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| Wham, bam, thank you ma'am - William | |
| Léonard d'Armancie
Messages : 107 Date d'inscription : 09/05/2012
Carte d'Identité Âge: 16 ans Don:
| Sam 3 Nov - 15:13 | |
| Dans une petite rue du centre ville se trouve un petit café appelé L’écarlate. La rue est étroite, sombre et glauques, les vieux murs tombent en ruine, et on n’oserait pas s’y balader la nuit. Pourtant quand on passe la porte vitrée, on découvre un bâtiment tout en pierre apparente. Une petite scène est installée dans un coin de la pièce. La lumière étant inexistante dans cette pièce sombre, c’est une multitude de petits lampions accrochés à des fils partant d’un bout à l’autre de la pièce qui offre une petite lumière tamisée. Ce café bien que situé dans une rue peu fréquentable est une petite merveille. L’ambiance y est chaleureuse, personne n’est seul ici. En face de la porte d’entrée sur le mur opposé, se trouve une autre porte qui est toujours ouverte sauf en hiver. Derrière se trouve une terrasse suspendu donnant sur la Loire. Elle est entourée d’une superbe glycine qui donne un côté romantique à n’importe quel rendez vous. Et les soirs d’été une chandelle est installée sur chaque table. « Salut Léo, qu’est ce que je te sers ? » Andromeda était la serveuse de L’écarlate, elle était vraiment très très jolie et certain client ne venait que pour la voir. « Salut ma belle, apportes moi une Despé s’il te plait, avec une paille. » Elle me sourit et partit. Ce soir là, il faisait froid et la porte d’entrée était couverte de buée La nuit était profonde et la chaleur de l’établissement étant franchement réconfortant. Un petit groupe de soul joué sur la scène en face de moi. Finalement la soirée aurait pût être bonne si seulement je n’avais pas rendez-vous avec lui. Depuis qu’il sortait avec May, je ne l’avais pas revu. J’évitais de les croiser ensemble en fait. L’idée qu’elle sorte avec lui me dégoutait un peu à vrai dire. Pourtant lorsque May avait daigné prendre un café avec moi dans ce même lieu la dernière fois, elle m’avait supplié de faire des efforts. Et bien sur quand May me demande quelque chose je n’arrive jamais à lui refuser. Rah ça m’agace tellement ! « Voila ta despé mon tout beau »
« Merci Andromeda, j’payerai à a fin de la soirée » J’avais donc promis de faire des efforts pour tenter de mieux connaître William. Il me suffit de lui envoyer un message « Salut, on se retrouve en ville vendredi soir à 21h, à L’écarlate, c’est dans une rue près du cinéma. – Léo ». C’était peut être un peu froid comme approche, mais je supposais que May l’avait briffé sur ses intentions de nous faire copiner. Donc, j’étais assieds dans mon café préféré en attendant que William daigne arriver. Plutôt ponctuel, il entrait dans le bar à l’heure prévue, et après m’avoir cherché dans la pièce, s’avançait vers moi. Allons Léo un p’tit effort « Salut, tu vas bien ? Andromeda !! Mon ami aimerait commander ». L’appeler mon ami était peut être un peu prématuré, mais ça reflétait bien un peu l’objectif de la soirée non ?
Dernière édition par Léonard d'Armancie le Dim 4 Nov - 19:53, édité 1 fois |
| | | William Lawford
Messages : 139 Date d'inscription : 18/07/2012
Carte d'Identité Âge: 17 ans Don:
| Dim 4 Nov - 16:55 | |
| Vingt heures. Allongé sur mon matelas, je relis le message sur mon portable en fronçant les sourcils, comme si j’y cherchais un piège. Salut, on se retrouve en ville vendredi soir à 21h, à L’écarlate, c’est dans une rue près du cinéma. – Léo Non, c’est vraiment un texto ordinaire… J’ai quand même été surpris en le recevant, mais j’en ai vite déduis que d’une, c’était May qui lui avait passé mon numéro, et de deux, qu’elle lui avait fait le même sermon qu’à moi. Allez, ça suffit de vous faire la gueule, vous pourriez faire des efforts, c’est pénible, oh allez s’il te plaît, au moins pour moi, etc… J’ai fait mon ronchon quelques minutes mais je peux pas le faire bien longtemps avec elle. Elle arrive toujours à obtenir ce qu’elle veut de moi, je suis affreusement faible. C’est chiant. Je finis par me lever avec un long soupir puis aller choper un sweat noir à capuche comme je les aime, et un jean gris. Effort vestimentaire, zéro, mais ça ne change pas de d’habitude. J’arrange quand même un peu mes cheveux qui ont tendance à partir dans tous les sens dès que je m’allonge. Un dernier coup d’œil au message pour vérifier le lieu et je m’en vais à pied, tranquillement. Je ne connais pas ce café et je tarde un peu à le trouver, en demandant mon chemin à des passants. Quelle idée de donner rendez-vous dans un coin aussi paumé ! Faut vraiment le vouloir pour trouver l’établissement, tellement il est caché dans des ruelles totalement flippantes. Je connais pas vraiment Léo mais je l’imaginais pas traîner dans ce genre de coin. Une petite tête brûlée et narcissique comme lui, ça traîne plutôt dans des grands quartiers lumineux la nuit, non ? Enfin bref. « Mets-toi dans des bonnes dispositions, Will, tu vas pas commencer… » je marmonne tout seul, pour moi-même, en poussant la porte du café. Et puis surprise. L’intérieur est moins glauque que les environs. Tant mieux, j’avais pas très envie de me fourrer dans un coin pas net avec quelqu’un que j’apprécie pas vraiment, qui plus est. Je mets quelques secondes à peine à repérer la tête blonde, et je la rejoins d’un pas traînant. Pas que je sois de mauvaise volonté, c’est ma démarche qui est naturellement comme ça… Bon d’accord, je suis un peu de mauvaise volonté. « Salut, tu vas bien ? Andromeda !! Mon ami aimerait commander » Mon ami, donc. Voilà,Will, pour ce soir, Léo, c’est ton ami, d’accord ? Je m’assieds en face de lui et réussis par miracle à lui faire un sourire presque pas forcé. Presque. Je réponds machinalement : « Ouais, ça va. Juste un café, s’il vous plaît. » j'ajoute à la serveuse. J’ai besoin de café dans les situations tendues comme ça. Je ne prononce aucun mot jusqu’à ce que la serveuse me l’apporte quelques minutes plus tard. Je regarde simplement Léo, je détaille sa tignasse blonde, son air soigné qui me paraît plus sainte-nitouche qu’autre chose et je me demande… ce que May lui trouvait. Mais je le sais déjà, je suis juste d’une affreuse mauvaise foi. Je suppose que n’importe quelle fille tomberait dans ses bras de séducteur. Une première gorgée de café, et je décide que la minute de regards en chiens de faïence est terminée. Je veux pas passer des heures sur cette entrevue, si possible, j’aimerais m’en débarrasser rapidement. « Hum. Je… suppose que May t’a parlé ? » Si ça se trouve, il a organisé ça de sa propre volonté… M’enfin, ça m’étonnerait. |
| | | Léonard d'Armancie
Messages : 107 Date d'inscription : 09/05/2012
Carte d'Identité Âge: 16 ans Don:
| Dim 4 Nov - 19:52 | |
| Il s’était assis et avait commandé un café. Ça nous faisait ça en commun, on aimait le café, mais putain je ne pouvais décemment pas lancer la conversation là-dessus. Il était venu, c’était déjà bien, nous pouvions bien nous permettre de ne pas parler pour quelques minutes non ? En attendant que son café arrive, et espérant que la conversation arriverait avec, je le détaillais. Il portait un sweet à capuche noir et un simple jeans. Le bandeau toujours sur l’œil, et les cheveux bruns toujours un peu rebelle, il était malgré ça assez beau. C’est vrai, il faut avouer que ce mec est bien foutu ! J’comprends que May bave dessus. Mais lui a quoi pensait-i ? Lui aussi me toisait. Je me disais « il est déjà en train de me juger, c’est sur ! »« Merci Andromeda ! » Son café en main il prit une gorgée et fusilla le silence. « Hum. Je… suppose que May t’a parlé ? » Evidemment qu’elle m’a parlé ! Il le savait, et j’pensais qu’il trouverait mieux comme début de conversation, m’enfin l’important était le geste. « Oui, elle m’a un peu poussé à venir à ta rencontre. » Je souriais bien sur mais la situation était tellement gênante. Honnêtement je pense que nous étions tous les deux supers mal à l’aise… Il fallait absolument qu’on trouve quelques choses en commun non ? Le café ? Nan, on ne peut rien bâtir sur le café… May ! Bien sur c’était notre seul point commun. On l’aimait tout les deux. On devrait peut être trouver quelques choses à faire ensemble. Je ne sais pas, un truc tout les trois. Rah ça m’prends la tête, qu’est ce que j’fais toujours avec May d’habitude et qu’on pourrait partager avec lui. « On pourrait faire un plan à trois. Léo May Will » Quand la parole dépasse la pensée… |
| | | William Lawford
Messages : 139 Date d'inscription : 18/07/2012
Carte d'Identité Âge: 17 ans Don:
| Mer 7 Nov - 23:54 | |
| « Oui, elle m’a un peu poussé à venir à ta rencontre. » Pareil, mec. Voilà, on est deux gars incapables de dire non à May. Ca nous fait déjà un point commun, même si là tout de suite, il m’arrange pas des masses. Je commence à jouer machinalement avec les lacets de ma capuche, les yeux fixés sur le liquide noir dans ma tasse, sans rien trouver à rajouter. Je sais pas faire la conversation, moi. Déjà qu’avec les gens que je connais, je suis pas tellement bavard… Là, c’est pire. Bon, j’avoue que j’essaye à peine. Un soupir discret m’échappe, tandis que je repense à ma discussion avec May. J’ai promis de faire des efforts, je peux pas dire que c’est le cas. Je commençais sérieusement à réfléchir à ce que je pourrais dire pour lancer la conversation quand la phrase de Léo m’interrompt : « On pourrait faire un plan à trois. Léo May Will » Un plan à trois. May, Léo et moi. Ensemble, en même temps. Mais… What ?? Je deviens livide. D’un coup. De choc, de stupeur, de gêne, de colère, et d’autres. Taré. Ce mec est vraiment taré. J’hésite entre rougir, bafouiller, lui hurler dessus, lui envoyer mon poing, le choper par le col pour lui faire boire son café par le nez. Ou tout simplement me barrer d’ici sans un mot, parce que si c’est pour commencer la conversation comme ça, alors je crois qu’on a rien à se dire. Sauf que May m’en voudrait. Du coup, je prends juste une grande inspiration et me pince l’arête du nez, plus que consterné. Mais ça va aller. Il a de la chance, ce gars, il est en face du roi du self-control. « Non. » Et le roi de l’économie de paroles, aussi. Bras croisés, je foudroie Léo de mon œil découvert. Il a vraiment un grain ce type. J’arrive pas à le cerner, j’ai l’impression qu’il n’a aucune limite, même pas la moindre petite retenue, il est trop imprévisible et c’est vraiment stressant. D’abord, le coup du baiser et du cupcake et maintenant, cette proposition totalement malvenue… Je me méfie. Et ça m’énerve, aussi. « Je sais pas où t’as vu que ça me plairait de m’envoyer en l’air avec toi mais laisse tomber l’idée. Et laisse tomber pour May, aussi. » Je ne rajoute pas un méchant « Elle est à moi » mais je n’en pense pas moins. Dernière gorgée de café et je pose ma tasse avec fracas, d’une soudaine humeur massacrante. J’ai pas envie de jouer les gentils, de chercher mes mots, de faire des efforts si lui n’en fait aucun. S’il se contente de balancer des conneries pareilles en espérant que ça passe. Plus j’y pense, et plus ça m’agace. Sérieux… C’est quoi cette façon merdique de commencer la conversation ? « En fait, c’était que du cul entre vous deux, c’est ça ? » Ok, ça, ça m’a échappé. Pardon mais si c’est ça la première chose qu’il me dit après que May m’ait choisi… Je vais finir par croire qu’il regrette rien d’autre que son cul. |
| | | Léonard d'Armancie
Messages : 107 Date d'inscription : 09/05/2012
Carte d'Identité Âge: 16 ans Don:
| Jeu 8 Nov - 10:10 | |
| Oui c’est vrai, ça m’avait échappé, mais c’était une pensée en construction, ça n’aurait pas dû sortir comme ça. Ça n’aurait pas dû sortir du tout. C’était de l’humour à moi-même ! Bon ce n’est pas grave. Je devais m’reprendre, et lui présenter mes excuses, en lui disant que je ne le pensais pas. « Non » Oh moins c’était clair, et il ne s’est pas énervé, c’est déjà ça. Pourtant je devais bien lui préciser « en fait, je ne le pensais pas, je n’voulais pas dire ça excuse-moi » « Je sais pas où t’as vu que ça me plairait de m’envoyer en l’air avec toi mais laisse tomber l’idée. Et laisse tomber pour May, aussi. » OH ça y est, la mèche est allumée. Je sentais qu’on allé se lancer une bombe toute la soirée, à savoir sur qui elle allé exploser. Bon, il suffit de désamorcer et de s’expliquer
« En fait je… En fait, c’était que du cul entre vous deux, c’est ça ? » Il m’avait coupé dans mon élan, sans doute n’avait-il pas fait exprès, mais ça n’en était pas moins blessant. Il prenait son air hautain et venez de planter son poignard là où ça faisait le plus mal. Quel enfoiré ! Je croyais qu’on devait faire des efforts, et lui il me balance ça dans la gueule. C’est faux bien sur. Et il le sait ! Il sait bien que May c’est plus qu’une paire de seins monté sur vagin. Je me mordais la lèvre à en saigner. Pour m’empêcher de parler. Pour m’obliger à réfléchir avant de parler. Et peut être pour éviter de pleurer un peu. Je ne devais pas jouer au plus cons. Je devais être au dessus de ça, ravaler ma fierté et le laisser me marcher un peu dessus, si ça pouvait le rassurer, et si ça pouvait permettre qu’on s’entende à l’avenir. Je le faisais pour May après tout.
« Je suppose ouais… » Le volume de ces paroles étaient à peine audible, juste assez fort pour que William l’entende, et juste assez fort pour me donner une légère envie de vomir. Pourquoi j’étais obligé de faire ça ? Pourquoi je devais mentir et dénigrer ce que je ressentais pour May juste pour que lui puisse jouir de sa présence ? C’était injuste ! Carrément injuste ! Je pris une grande gorgée de bière, histoire de ravaler mon égo qui bloquait dans ma gorge.
« Excuse moi, je ne voulais absolument pas dire ça, c’est le stress qui m’a poussé à dire des imbécilités. »
Je ne relevais pas les yeux de ma petite bouteille, hors de question qu’il voit à quel point c’était dur de me plier à lui. Et hors de question qu’il puisse profiter de mon état sentimental pour se faire plaisir.
« Alors, y a des trucs que t’aime faire ? Ecouter de la musique ? Voir un match de baseball ? Ou un truc du genre ? Tu fais quoi quand t’as du temps libre à part un verre de temps en temps avec les gens que tu méprises ? » J’avais souris en disant ça, c’était une petite pic, mais c’n’était pas méchant, une petite taquinerie quoi. Et en même temps, c’était vrai ! |
| | | William Lawford
Messages : 139 Date d'inscription : 18/07/2012
Carte d'Identité Âge: 17 ans Don:
| Ven 9 Nov - 23:20 | |
| C’est dans ce genre de moment que je regrette d’avoir ouvert ma bouche. Les moments où la tension est palpable, où le mec en face ne répond pas mais a une expression telle que je me dis qu’il se retient juste de toutes ses forces. Et j’ai envie de me frapper la tête contre un mur pour pas avoir su me retenir, moi aussi. On est venus pour discuter tranquillement, voire faire la paix, et moi, je m’enfonce dans les sujets qui fâchent, tout ça parce que je me construis tout seul un tas d’idées, sûrement très fausses, mais que j’ai trop de fierté pour l’admettre. Bravo, Will, vraiment. « Je suppose ouais… » Il suppose. Et ça lui arrache la langue de supposer, visiblement. Normal. Il ment. Maintenant que j’arrête de m’énerver dès qu’on émet la possibilité de lorgner sur May et que je me pose deux secondes pour réfléchir, je me dis que… C’était évident. Il aurait pas fait l’effort de m’inviter ici, d’essayer de remettre les compteurs à zéro, si May comptait si peu pour lui. Il la considère au moins comme une amie, et ça m’étonnerait pas qu’elle soit plus encore. Je soupire, agacé d’être seulement capable de supposer, de rien pouvoir vérifier, parce que j’ose pas poser la question franchement. Et surtout parce que j’ai peur de la réponse. Je sais pas pourquoi. Je crois que je me sentirais vraiment gêné s’il confirmait mes hypothèses. Gêné dans le sens un peu… Un peu coupable. « Excuse moi, je ne voulais absolument pas dire ça, c’est le stress qui m’a poussé à dire des imbécilités. » Je fais tournoyer ma tasse entre mes doigts, nerveusement. Il est pas le seul à être stressé, sauf que lui, il a la politesse de s’en excuser. Moi je me vois vraiment pas faire ça. Et je me vois pas non plus répondre à la longue suite de questions qu’il me pose et qui m’obligent à faire quelque chose que je déteste : parler de moi. Mais je suis venu pour ça, au fond, ça serait bête de reculer maintenant, alors je réponds sans le regarder, en me grattant l’arrière de la nuque : « Bah, ouais, écouter de la musique, vaguement… Je t’avoue que quand j’ai du temps libre, je le passe à rien foutre, justement. Ou à me poser devant un jeu vidéo. Enfin. Ca arrive que Mathias me traîne de force dans des boutiques quand il estime que je glande trop. » Oui j’aime glander, j’assume. Et comme j’ai bien saisi le sous-entendu derrière sa dernière phrase, j’ajoute en articulant à peine, presque dans l’espoir qu’il ne comprenne rien : « Je… te méprise pas. Désolé si je t’ai donné cette impression. » C’est plus de la méfiance qu’une réelle haine. Bon. Surtout de la jalousie, en fait. |
| | | Léonard d'Armancie
Messages : 107 Date d'inscription : 09/05/2012
Carte d'Identité Âge: 16 ans Don:
| Mer 26 Déc - 0:41 | |
| Oh mon dieu serait-ce possible qu'il baisse sa garde et qu'il décide de devenir sympa avec moi et de réellement faire un effort ? C'est ce que trahissaient ces mots. Une phrase avec "Désolé" au milieu formulé par William et adressé à moi-même sans aucun ton ironique... c'est prodigieux. Je décidais de faire comme si je n'avais pas entendu pour ne pas le gêner et reprenait la conversation en cours. Enfin... le semblant de conversation en cours... « J’imagine que faire du shopping avec Mathias ne doit pas être ton activité favorite. » Je laissais passer un petit sourire, levais le sourcil et le regarder entre deux mèches blondes avant de relever le tout de mes cheveux de façon sensuelle comme d’habitude. Oui vous avez bien compris, j’étais bel et bien en train de le draguer sans le vouloir. Mais qu’auriez vous fait à ma place ? Je n’ai jamais eu à séduire mes amis, je les ai toujours eus naturellement. Pour la première fois de ma vie je fais un effort envers quelqu’un que je n’apprécie pas à la base. Donc forcément je tente de le séduire. Alors oui évidemment, moi qui ne séduis que pour le sexe… c’est un peu bizarre, mais en changeant une ou deux phrases ça devrait passer. Démonstration : « J’avais jamais fais gaffe mais tu as des lèvres très… élégante (pour ne pas dire sexy à mourir). Je suppose que ça doit faire fondre les filles (pour ne pas dire que ça pourrais me faire fondre). » Encore un p’tit sourire ici et pour ne pas que ça fasse trop gay j’ajoute : « J’vais chercher une bière, t’en veux une ? C’est moi qui invite ! » (Pour ne pas dire « on va prendre un dernier verre ? c’est moi qui t’insiste ! ») |
| | | William Lawford
Messages : 139 Date d'inscription : 18/07/2012
Carte d'Identité Âge: 17 ans Don:
| Mer 26 Déc - 16:15 | |
| Ah le shooping avec Mathias… S’il me forçait pas à enfiler des vêtements dignes d’un défilé de carnaval, je trouverais presque ça agréable. Les centres commerciaux, c’est un peu notre terrain de jeu favori. Il faut dire que le don de Mathias ferait tourner en bourrique n’importe qui, du coup, on en profite un peu… Oui, nous sommes de sales gosses. « Bah ça va… C’est quand même drôle, parfois. » Je souris légèrement sans le regarder, les yeux rivés sur ma tasse vide. Ca fait longtemps que Mathias ne m’a pas traîné dans des boutiques d’ailleurs. Encore un peu, et c’est moi qui réclamait. Je relève la tête et remarque à ce moment-là que Léo me regarde, sans doute depuis un certain temps et de manière un peu… étrange. « J’avais jamais fais gaffe mais tu as des lèvres très… élégantes. Je suppose que ça doit faire fondre les filles. » Là, je sais pas si j’ai arrêté de respirer ou si j’ai manqué de m’étouffer mais y a quelque chose qui a bugué dans mon corps, c’est sûr. Je regarde Léo avec des yeux ronds. Qu’est-ce qui lui prend de dire des trucs pareils ? « Bah… Je... Ah bon ? Je sais pas, moi. Euh… » Bravo Will, tu gères bien la situation. Non mais il me prend au dépourvu aussi ! C’est pas à moi qu’il faut le demander, c’est une question de fille, ça. Qu’est-ce que j’en sais si mes lèvres sont attirantes, moi ? C’est des lèvres, quoi. Du coup, je baisse la tête et marmonne en jouant machinalement avec la fermeture éclair de mon sweat, sourcils froncés : « C’est l’impression que t’as eu la dernière fois ? » Mon ton était un peu… accusateur. Non, je lui ai pas pardonné ce baiser accidentel au bal. Mais on va pas s’éterniser dessus, ce n’est pas le moment n’est-ce-pas ? Quand il propose sa bière, je répond sans réfléchir, même si je n’en ai pas très envie : « Ouais, je veux bien. » Ca détendra peut-être l’atmosphère, hein, on peut toujours espérer. - Spoiler:
Will et la drague, ça fait 5, il a rien capté, il faut le secouer plus que ça 8D
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| | | Léonard d'Armancie
Messages : 107 Date d'inscription : 09/05/2012
Carte d'Identité Âge: 16 ans Don:
| Jeu 27 Déc - 21:21 | |
| Après une petite taquinerie de sa part, il accepta une bière. J’allais alors au bar pour commander, et revint les mains pleines. Voulant changer mes habitudes, je décidais de ne pas me casser la gueule, mais bon, on ne change pas les bonnes habitudes. Alors je me vautrais au milieu du café sans omettre de renverser par mégarde les deux bières sur la chemise parfaitement blanche d’un mec taillé en H (oui oui en H !). « Oh j’suis vraiment désolé mec. » Je me relevais et rejoignais le bar pour reprendre deux bières mais je sentis une patte sur mon épaule. Evidemment que c’était une main, mais vu la taille du truc, on peut parler de patte je vous assure. « Tu viens de détruire ma chemise là ? Sans déconner, ça va mal se mettre pour toi. C’est pas avec un « désolé mec » que tu vas t’en sortir.» Et voilà, comme d’habitude je réussissais à me mettre dans la merde. « Tu pourrais être un peu agressif quand tu parles au gens ! On t’a jamais éduqué ou quoi ? » Et comme d’habitude, je réussissais à empirer les choses ! Le mec commençait à agripper mon col, alors il ne me restait qu’une chose à faire… fermer les yeux et prier. Ouais, j’m’étais déjà battu quelque fois, contre Matthias par exemple, mais vu la taille et la fureur du mec, y avait rien à faire, et entre nous, je ne vois pas c’que je pourrais y faire. Je pourrais claquer des doigts mais franchement, je ne ferrais que péter un verre de plus ici… |
| | | William Lawford
Messages : 139 Date d'inscription : 18/07/2012
Carte d'Identité Âge: 17 ans Don:
| Dim 30 Déc - 13:45 | |
| Ah mon Dieu. Est-ce possible qu’en plus d’être crétin, ce mec soit maladroit ? Oui, en fait oui, l’épisode des cupcakes me revient à l’esprit… Sauf que c’était sur May et qu’elle était assez bon public pour éclater de rire. Il se trouve que là, la personne a au moins le triple de muscles et les couilles en plus. Je reste assis à observer la scène, assez proche de moi pour que je puisse entendre ce qu’ils disent. C’est visiblement en train de dégénérer. Et l’autre qui en rajoute une couche, genre pas de souci si le mec en face de moi fait le double de mon poids, je le provoque quand même… Et bien sûr, si je lève pas mon cul de ma chaise, ça serait une forme de non assistance à personne en danger. Ca aurait été quelqu’un d’autre, j’aurai haussé les épaules et je serai passé à autre chose mais là… C’est Léo. Un ami à May. Un gars qui fait partie de ma vie en quelque sorte, que je le veuille ou non. Je peux pas faire comme si je le connaissais pas et me barrer… Putain c’est vraiment chiant. « Excusez-le, c’est pas sa faute, il est maladroit. Il a pas voulu abîmer votre… magnifique chemise. » Oui parce qu’entre temps mon regard est descendu et a vu la catastrophe que devenu le vêtement. Avec un soupir, j’ajoute : « Ca peut arriver. On fait comme si de rien n’était ? » C’est que j’ai de l’espoir en plus. Vu l’expression du mec, ma proposition n’a pas l’air de le ravir. D’ailleurs, il n’a toujours pas lâché Léo, il s’est juste tourné vers moi, sans doute en train de se demander s’il devait m’ajouter à sa liste de victimes à bouffer tout cru. C’est d’autant plus gênant qu’on commence à attirer l’attention des gens autour. « Qu’est-ce qu’il veut l’emo, là ? » Ah tout de suite les préjugés. Ca y est, on porte des vêtements noirs, un cache-œil louche, on a une tête de déterré et on est tout de suite catalogué d’emo, de métalleux ou je ne sais quel autre mouvance douteuse. D’habitude j’ignore les remarques, là, ça m’agace vraiment. Parce qu’à la base, j’ai rien à voir dans le conflit, moi. Voilà ce que ça donne quand on a des élans de bonne âme comme ça, souviens t’en la prochaine fois avant de voler au secours d’un mec que tu ne supportes pas, Will. « Bon, vous faites vraiment chier. » Je parle pas seulement de ce gros lourdaud sans cervelle, mais aussi de Léo, cet inconscient, et des gens autour qui commencent à nous porter un peu trop d’intérêt à mon goût et qui m’empêchent de soulever mon cache-œil comme j’en meurs actuellement d’envie. Attirer l’attention ? Ouais nan, pas mon truc. « Bah casse-toi alors ! Sauf si tu veux que je te cogne, toi aussi ? » s’exclame l’inconnu, qui commençait vraiment à s’impatienter. Bon, peut-être que je vais quand même le faire, finalement. Au moment où il me saisit au col à mon tour, je soulève mon bandeau d’un geste très furtif, presque imperceptible, mais largement suffisant. Un regard suffit. Le mec tombe par terre à genoux en hurlant, avec un soudain mal de ventre inexpliqué. J’aurais pu le rendre aussi doux qu’un agneau, il nous aurait lâchés aussi, mais il n’aurait pas payé pour son insolence. Et je me rends compte que j’en suis arrivé à un stade d’agacement assez élevé pour en arriver à penser ce genre de choses. Pour en arriver à utiliser mon don de cette façon. « On se casse. » Je ne laisse pas le temps à Léo de répondre, je le traîne déjà par la manche. Je me sens pas de supporter plus longtemps les regards de curieux autour de nous. |
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