treize, la partie n'a même pas duré plus d'une minute. Il rit légèrement, pas beaucoup, et toi, tu boudes.
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| | | Heath J. Andersen
Messages : 463 Date d'inscription : 02/01/2012
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Sam 5 Mai - 9:38 | |
| Tu aurais parié sur une blague, sur des dires, sur n'importe quoi plus qu'une simple phrase. Tu aurais juré qu'il finirait par te demander pourquoi tu posais cette question, pourquoi tu parlais d'elle. Tu aurais dit bien d'autre chose, mais il faut croire qu'une partie de Dissidia est sacrée. Alors tu hausses les épaules. Vous n'avez pas besoin de parler, après tout. Vos scores s'égalisent à longueur de temps. On dirait qu'il s'est bien entraîné, mine de rien. Enfin, la partie continue un bon moment. Jusqu'à ce q'il te déconcentre par un coup de coude. Tu veux égaliser, pour l'honneur. Chose qui ne tarde pas. Puis u pose ta PSP, sur le matelas, tu passes une main derrière ta tête. « T'as vachement progressé. » Ou tu deviens nul. Au chois. Tu te dis que c'est en partie à cause du personnage. C'aurait été cent fois plus simple avec Yuna ou Cloud. Mais qu'importe. Tu n'est pas un mauvais joueur. Pas dans ces circonstances tout du moins. Tu regardes Yugito, comme s'il avait quelque chose à te dire d'important, quelque chose à t'avouer. Tu fais ça parce que tu sais que dans le fond, tu donnes l'impression de t'en foutre, et que de ce fait, les gens ne te parlent pas. Puis tu abandonnes. Il est neuf heures. Ou plutôt vingt-et-une heure. C'est bientôt l'heure de e préparé. Heureusement que u n'est pas une fille, qui doit choisir la taille de sa robe au millimètre près, hésiter entre trois parfums et une dizaine de boucles d'oreilles. Heureusement que tu n'est pas une fille avec une armoire réservée à divers souliers plus ou moins hauts avec un sac assorti pour chaque paire. Non, tu prendra une chemise, qu'importe laquelle, enfilera un cardigan et partira. Tu ne sais même pas qui tu vas rejoindre. « Tu fais un truc ce soir ? Y a quelque chose dans la salle de Maîtrise si ça te tente. » Puis en t'étirant, tu finis par te souvenir de l'oreiller en question. Petit problèmes. Parce que tu as envie de t'en enfiler un ou deux avant de partir. Histoire de ne pas avoir l'estomac déjà vide. Histoire de ne pas avoir ce goût amer, acide, qui ronge ton intestin. [HS : C'est moche, pardon.] |
| | | Yugito Frazen
Messages : 321 Date d'inscription : 02/05/2012
Carte d'Identité Âge: 17 Don:
| Sam 5 Mai - 10:59 | |
| Le compliment te fait sourire, venant de lui, c'est un peu rare. Ça te fait même vachement plaisir. Mais tu boudes pour le fun, ça te plaît, de le faire. Tu t'allonges sur son lit, pas le tiens, tu installes tes jambes proches des siennes et vous restez silencieux. Il semble perdu dans ses pensées, et toi, tu n'as pas l'envie de briser le silence. Pas maintenant, du moins. Vous n'avez pas besoin de parler quand vous êtes ensemble, donc vous ne parlez pas. Ouais, voilà, ça ressemble à la réalité, ça. Puis il te propose une soirée. T'hésites, tu sais pas vraiment. Le fait d'être calé dans un lit ne te donne pas l'envie de bouger, mais si tu bouges... tu pourras être avec des gens, et un tête à tête avec ta console t'intéresse pas vraiment ce soir. Tu fais une petite grimace, une ride se forme entre tes sourcils, puis tu souris de toutes tes dents.
« Ouais ! Pourquoi pas ! Y'aura qui ? »
T'as posé la question sans vraiment attendre la réponse. Tu t'en fous un peu même. Mais ça fait la conversation, donc c'est cool. Tu te redresses, vivement, le faisant arquer un sourcil surpris avant qu'il reprenne contenance. Tu t'approches de lui, un sourire taquin aux lèvres. La curiosité est un vilain défaut, tu le sais... mais tu ne peux pas t'en empêcher.
« Y'aura ton admiratrice, hein, hein, hein ? Celle qui t'a envoyé sa photo coquine et que t'as caché sous l'oreiller ? »
Tu parles vite, le même sourire aux lèvres, la tête légèrement penché sur le côté droit. Il te regarde sans te répondre, tu perds patience alors tu te mets à genoux sur le lit, tu gigotes un peu – beaucoup. L'idée même que ce ne soit pas ça ne t'effleure pas l'esprit. Tu t'agites, t'approches un peu plus de lui. Il reste totalement silencieux, s'il jette un regard au coussin, tu ne le vois pas, tu es trop concentré sur le moyen de le faire craquer.
« Dis moi ! »
Tu agis comme un gosse, laissant sonner la dernière syllabe. Puis tu te rallonges, d'un coup, faisant s'affaisser le matelas... puis tu poses ta tête sur ses jambes, tu le regardes, et tu lui souris.
« Tu me le dirais, hein, si une admiratrice t'envoyait des photos coquines ? »
C'est une question anodine, un peu bête sur les bords. Mais tu sais que s'il te dit non, ton cœur va se serrer un peu. Mais s'il te dit oui, tu penseras qu'il te ment. Dans les deux cas, tu sais pas vraiment comment réagir. Baaah, Heath, il est space aussi hein. Comme toi, d'un certain côté. Bon, en fait, t'en sais rien. |
| | | Heath J. Andersen
Messages : 463 Date d'inscription : 02/01/2012
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Sam 5 Mai - 17:49 | |
| Question bête. Question à laquelle tu devais t'attendre. Mais à laquelle tu n'as aucune réponse. Alexander, sûrement, peut-être John, mais sûrement pas Luce. Que des gens dont tu ne connais que le visage, le nom. Peut-être croiseras tu ces futilités que l'on nomme amis, ces gens qui se pensent importants pour toi. Ces gens dont tu sembles t'intéressé. Peut-être même croiseras tu Nikolaï. La soirée prendrait alors une allure toute autre. Mais ça t'étonnerais bien. Parce que ça se passe chez les Vis. Parce que tu t'e fait invité seulement parce que tu connais cette fille. Alors en tout signe de réponse, tu hausses les épaules. Mais voilà qu'il se précipite dans son délire. Admiratrice ? Qui a parlé d'une admiratrice ? Tu n'en as pas. Ou du moins, tu ne le sais pas. Tu as déjà bien du mal avec des relations superficielle, si quelqu'un commence à te stalker, à apprendre quel est ta fâcheuse manie, c'en est fini de toi. Cette idée te serre la gorge. Mais l'idée que quelqu'un t'aie envoyé une photo coquine te fait éclater de rire. Tu respire mal une seconde. Tu tousses, pour t'éclaircir la gorge. « Photo coquine ? T'es sérieux mec ! » Tu te laisse tomber en arrière, sur les coudes alors qu'il te somme de lui répondre. Tu le regarde, s'exciter tout seul. De temps en temps, tu as l'impression que Frazen est une fille qui veut savoir le dernier potin. Qui sort avec qui, qui s'est fait insulte par qui. Ou peut-être c'est pour mieux savoir dans quelle poitrine il peut blottir sa tête sans risquer une laque d'un grand costaud. Puis il pose cette dernière question. Tu souris, trop forcé, les yeux fermés, en hochant la tête deux ou trois fois. Oui. Tu lui diras si jamais une personne t'envoie ce genre de photo. Parce qu'elles ne te seront surement pas destinée. Si elles arrivent sous la porte, ça sera pour le demandeur. Au pire, tu es jetteras. Ou les lui refilera contre une journée de ménage. Par contre, tu ne diras jamais qui a pu t'envoyer ces photos. Peut-être que tu n'est pas un prince charmant, mais tu n'est pas non plus le grand méchant loup, le dragon. « Ca va. Ca va. Je te dirais. » On pourrait croire que tu es agacé, mais en fait, il te fait sourire. Intérieurement. Alors tu te lèves, mettant le best of d'Oasis au début. Live Forever. Domage. Si c'était le CD un, c'aurait été Rock'n'Roll Star. Qu'importe. Tu tire un tiroir de ta commode dont tu sors deux chemise. Une rose et une blanche. Quand l'idée de taquiner un peu ton camarade de chambre te viens à l'esprit. S'il est persuadé que tu as une admiratrice. Puisque tu as abordé le sujet des filles, même d'une conversation futile. « Laquelle plairait le plus à Sid selon toi ? » Peut-être. Après tout, tu vas peut-être la croisé. Vous allez peut-être perdre votre temps ensembles. Même si ça ne sera jamais comme votre dernière escapade, même si ça ne sera que le temps de vous trouver l'un l'autre un cavalier pour la nuit. |
| | | Yugito Frazen
Messages : 321 Date d'inscription : 02/05/2012
Carte d'Identité Âge: 17 Don:
| Sam 5 Mai - 19:12 | |
| Toujours allongé sur le lit, tu te tournes sur le ventre, croise les bras sous ton menton et tu observes les chemises que te montrent ton coloc'. Tu réfléchis un instant. Sid. Sidonie. Elle aime les truc voyant, non ? Tu observes Heath, pendant un long moment, très long moment. Tu ouvres la bouche, la referme.
« La rose ! »
Et tu te reprends immédiatement, grimaçant.
« Non, la blanche, la rose va pas avec ton jean. Ou alors, tu changes de jean. Parce que la rose, elle est plus cool que la blanche ! »
Tu parles toujours aussi vite, tu te redresses, cale ton menton sous tes paumes et tes jambes plient au rythme de la musique. Tu marques un temps sur deux, pour pas que ça aille trop vite. Il te regarde, puis tu sembles comprendre.
« Oh ! Il se passe un truc entre Sidonie et toi ?! »
Tu es long à la détente, mais l'idée même que Heath ai une copine ne t'a pas effleuré l'esprit. Du moins, une copine à long terme comme Sidonie. Ton sourire s'élargit. Le coussin, tu l'as totalement oublié, ce qui a dessous aussi. Ça ne t'intéresse plus. Ce que tu veux savoir, c'est la relation entre Sid et lui. S'il y a quelque chose, s'il y a eu quelque chose ou s'il va y avoir quelque chose. Ce soir, peut être ? Si c'est le cas, tu veux être aux premières loges. Et tu es certain que ton coloc' le sait aussi.
« En fait, met la blanche, elle est moins cool que la rose, mais elle fait plus classe ! »
Tu réfléchis un peu, tu attends. Il a toujours les chemises dans les mains quand tu te lèves et que tu te postes devant lui. Puis, merde à la fin, t'as pas eu ton quota de câlin de la journée, puis Heath il te repoussera pas. Enfin, tu crois. Tu sais jamais comment il va réagir de toute façon. Tu entoures sa taille et cale ton visage sur son épaule. Il met quelques secondes – très longues secondes selon toi – avant de refermer les bras autour de toi. Tu ne sais pas s'il est gêné, s'il est content, s'il est blasé voire agacé. Tu restes un moment comme ça. Puis tu pousses un peu plus le bouchon et tu déposes tes lèvres sur sa joue avant de lui sourire de toutes tes dents. Heath, tu l'aimes vraiment beaucoup, même si tu lui diras jamais.- Spoiler:
C'est court, pardon T.T
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| | | Heath J. Andersen
Messages : 463 Date d'inscription : 02/01/2012
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Dim 6 Mai - 7:17 | |
| T'as jamais trop su comment régir aux marques d'affections. Tu n'es pas incapable de sourire, de donner une légère tape dans le dos. Tu n'es pas si incapable que ce qu'on pourrait le croire. Pourtant tu ne sais pas comment réagir quand des bras viennent t'enlacer alors que tu louchait sur ton tiroir, te disant que peut-être un simple T-shirt conviendrait. Non. il a fallu que des bras te serrent. Il a fallu que des bras t'enlacent. Et tu restes bête, figé dans une position incertaine, de stupeur. Il te faut quelques secondes pour réaliser. Quelques instants pour laisser tomber les deux chemises par terres/ Quelques instants pour resserrer tes bras sur ton compère. Là, tu comprends. Tu comprends à quel point tu as pu mettre cette fille mal à l'aise. Cette fille qui ne s'attendait pas à être serrée contre ton corps humide, cette fille qui ne s'attendait simplement pas à une étreinte, une caresse de toi. Et tu te sens faible, dans les bras de ce garçon. Et d'un côté, tu la plain, elle. Parce que toi, tu le connais à peu près, Yugi. Tu sais qu'il est démonstratif. Tu sais que de temps en temps, il te prends au dépourvu, ais ce n'est jamais le choc de ta vie. Seulement quelques secondes suspendues, isolées, qui semblent durées des minutes entières. Jusqu'à ce que ton bras passe derrière ses épaule, ta main frotte sa chevelure blonde. Ce n'est pas gentil, mais sûrement pas méchant. Une simple question avec ton sourire creusé du ôté droit. Tu te détache de lui. A peine de quelques centimètres, mais il ne lui en faut pas plus pour revenir à la charge. Un baiser. Chose étrange. Tes yeux s'écarquillent. Tu n'oses pas vraiment le rejeter, tu tourne juste le visage de l'autre côté. Pour ne pas qu'il puisse voir tes yeux ronds. Pour ne pas qu'il comprenne à quel point tu es surpris. Mais tu le lâche tout de même. Un câlin qui s'éternise trop, c'est pas ton truc. Les gestes sont rarement ton trucs, à moins que ce soit toi qui en prenne l’initiative. Tu finis par te retirer. Lui adresse un léger sourire. Tu pose ta main sur son épaule avant de te baisser et de ramasser les chemises par terre. Tu retournes à tes affaires, retirant le T-shirt que tu avais porté toute la journée pour enfiler la blanche. Tu évites la question sur Sidonie. Depuis quand réponds tu aux questions ouvertement ? Enfin. Tu sors un noeud papillon orange que tu commences à nouer autour de ta gorge. Tu as conscience du ridicule de l’accessoire, mais il te plait bien. Tu as conscience qu'il attirera des moqueries, mais en général, on te retrouve plus facilement, on se souvient de toi plus aisément. Toi qui n'est qu'un fantôme passager dans la vie de tous ces gens. |
| | | Yugito Frazen
Messages : 321 Date d'inscription : 02/05/2012
Carte d'Identité Âge: 17 Don:
| Dim 6 Mai - 9:08 | |
| Tu l'observes mettre son nœud papillon. Orange, vraiment très orange. Puis tu te détournes et cherches une veste à mettre sur ton t-shirt : il fait un peu frais ce soir. Tu trouves ta veste en cuir et l'enfiles rapidement. La question qu'il te pose, tu y réponds avec un grand sourire, ouvrant tes bras, te surélevant un peu.
« J'suis prêt, Don Juan ! »
Tu l'observes, un peu, beaucoup. Tu penches ta tête sur le côté. Son nœud est de travers. Puis tu te redresses. Non, c'était simplement ta tête. Tu laisses échapper un rire. T'es fatigué, ce soir, tiens. Tu vas pas tenir longtemps en soirée. Tu t'étires, faisant craquer ta colonne vertébral et ta nuque, et bailles légèrement. Tu laisses tes bras retomber le long de ton corps. Tu fais un petit saut, pour te redonner du punch. Ce soir, tu vas t'amuser tiens. Peut être tiendras-tu plus longtemps que tu ne le penses. Peut être pas. T'en sais rien, tu t'en fous.
« Avec un peu de chance, on va vite croiser Sidonie ! »
Tu lui fais un clin d'œil, un sourire taquin. Vous n'allez pas rester ensemble toute la soirée, tu le sais, mais tu comptes l'embêter un petit peu, ce soir. Tu lui sautes dessus – pour la forme – et passe ton bras autour de ses épaules. Tu cries un petit – un grand – « Youhou ! » accentuant bien la dernière syllabe, parce que ça te plaît, qui pourrait avertir toute l'école que ce soir, tu ne comptes pas rester les bras croisés à rien faire sous ta couette. Avec un peu de chance, tu croiseras quelques personnes que tu connais, quelques personnes avec qui tu aimeras passer la soirée.
« Bon, on y va ? Sidonie risque de t'attendre si ça continue ! »
Tu es un peu lourd, un peu chiant, mais faut bien le booster un peu, le p'tit Heath ! |
| | | Heath J. Andersen
Messages : 463 Date d'inscription : 02/01/2012
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Sam 12 Mai - 8:25 | |
| Tu lui a mis ça dans la tête. Le fait que tu était intéressé par Sidonie. T'y penses avec le sourire. Parce que peut-être que tu l'apprécies un peu, cette rouquine à forte poitrine. Tu n'en est pas dingue. Tu ne la connais as vraiment en fait. Tu sais juste que de temps en temps, tu es assis avec elle, avec ses copines qui parlent du dernier vernis, que u les regardes, que tu la regarde et que tu ris. Ce n'est jamais très sincères, mais ça te permet de ne pas être seul. Polyvalence inutile. Puisque si tu avais à choisir, ou plutôt, si tu arrivais à choisir, tu resterait à traîné sur ton lit, mené par Andersen et Grimm vers des contrées trop connues. Tu demanderais à Connoly de te faire rêver. Mais à la place de ça, tu es un bouche trou. Un bouche trou qui rit à toutes vos blagues, aussi inutiles soient-elle, qui accordera de l'importance à un nouveau maquillage. Un bouche trou qui est un peu vide, mais qui reste là quand même. Pour quelques sourires. C'est pour cette raison que tu es content d'être dans la chambre de Yugito. Parce que lui, il a ce sourire scotché sur le visage. Cette envie de vivre que tu n'as pas. Il passe son bras autour de ton cou, il a ses aises avec toi, même si tu as toujours ce moment, où chacun de tes muscles se tend. Ce sursaut inopportun. « Je penses pas qu'elle aimera le noeud papillon orange. Alors évitons de la croiser. En début de soirée, en tout cas. » Parce que tout est plus simple en fin de soirée. Même si tu ne te met jamais la mine, même si tu ne te retrouves pas à embrasser tout le monde en criant l'amour, en pleurant sur ton sort, la fête prend une autre tournure une fois que tout le monde a ingurgité un ou deux verres. Quelques fois deux bouteilles. Ils ne font plus vraiment attention à ce que tu portes, à qi tu es. Tu prononce cette phrase, en te demandant si le don du concierge l'a traduit. Tu te demandes même si ton accent suisse ne rend pas ça un peu ridicule, mais tu hausse les épaules, met une tape dans le dos de Frazen avant de te libéré de son bras. Tu tends la main vers la poignée. La porte s'ouvre devant vous. C'est parti. - Spoiler:
C'est don ma réponse de clôture. Pardon pour le retard.
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