"Détester, c'est fort un peu. Je ne peux pas dire que je déteste foncièrement quelque chose de Niko. Si c'était le cas, ça serait difficile de faire fonctionner les choses entre nous, non? Mais malgré tout, il y a bien un petit truc qui me fait grincer des dents ou serrer les poings. S'il arrive qu'on se confronte et que ça ne l'avantage pas, il va aussitôt faire la gueule, comme un gamin, et m'ignorer. Et je ne supporte pas qu'on m'ignore. Ça m'irrite à un point... Ça m'enrage, même."

"Mais pour qui vous me prenez, un fou enragé? Je suis suceptible, pas complètement timbré. C'est à croire que vous le cherchez... Enfin, même s'il n'y a pas de mot spécifique qui me fasse perdre la tête, je ne supporte pas qu'on me sorte "Tu te calmes, oui?" ou n'importe quelle autre connerie du même type quand je suis énervé. C'est la façon parfaite de se retrouver avec un poing sur la gueule."

Aurelian roule les yeux, un petit sourire perché au coin des lèvres : « Non mais… Enfin, je n’ai pas l’intention d’entrer en détails, de frimer ou quoique ce soit du genre, mais non, je n’ai pas un petit zizi, comme tu le dis. En fait, disons que je suis plutôt bien proportionné. Je suis grand, et j’ai des grands pieds. Et, vous savez ce qu’on dit à propos des hommes qui ont des grands pieds… »

« C’est difficile à dire un peu… Niko et moi, nous avons tendance à répondre à nos pulsions de façon plutôt instantanée. Disons qu’il y a peu d’endroits qui n’ont pas subi nos ébats. Que ce soit un parc la nuit, les toilettes d’un Nightclub ou encore dans un petit cubicule de section VIP de boîte, on ne se gêne pas. C’est fait en toute subtilité, ou presque, et nous sommes un minimum pudique. Mais nous consommons notre désir de l’un l’autre plutôt rapidement, dès que l’envie se fait sentir. Peu importe le lieu, peu importe l’heure.»

« Contrairement à ce que les gens pourraient croire, étant donné notre rythme de vie hors du commun et nos habitudes quelque peu débridées, Niko et moi ne sommes pas partageurs, pas du tout. Certes, il est arrivé quelques fois que l'on joue de nos charmes sur d'autres personnes juste pour le jeu, mais jamais nous n'avons pris part à un plan à trois étant ensemble. Notre intimité n'appartient qu'à nous et personne n'y est invité. Et comme j'ai l'intention d'être avec lui encore bien longtemps... c'est un non. Ni avec Léo, ni avec qui que ce soit d'autre.»

« Au premier abord, je me suis dit que je n'avais pas vraiment de soucis avec mon ego, ou par rapport au fait qu'il soit flatté ou non. Mais en y réfléchissant, j'ai réalisé que la seule personne qui peut vraiment influer sur son état, c'est toi. Les autres, je me fiche bien de ce qu'ils pensent ou ce qu'ils font. Et pour répondre à ta question, je pense que les moments où mon égo est le plus flatté, c'est juste quand tu me regardes d'en bas, avec des étoiles dans les yeux. Ou quand tu me fais un massage. Là, je me sens comme un roi. »