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 [Ex-dortoir] Behind blue eyes - Lyria

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Yugito Frazen
Yugito Frazen
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Jeu 14 Juin - 17:55



    Tu avais besoin de te sortir un peu. Tu avais besoin de changer d'air. Sans que tu ne saches pourquoi, t'as chambre été devenu un endroit où tu ne t'y sentais plus très bien quand tu étais seul. Tu ouvres la bouche en un long, très long soupir. Tu marches dans les couloirs, à la recherche de n'importe quoi, n'importe qui qui pourrait te changer les esprits. Puis là, l'illumination ! Une bonne partie avec Clyde ne te dérangerait pas ! Au contraire, ça te changerait les idées. Tu te changerais les idées, en jouant. Le truc parfait, quoi !

    Et tu pars vers le dortoir des élèves de Synchronicity, un sourire aux lèvres, content de ton idée. Fier de toi, même. Tu mets ta main droite dans ta poche alors que ta veste pendouille sur ton bras. Tu coinces ta chaîne entres tes lèvres, et tu marches, tranquillement. Tu sifflotes un air que tu as entendu plus tôt dans la journée. Hit the road Jack and don't you come back, no more, no more, no more, no more.

    Puis tu te stoppes, d'un coup, tout proche du dortoir. Tu baisses les yeux sans vraiment trop savoir pourquoi. Combien avais-tu de chance de tomber sur elle ? Tu aurais du t'en douter, même. Tu recommences à marcher. Tu n'y fais pas attention, pas maintenant, plus maintenant. Un malaise s'est installé avec Heath, depuis. Ou du moins, tu fais tout pour ne plus être dans la même pièce que lui en même temps. Sans que tu ne saches vraiment pourquoi.

    Tu continues de siffloter ton air, tu reprends ta marche, facilement. Tu n'y fais plus attention, c'est fini. Stop. C'est ce que ton esprit te dit. Pourtant, tu sais que non. Tu te stoppes, la regardes de loin. Elle ne t'a pas vu, pas encore. Le mur le plus proche de toi t'accueille. Tu t'appuies contre. Tu mordilles ta langue, puis ta lèvre inférieure. Tu l'observes, elle. Tu ne sais pas pourquoi tu le fais. Tu ne sais pas pourquoi tu ne passes pas ton chemin, comme tu l'aurais fait avec une autre personne sans importance.

    Mais elle, elle a de l'importance, tu le sais, tu le sens. Sans vraiment trop savoir pourquoi. Cette tension qu'il y avait... tu sais qu'elle a de l'importance. Tu soupires. Tu attendras juste qu'elle s'éloigne du dortoir pour pouvoir y aller sans la croiser. En espérant qu'elle ne passe pas devant toi. En espérant qu'elle restera loin de toi.



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Sam 16 Juin - 19:06


I want you to know it

Aujourd’hui, il fait chaud. Enfin, quelques degrés de plus que la veille. Du coup, tu as décidé d’attacher tes cheveux en deux couettes basses que tu as ramenées sur l’avant. Un petit haut léger, un jean et une paire de tennis agrémentés l’un comme l’autre de ta touche personnelle. Et à ton poignet, un ruban rouge noué. Parce que c’était la touche qui faisait que chaque tenue était parfaite. L’accessoire qui faisait la différence avec ses pimbêches qui se trimbalaient avec leur pantalon tomant au milieu des fesses. Toi, tu avais l’art du détail et tu en étais fière.

Tu étais de bonne humeur. Peut-être grâce à une chanson que tu avais en tête. Ca ou celle qui allait suivre dans l’oreillette que tu avais de planter dans l’oreille. Un seul écouteur parce qu’on ne sait jamais. Tu ne trottines pas parce que ce n’est clairement pas ton genre mais le rythme de tes pas se cadence sur celui de la chanson. Tu es de bonne humeur. Tu n’as pas eu de cauchemar cette nuit, pas de crise ce matin, pas de migraine qui s’installait. Enfin, l’absence de migraine pouvait aussi s’expliquer par le chapelet de comprimé que tu avais avalés avant de quitter les dortoirs mais peu importait dans le fond.

Tu avançais tranquillement, ne prêtant qu’un intérêt très relatif à ce qui pouvait t’entourer. Tu ne fis même pas attention à ce garçon qui trébucha sur quelque chose au sol, te contentant de faire un pas de coté pour qu’il s’écrase sur le sol plutôt que sur toi. Et tu avais repris ta route, levant brièvement les yeux aux ciels dans un demi-sourire moqueur. Mais d’un coup, tes sourcils se froncèrent, légèrement. Cette tignasse blonde, cet air idiot. Tu le reconnaissais. Et tu savais qu’il n’avait strictement RIEN à faire dans le coin. Ce n’était pas son dortoir.

Il semblait espérer en silence que tu l’ignores, ou peut-être qu’il te narguait. Tu n’en savais rien mais sa simple présence ici t’agaçait. Tu te dirigeas alors droit sur lui, sans une once d’hésitation ou de feinte. Il ne pu que te voir venir, impossible pour lui de s’accrocher à l’espoir que tu allais l’ignorer à présent.

« Qu’est-ce que tu fiches là ? Si c’est pour ton mp3, je n’ai pas l’intention de t’en repayé un. »

Tu n’avais même pas les moyens de t’en offrir un, il avait fallut qu’on t’en prête un pour que tu puisses profiter de la musique partout où tu irais. Alors en payer un à quelqu’un d’autre, il ne fallait pas rêver. Il n’avait qu’à assumer le fait de t’avoir provoqué. Et puis, il ne pouvait pas te forcer à lui en payer de toute façon.

Dire que tu étais de si bonne humeur.
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Yugito Frazen
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Sam 16 Juin - 19:39



    Tu n'avais pas de chance. Aucune chance. Même que ton pourcentage de chance était négatif, tu en étais persuadé ! Sûr à cent pour cent même. Tu soupires alors qu'elle se plante devant toi. Tu relèves les yeux, l'observes sans la couper. Ton lecteur mp3 ? Tu l'avais oublié, tiens. Tu la regardes, toujours, encore. Elle est là, plantée devant toi, elle te surplombe – ou essaie de te surplomber – malgré son mètre cinquante et quelques.

    Tu passes une main lasse dans tes cheveux, tu n'avais pas de chance, vraiment pas. Tu la regardes, encore, toujours. Toujours, encore. Et ton sourire reprend place sur tes lèvres. Tant pis. Puisqu'elle est devant toi maintenant.

    « Salut Princesse, je te manquais déjà ? »

    Tu lui fais un clin d’œil, parce que tu sais que ça va l'énerver. Un rire franchit la barrière de tes lèvres sans que tu ne lui en ai donné l'autorisation. Tu te décolles du mur, te voilà plus grand qu'elle. Encore plus que lorsque tu étais posé contre celui-ci. Tu t'approches d'elle, frôles sa hanche de tes doigts. Et avec cet air taquin, tu lui avoues dans un presque murmure, répondant en même temps à sa question :

    « Tu ne m'intéresses pas, tu le sais, Madame-m'as-tu-vue-je-suis-là ? Je suis venu voir un ami, tu sais, ce sont des personnes qu'on a autour de soit quand on est une personne normale avec un coeur... Oh, pardon. Toi, tu ne connais que le terme scientifique, c'est ça ? »

    Tu n'es pas méchant avec les autres, d'habitude. Parce que tu détestes être seul, alors certes, tu balances la vérité sans y faire attention, mais la méchanceté gratuite, ce n'est pas ce que tu fais d'habitude. Tu détestes ça, même. Mais elle... c'est un jeu. Elle s'amuse à te rabaisser, pourquoi tu ne ferais-tu pas de même, hein ? Bon... Tu auras mauvaise conscience, oui, c'est vrai. Tu te sentiras mal, tu auras besoin d'aller la réconforter, de lui réparer son cœur – si seulement elle en a un. Tu te recules d'elle, ton regard se plonge dans le sien.

    Et tu fais demi-tour, tu te diriges un peu plus vers le dortoir. Tu veux partir, vite. Parce que tu te sens mal. Ton ventre se noue, encore, toujours. Tu ne sais pas pourquoi tu continues de l'appeler comme ça, alors que tu sais que c'est plus péjoratif que mélioratif. Tu ne sais pas pourquoi tu veux qu'elle ai mal. Tu ne sais pas pourquoi tu as l'impression qu'elle porte un masque. Un masque de faux-semblant, ou quelque chose qui y ressemble.

    Tu es presque mal à l'aise, avec elle. Sans que tu ne saches vraiment pourquoi. Et ça t'énerve. Tu te mordilles la lèvre. Tu oses lui tourner le dos, tu sais que c'est une mauvaise idée. Tu le sais, mais pourquoi, tu le fais.

    C'est confirmé. Ton pourcentage de chance est négatif aujourd'hui.



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Lyria Sandman
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Sam 16 Juin - 20:48


What you're missing.

Tu l’observais. Il allait recommencer. A jouer, à se bruler, à te provoquer, à signer son arrêt de mort. Ou pire. Il se croit drôle. Il lâche quelques mots qui ne t’atteignent même plus. Tellement moins que ce geste qu’il a, un geste que tu éloignes, frappant sa main du dos de la tienne avant qu’il ne s’achève. Tu ne le laisseras pas te toucher. Pas cette fois. Tu avais un bien trop mauvais souvenir de la dernière fois. La dernière fois. Tu avais une revanche à prendre d’ailleurs.

Tu le laisses jouer, tu le laisses te donner les armes dont tu as besoin pour le battre. Pour le faire tomber à genoux. Pour lui faire regretter son rire, son air moqueur, chacun de ses gestes et aussi… beaucoup d’autre chose. Il t’attaquait sur ta solitude. Ca te donnait envie de lui éclater de rire au nez. Parce que d’un, tu te moquais d’avoir des amis. Ces gens hypocrites qui parlent dans ton dos, persifle et te trahissent, tu t’en passais bien volontaire. Et puis, les quelques notes qui résonnaient dans l’une de tes oreilles te donnait un appui bien plus certain à présent. Tu n’étais pas complètement seule. Jamais vraiment. Et ça, ca te rendait complètement imperméable à cette suffisance vaine qu’il arguait dans ta direction.

Et puis il te tourne le dos, lâche. Idiot surtout. C’est cet instant que tu choisis. Cet instant précis, après cette impassibilité presque symptomatique, que tu choisis pour éclater d’un rire bref. Un rire odieux. Un rire qui résonne et qui attire l’attention sur toi. Sur vous. Sur lui. Tu n’es pas énervé aujourd’hui. Tu es de bonne humeur. Pas de chance pour lui.

« Pa-thé-tique. » lâchas-tu, sans la moindre once de sympathie, même pas hypocrite. « Tous le monde sait ici que je n’ai pas le moindre cœur. Et que ce n’est rien à coté de mon absence total de compassion. »

Dans le couloir, les gens murmurent. Surement qu’ils doivent plaindre Yugito. Ou encore se plaindre de l’excentricité de l’albinos, toi qu’ils n’oseraient jamais critiquer de vive voix. Mais tu ne t’arrêtes pas pour autant. Pourquoi t’arrêter en si bon chemin ?

« Je suis surprise que tu es des amis. Surement des gens aussi stupide que toi. Ou simplement empli d’une compassion malsaine, trop hypocrites pour te dire de dégager. »

Tu croises les bras, tu l’observes. Tu t’amuses. Ou presque. Parce que tu es curieuse. A propos de ce type. Plus ou moins. S’il n’avait pas une si grande bouche. S’il arrêtait de jouer les dragueurs qui se font désiré. S’il n’était pas aussi imbuvable. S’il n’était pas aussi incompréhensible.

« Tu as cru pouvoir me blesser avec ce genre de remarque misérable ? » finis-tu par dire, juste derrière, si près qu’il pouvait presque te sentir sans avoir à se retourner.

Doucement, tu te penchas, juste ce qu’il fallait, pour glisser quelques mots au creux de son oreille, dans un souffle.

« Mais il faudrait que j’ai un cœur pour ça. »

Tu te reculas, dans un léger rire sardonique. Tu t’éloignas. Tu étais de bonne humeur. Après avoir fait un quart de tour, tu tournas la tête vers lui, gardant ce sourire suffisant accroché à tes lèvres fines.

« Bonne journée, mollusque. »

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Sam 16 Juin - 22:45




    Son rire te fait grincer les dents. Dieu qu'elle t'énerve. Non. Tu n'auras aucune once de sympathie pour cette petite pimbêche qui se croit supérieure pour tu ne sais quelle raison. Toujours de dos, tu attendes qu'elle finisse de cracher son venin alors que le couloir vous observe... comme à la bibliothèque. Les rumeurs vont vite se propager et ça t'énerve. Tu attends, toujours. Et la voilà, elle termine, enfin. Tu te retournes, l'observes. Non, tu la prends de haut. Elle est plus petite que toi, tu la dépasses d'une tête facilement, voire un peu plus.

    Elle n'en vaut pas la peine, en fait. Tu pensais, tu avais songé que, peut être, elle serait comme certaines personnes, à se cacher derrière un masque froid et distant, derrière une attitude blessante parce qu'elle ne vivent que par ça, elles ne vivent à travers les autres que par ça... Mais ce n'est pas le cas. Elle est méchante parce qu'elle le veut, elle est méchante... parce qu'elle n'a que ça, en fait.

    Tu te tournes, après son au revoir. Elle ne bouge pas pour autant. Elle attend, pour te descendre un peu plus sûrement. Tu soupires, passes une main lasse sur ta nuque. Cette histoire te fatigue un peu, beaucoup même. Tu réfléchis, chose qui t'arrive rarement. Tu as vu comment elle se comportait avec Heath, il y avait comme... quelque chose, un truc, ce genre de truc où on peut pas mettre le nom dessus. Et tu ne voudrais pas l'avoir sur le dos... parce que t'as l'impression que Heath tient à elle. Quelle idée de tenir à une fille comme ça, hein ?

    Ta colonne vertébrale craque alors que tu t'étires. Tu étouffes un bâillement et tu hausses les épaules.

    « En fait... tu n'en vaux même pas la peine, Princesse. »

    Peut être te traitera-t-elle de lâche... Sûrement même. Mais tu t'en fous. Tu n'as pas envie de créer une émeute en plein milieu du couloir. Tu n'as pas envie de la draguer comme tu le fais avec les autres filles qui ne t'intéressent pas plus les unes que les autres. Tu n'as pas envie de créer un lien quelconque... même si quelque chose s'est créé dès qu'elle t'a envoyé valser à la bibliothèque. Tu soupires et te détournes.

    Tout compte fait, tu vas jouer seul à ta console, ta journée vient d'être gâchée.


    Spoiler:




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Lun 18 Juin - 16:51


Take today and make my way

Tu avais marqué une pause, pour savoir où est-ce que tu pourrais aller aujourd’hui. Vu l’heure, tu avais bien envie de sortir dehors, profiter du calme que t’offrirait la température un peu plus fraiche que les autres jours. Tu en profiterais même pour t’exercer un peu. Mais tu avais aussi l’option de cette salle spéciale qu’ils avaient dans cette école de tyran. Mais il y avait de grande chance que d’autre personne s’y trouvent. Quel ennui.

Tu n’avais pas fait un peu, absorbée par tes réflexions sur l’option la plus favorable (t’exercer sur des branches ou des élèves). Tu l’entends vaguement souffler et soupirer. Quel manque de répartie. Ca gâche presque le plaisir. La répartie et l’énervement sont bien les deux choses qui t’amuse quand tu te montres odieuse. Mais là, il n’y avait ni l’un, ni l’autre. Juste un mollusque qui usait ses poumons à brasser de l’air inutilement et bruyamment. Et le voilà qui finit par lâcher quelque chose que tu as trop entendu. Tellement que ca ne te fait plus rien. Tu ne prêtes plus attention à l’importance que tu peux avoir aux yeux des autres. A la valeur qu’on peut accorder à ton existence. Pourquoi est-ce que tu devrais t’en soucier ? Toi, tu sais pertinemment ce que vaut ta vie et tu sais exactement ce qu’il faut faire pour ne pas en être privé.

« Déclara l’huitre à la Princesse. »

Dans un vague sourire, tu tournas juste un peu la tête vers ton épaule. Puisqu’il insistait pour te donner ce surnom, tu prendrais un malin plaisir à lui faire regretter. Tu aurais pu te montrer plus amicale, parce que c’était un proche de Heath. Mais pourquoi faire au final ? Te forcer à quelque chose, ce n’était pas dans tes habitudes, surtout pas pour quelqu’un d’autre. Alors tu restais toi. Tu étais même presque trop toi. Presque trop acharné pour que ce soit vraiment honnête.

Mais quelle importance après tout ? Il te détestait, tu le détestais. Les choses étaient parfaites ainsi. Tu attrapas le second écouteur pour le caler dans le creux de ton oreille, sortant le lecteur prêté de ta poche pour changer la chanson. Tu n’avais pas envie d’écouter les Guns pour le moment. Peut-être plus tard. Là, tout de suite, tu avais juste une envie, c’était de soigné ta sortie. De lui laisser l’impression flagrante qu’une guerre froide avait été engagée. Alors, quand tu repris ta marche, tu fis un léger mouvement de l’index, utilisant ton don pour inciter le pied du blond à glisser sur le sol, comme s’il avait marché sur une savonnette.

Un sourire en coin s’accrocha à tes lèvres. C’était vraiment ton mauvais tour préféré.
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Mar 19 Juin - 14:18




    Tu glisses, tu te retrouves sur les fesses. Tu entends les rires. Tu ouvres la bouche, avec un sourire. Elle te cherche, c'est pas possible autrement. En fait, tu en es persuadé. Tu te mords la langue, toujours avec ce sourire aux lèvres. Tu te redresses sur tes jambes et te retournes. Elle ne t'accorde même plus un regard. Tu t'empêches de rire, c'est nerveux. Tu serres les poings. C'est la première fois que ça t'arrive depuis longtemps, vraiment très longtemps. Décidément, elle te met dans tous tes états, cette gamine.

    Tu avances vers elle. Les autres ont arrêté de rire, ils murmurent, chuchotent. Les autres. Tu détestes leur regard, leurs préjugés. Leur besoin viscéral de se moquer. Ça t'énerve plus qu'autre chose. Tu te mords la lèvre inférieure. Ce n'est pas une bonne idée de faire ça, vraiment pas. Tu le sais, au plus profond de toi. Mais tu agis, tu arrêtes de réfléchir... en fait, tu ne réfléchis que rarement à tes actes. Enfin, si, après les avoir réalisé.

    Tu lui attrapes le poignet, fort, peut être trop fort. Peut être gardera-t-elle une marque de tes doigts sur son bras, voire un bleu. Tu l'attires vers toi si fort qu'elle est obligé de se retourner. Tu lui augmentes sa température en flèche, trois degré, peut être plus, d'un coup... avant de lui faire retrouver sa température normale. Juste pour l'énerver plus qu'autre chose. Juste pour lui faire perdre son sourire en coin. Juste parce qu'elle t'énerve.

    « Je pense qu'il va falloir qu'on parle, Princesse. »

    Elle t'énerve. Elle t'énerve. A un point inimaginable. Tu pensais que c'était un masque, qu'elle se cachait derrière ça... mais non, c'est elle, c'est obligatoire... Mais pourtant, on ne peut pas être comme ça, tu en es persuadé. Pour toi, faire du mal aux gens pour le plaisir... tu ne comprends pas. Le principe t'échappe.

    « A moins que tu veuilles que je te porte comme une princesse jusqu'à l'infirmerie à cause d'une fièvre trop importante. »

    Tu la menaces, parce qu'il n'y a que ça pour qu'elle se calme, tu le penses. Tu la tiens si fort qu'elle t'enverrait valser avec elle si elle utilisait son don, tu le sais, et c'est pour ça que tu ne la lâches pas, pas encore.




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Mar 19 Juin - 15:24


I never meant to let it die

Tu t’éloignais tranquillement, sans même accordé une once d’attention, laissant les gens rire. Ces gens que tu fais complice de ton mauvais tour. Ces abrutis qui rient alors qu’il aurait pu leur arriver la même chose. Tu étais tellement tentée de le faire d’ailleurs. Faire tomber une de ses filles hautaines du haut de leur talon bien trop haut. Tu avais tellement envie de leur faire comprendre qu’elle n’était pas différente de ce blond qui s’amusait à t’agacer. En vérité, tu détestais le monde entier. Ca, les gens avait tendance à l’oublier. Tu détestais ce monde qui t’avait rejeté à ta naissance et qui en payait à présent le prix.

Alors que tu avais finis par te décider par l’orée de la forêt, une main puissante se referma avec violence sur ton poignet. Si fort que tu savais déjà que tu en garderais une marque, toi qui marquais si facilement. Tu avais serré le lecteur entre tes doigts par reflex pour ne pas le lâcher sous la surprise. Tu tiras d’un coup sec pour tenter de te défaire, les sourcils froncés.

« Lâche-moi… »

Tu levas la main prête à le frapper mais tes doigts s’accrochèrent à son poignet finalement, alors qu’un malaise te prenait. Tes oreilles bourdonnaient et le sol semblait vaciller sous tes pieds. Tu réussis malgré tout à garder contenance en plantant tes ongles dans sa peau. Tu levas vers lui un regard assassin. Ca n’avait rien du jeu auquel tu jouais jusqu’à présent. Tu savais pertinemment ce qu’il venait de faire même si ca n’avait duré qu’un instant.

Il en profite. Il te menace à mi-mot. Il a fait les choses en parfaite connaissance de cause. Sa main reste fermement agrippée à ton bras. Tu as beau tenter de ton mieux te défaire, tu n’y arrives pas. Surement le blond s’imagine-t-il qu’il ne risque rien ainsi. C’est vrai qu’agrippé comme il l’est, il ne risque pas de subir ton don, sous peine que tu en subisses les dommages collatéraux. Mais s’il pensait qu’il ne risquait rien du tout, il se trompait. Lourdement. Tu n’avais pas grandis avec ton don. Tu savais parfaitement te défaire de ce genre de situation. Comme n’importe quelle fille.

« J’ai dis… Lâche-moi ! »

Plantant un peu plus tes ongles, tu envoyas ton genoux en plein dans ses joyeuses. Sans la moindre retenue. Loin de là. Tu voulais qu’il lâche et il n’y avait pas meilleur moyen. Qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, c’était TOUJOURS très efficace. Et d’ailleurs, le résultat fut assez concluant. Tu reculas de plusieurs pas, te heurtant au mur pour finir par glisser au pied de celui-ci. Tu ne te sentais vraiment pas bien. Ton organisme n’avait pas du tout supporté la hausse brusque et aussi haute de température. 40° pour une personne de ton âge, même pendant quelques instants étaient un état très dangereux. Même pour une personne à la santé bien plus forte que la tienne.

Tu essayas de te redresser seule, sans y parvenir. Mais tu gardais suffisamment de ton attention pour surveiller Yugito. Tu ne comptais pas le laisser jouer avec ta vie plus longtemps. S’il le fallait, tu utiliserais ton don sans prendre la peine de rien retenir. Tu n’avais pas survécue à l’explosion de ton ancienne école pour finir par être achevé dans un couloir par un imbécile qui ne réalise même pas la portée de ses actes. Un idiot qui n’a pas la moindre maitrise de son don.

Il était hors de question que tu y restes.
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Mar 19 Juin - 16:17




    Tu avais mal... et le mot était faible, très faible même. Quoique. Tu avais eu un minimum de réflexes et tu avais la partie de ton anatomie la plus précieuse... mais le coup avait quand même fait mal. Vraiment. Non mais...

    « C'est quoi ton problème bordel ?! »

    Tu avais presque crié – presque – tu étais hors de toi, mais tu te contenais. C'était la seule, la seule à te mettre dans ces états. Non mais sérieusement. Pourquoi ? Pourquoi ? Elle est par terre et tu t'en veux. Tu te mords la lèvre. T'empêches d'aller l'aider. Il ne faut surtout pas le faire. Surtout pas. Même si, habituellement, tu le ferais. Même si, habituellement, tu serais le premier à t'interposer. Même si, habituellement... tu ne ferais jamais ce que tu viens de faire.

    Tu ouvres la bouche pour t'excuser. Elle a la santé fragile, ça aussi, tu le sais, tu sais que c'était pas bien de faire ça. Tu jures intérieurement. Tu t'énerves plus contre toi même que contre elle. C'est elle qui a lancé les hostilités, c'est normal de répondre, non ? Évidemment... Mais : trop bon, trop con. Et c'est ce que tu es.

    Tu serres les dents et te rapproches d'elle et lui tends ta main... Tu sais qu'elle va refuser, mais elle n'a pas vraiment le choix, en fait. Elle va t'envoyer valser – dans tous les sens du termes – contre un mur, tu le sais, tu le sais que trop bien même. Tu soupires, t'excuses à demie-voix. Tu n'aurais pas du faire ça... mais c'était plus fort que toi, tu as agis sur un coup de tête. Sur le coup... Tu as oublié qu'elle est plus fragile qu'elle en a l'air.

    Mais pour ne pas ternir sa réputation, pour ne pas l'obliger à se sentir... inférieure ? Tu attrapes son col, le déformes légèrement quand tu la remets sur ses pieds. Tu ne devrais pas, tu le sais. Tu te colles à elle, ou presque, tu la retiens, pour ne pas qu'elle s'effondre. Tu t'excuses, là, au creux de son oreille. Tu n'aurais pas du, et tu ne devrais pas faire ça. Tu le sais. Tu le sais. Ta respiration se bloque. Et si elle refait une crise, là, en plein milieu du couloir ?

    « Tu m'as mis en rogne, désolé. »

    Tu marmonnes dans ta barbe. Tout ça, ça se passe vite, quelques instants, quelques secondes. Une simple petite poignée, pas plus. Mais tu ne peux pas t'empêcher de te dire que tu dois l'aider, que tu ne dois pas la laisser comme ça. Quel idiot tu fais. Et tu te rapproches un peu plus d'elle, la maintient un peu plus... Non, t'es vraiment trop idiot, Yugito.




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Mar 19 Juin - 21:49


So cradle your head in
your hands and breathe
« C’est quoi ton problème bordel ?! »

C’était presque à toi de hurler ça. Tu en avais eu envie. Très envie. Mais pas la force. Ou presque. Tu restais là, contre ton mur. Tu n’étais pas assez furieuse pour qu’une nouvelle crise se déclenche mais tu avais du mal à chasser cette sensation de malaise. Combien de degrés s’était-il amusé à te refiler ? Tu en avais marre. Tu n’en pouvais plus de ce type et de sa débilité profonde.

Ta vue était trouble mais tu distinguas parfaitement sa main. Tu l’envoie bouler sans même la toucher, d’un simple geste de la main. Tu refuses qu’il te touche encore. Peu importe que tu restes assise sur le sol des heures durant. N’importe quoi d’autre que de céder à ce type. Finalement, il finit malgré tout par te soulever, par le col. Il se presse contre toi. Tu étouffes presque. Même avec aussi peu. Et puis tu ne supportes pas cette proximité. Non, ce n’est pas de la proximité. Juste de l’envahissement de ton territoire.

Et il se plaint à nouveau, après une vague excuse. Et là, c’est trop. Tu le mets en rogne ? Toi ? C’est toi la fautive dans l’histoire ? Quelques mots, une plaisanterie. Au fond, tu n’as rien fais de réellement méchant. Tu avais déjà fait tellement pire. Tellement pire. Ils ne connaissaient même pas à quel point tu savais être rancunière dans cette école. Ni même à Synchronicity. Alors qu’il se plaigne d’avoir finit sur les fesses alors qu’il t’avait provoquer, franchement c’était la meilleure. Toi au moins, tu n’avais pas joué avec sa vie.

« Je… je t’ai mis en rogne ? »

Tu gardais une main contre le mur, pour garder autant de stabilité que possible. Ton sang bat à tes tempes, ta tête tourne encore légèrement. Tes comprimés. Tu avais besoin d’avaler des antalgiques, autant que possible avant de t’allonger et te remettre de tout ça. Mais pour le moment, tu avais besoin d’air.

« C’est toi qui l’a cherché ! »

Tu redressas la tête, trop mal pour exercer le moindre contrôle sur ton don. Tu n’en as pas la moindre envie de toute façon. Tu le repousses, aussi fort que tu peux et aussi loin que tu peux. Peut-être trop. Tu t’en moques. Tu veux de l’air. Tu veux juste qu’il te fiche la paix.
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Yugito Frazen
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Ven 22 Juin - 16:41




    « C'est toi qui m'a jarter de ma table sans aucune raison, Princesse. Alors me fait pas chier. »

    Elle te repousse, tu soupires. Tu es rancunier, peut être trop. Elle t'énerve, en fait, sans vraiment le faire en même temps, en plus. T'es qu'un idiot, Yugito, vraiment qu'un idiot. Tu te le dis, encore et encore, encore et toujours. Tu te pinces les lèvres et l'observes, encore, toujours. Puis le début de ta question dépasse la barrière de tes lèvres :

    « Pourquoi tu... »

    Tu retiens le reste, te donne presque une claque mentale. Après tout, pourquoi te répondrait-elle ?

    « Laisse tomber. »

    Tu marmonnes une vague excuse, encore. Tu le fais parce qu'elle ne le fera pas, tu en es persuadé. Tu le fais parce qu'après tout, quel intérêt a-t-elle à s'excuser ? Aucun. Tu regardes autour de toi, vite fait, rapidement. Peu de personnes sont dans les couloirs, ils sont tous partis.

    « Je suppose que tu ne veux pas que je t'aide, hein ? »

    Tu n'attends pas de réponse, elle est toujours là, contre le mur. Tu détournes le regard. Sur ce coup, tu n'es pas fier de toi, pas du tout même. Tu es las, fatigué, un peu énervé aussi. Tu veux quitter le couloir. Ce même malaise... le même qu'à l'infirmerie s'installe. Quelque chose qui y ressemble de près du moins.

    « Ouais bon... j'y vais. Si... »

    Tu te mords la lèvre, t'obligeant à t'arrêter. Pas comme si tu voulais la prévenir, juste lui dire que tu ne l'aideras pas, pas cette fois-ci. Quoique. T'es tellement idiot, des fois. Tu soupires et te détournes. Tu veux partir, vite, très vite. Puis ta parole reprend :

    « Si t'as besoin de quelque chose, n'hésites pas. »

    Tu es vraiment un idiot, Yugito.




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Sam 23 Juin - 14:22


I’ll be coming home
Just to be alone
Tu restais appuyé au mur, attendant d’avoir enfin un peu plus de stabilité. Tu avais commencé a partir des dortoirs et tu allais finir par y retourner. Dire qu’au début de tout ça, ca avait commencé comme une bonne journée. Et ensuite, ce type. Ce blond qui ne savait pas réfléchir. Cet abruti qui n’avait même conscience de l’impact d’une différence de température de plusieurs degrés. Il croyait quoi ? Que le thermostat du corps humain était aussi facile à utiliser qu’un climatiseur ? Quel idiot. Au lieu de s’excuser d’être stupide, il ferait mieux d’en apprendre d’avantage sur le sujet. Tu étais même prête à perdre de ton temps libre pour le ligoter sur une chaise et lui faire avaler le contenu de tous les bouquins de la bibliothèque qui traitaient du sujet.

Il semblait au moins avoir compris que tu ne voulais ni de son aide, de sa compassion, de sa pitié ou de ses remords. Tout cet amas de chose inutile il pouvait bien se les mettre où il voulait. Pour le moment, tu voulais juste qu’il parte. Vite et loin. Tu étais à la limite de lui montrer le chemin, pas de la manière la plus agréable qui soit. Tu ne bougeais pas, te contentant de le fixer pour être sûr qu’il ne tente pas à nouveau, dans un élan d’altruisme, de t’aider à rejoindre cet endroit qui vous servait de dortoir.

Sa voix qui avait semblait hésiter à aller au bout de sa pensée, finit par s’achever dans l’air, suspendue dans le silence de ce couloir désert.

« J’ai juste besoin que tu disparaisses. Et que tu apprennes à réfléchir. »

Tu avais presque craché tes mots comme un venin acide. Puis, tu lui avais tourné le dos pour rejoindre ton lit. Ton flacon de comprimé. Tout ce qu’il te faudrait pour faire passer ce malaise alors que ton corps semblait encore perturbé par toutes ces variations, faisant grimper ta température à un seuil plutôt élevé. Au creux de ta paume, le lecteur jouait de la musique dans le vide, tes écouteurs ayant quitté tes oreilles depuis qu’il t’avait empoigné. Au fond de toi, tu avais été soulagée qu’il ne se venge pas sur ce petit étui de métal.

« Tu pourrais mettre du plomb dans le crâne de tes amis Heath… franchement… » marmonnas-tu en entrant dans le dortoir, fermant la porte derrière toi.

Tu avanças de quelques pas, hésitant, vacillant. Malgré tout état, tu réussis à rejoindre ton lit pour t’y écrouler. Sans plus lutter d’avantage, tu te laissas emporté par la torpeur, assommée par la fièvre. Il fallait croire que passer de 37° à 40° n’avait vraiment pas plus à ton organisme. Au pire, tu finirais à l’infirmerie pour quelques jours. Ce n’était pas comme si tu avais réellement besoin de suivre les cours de cette école d’attardé germanique.


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