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 Ar anaithnid talún ~ Ce qu'il y a à découvrir [Libre]

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Mer 25 Juil - 3:27

    Le vent s'engouffrait doucement dans les vêtements de la jeune femme, alors qu'elle marchait d'un pas paisible dans le grand parc de l'école. Depuis qu'elle avait mis les pieds à Clever Cross et laisser derrière elle Virtus Insania pour la semaine, elle avait attendu avec impatience le moment opportun pour mettre les pieds dans leur splendide parc. En même temps, ce n'était pas bien étonnant venant de la jeune femme qui cherchait le contacte de la nature dès qu'elle en avait l'occasion. En particulier depuis qu'elle était apte à ne plus tuer tous les brins d'herbe qui touchait la plante de ses pieds... Franchement le collège lui avait apporté énormément de point positif, bien plus que de négatif.

    La brise était fraîche pour le début de l'été, mais Alexis n'en était que plus satisfaite, elle avait revêtit ses jeans beiges, bien coller contre ses jambes, jusqu'à ses chevilles et une petite chemise en mousseline aux manches courtes, un bandeau en satin aux couleurs chaudes, donnait une petite touche de vie dans ses cheveux remontés en une chignon lâche. Pour l'occasion et puisqu'elle était seule, la jeune femme avait retiré ses petits gants de dentelles crème pour les mettre dans la poche arrière de son pantalon. Inutile de s'enfermer les mains, elle faisait cette promenade en solitaire et personne ne semblait être de près ou de loin prêt à l'approcher. Le soleil brillait doucement dans le ciel, il devait être autour de onze heures et il venait agréablement équilibré la température. Dès qu'ils étaient arrivés sur le terrain de l'école, Alexis avait trépigné d'impatience, pire qu'une gamine, pour allez le plus vite possible faire une petite promenade dans leur parc. Elle pouvait voir au loin les oiseaux migrateurs bien installés, couvant sans doute leur futur petit.

    Faisant avec ce que la vie lui offrait, la blonde avait bien tenté de convaincre certain de ces compatriote de se joindre à elle, mais vraisemblablement personne n'avait eu envie de prendre une bouffé d'air frais un dimanche matin. Enfin, sans doute que beaucoup avait passé une nuit mouvementé couronné d'alcool et de conversation interminable. Dire que la jeune femme, qui n'est pas des plus lève tôt pourtant, avait reculé l'heure de la promenade... elle n'avait reçu qu'un coussin, adroitement lancé, à la tête pour la faire quitter la chambre, ce qu'elle fit en riant doucement. Elle avait donc rejoint, seule, les jardins, armé d'un vieux thermos en porcelaine remplie d'un bon vieux thé noir fumé. Elle profiterait de l'agréable journée pour être seule, lire un peu de théorie pour rester à jour dans ses notes et évidemment boire son thé avec satisfaction. Éternelle optimiste, elle avait cru qu'elle croiserait quelqu'un à cette heure tardive de l'avant-midi, mais plus elle marchait, moins elle y croyait. Tout était si calme ici, hormis le chant des oiseaux qui carillonnait dans les airs.

    Elle avait déjà parcouru quelques couloirs dans l'établissement et s'y était même perdu. Elle avait comme philosophie qu'il n'y avait pas meilleure méthode pour découvrir un endroit que de s'y perdre, et avec le très mauvais sens de l'orientation dont elle était dotée, elle découvrait donc énormément d'endroit, elle pouvait vous l'assurer ! Malgré qu'elle était présente au collège français depuis quelques jours déjà, elle n'avait pas eu l'occasion de côtoyer leurs étudiants...Pour la plupart du temps, la vie avait voulu qu'elle se retrouve seule à vagabonder dans les couloirs, leur bibliothèque ou un peu partout. Bref, pourtant aucun jeune de Clever Cross ne lui avait adressé la parole et, elle-même, n'avait jamais eu l'occasion de le faire. Pourtant, leur école était si étrange pour elle, si différente de la sienne qu'elle avait de la difficulté à concevoir qu'ils puissent y apprendre convenablement quelque chose... enfin, il y avait pourtant une énorme marge entre la théorie et la pratique, c'était bien connu.

    Ce tournois, inter-école, l'intriguait... il l'intriguait énormément, à un point tel en fait que la Placidius avait une envie folle de s'y inscrire. C'était totalement absurde, elle le savait, elle était bien trop pacifique et ne contrôlait pas totalement son don pour pouvoir croire à un victoire, mais l'idée de se retrouver à confronter d'autre élève, avec d'autre don et une autre méthode d'apprentissage était tentante, très tentante même. Haussant les épaules pour elle-même puis secouant la tête pour chasser cette étrange idée, Alexis se laisser tomber sur l'herbe étrangement moelleuse, du parc, fixant avec intensité, un doux sourire rêveur flottant sur ses lèvres, le ciel et ces nuages... à tiens, voilà un dragon...





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Sasha Nortan
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Ven 27 Juil - 19:00


Avançant dans les couloirs, en faisant très attention à marcher bien au centre de chaque carreau du sol, tu laissais la faim gargouillant dans ton estomac te guider vaguement, dans l’idée d’aller à la cafétaria. Tu te baladais depuis un bon moment dans l’école qui semblait mettre un temps fou à s’éveiller. Etrange de voir les rôles s’inverser pour une fois, car toi, tu étais tombé du lit ce matin. Et pas de façon imagée. Non, non. Tu avais roulé une fois de trop dans tes couvertures et tu avais repris pied dans la réalité les fesses par terre. Tu avais commencé par être un peu déçu et tenté de te rendormir avant de te souvenir que depuis quelques jours, il y avait de nouveau venus à Clever Cross.

Jusqu’à maintenant, tu étais resté dans des groupes d’élèves de ta fratrie, pour ne pas te retrouver tout seul avec ces inconnus. Ils t’impressionnaient un peu. Surtout ceux avec qui tu avais du partager ton espace vitale pour sept jours. Il n’était pas méchant en soit, mais tu avais perdu l’habitude de dormir avec des inconnus. Ca n’avait pas trainé pour qu’elles reviennent au galop, tes habitudes de foyers d’accueil. Ta valise fermé sous ton lit, tout au fond. Ton fidèle compagnon nocturne soigneusement caché sous ton oreiller. A vrai dire, tu avais songé à aller dormir avec ce garçon si gentil de la chambre à coté de la tienne. Ce garçon qui te réveillait quand tu faisais une grasse matinée qui débordait parfois jusqu’en début d’après-midi. Mais tu avais du te rendre à l’évidence que ces élèves avaient de toute évidence élu domicile temporairement partout dans les dortoirs. Tu avais un peu encaissé la chose comme une invasion sur le coup mais tu n’en avais rien montré, égale à toi-même, poli, charmeur et d’apparence si fragile.

Continuant de jouer à la marelle à cloche pied dans les couloirs vides, tu terminas ta course dans les jardins pour continuer ton parcours. Tu aimais bien t’amuser comme ça. Un peu comme ces enfants qui s’inventent des obstacles dans une quête pour un précieux trésor. Ce banc devenait un pont en bois précaire au dessus d’un puis de lave. Le petit muret était une corde tendu au dessus d’un ravin sans fond. Tu trottinais, tu sautillais, tu marmonnais en regardant dans le vide à coté de toi, comme tu faisais souvent quand les gens te croyaient seul alors que tu te voyais avec cette projection de ton frère qui n’existait que dans ton esprit.

Et alors que tu longeas une corniche au dessus d’un torrent furieux dans ton imagination, marchant en équilibre sur une lignée de piquet qui bordait un petit amas de buisson, ton pied glissa un bref instant. Bien loin de tomber pendant de longues minutes pour terminer dans les eaux glacées et déchainer de ta gorge impassable, c’est en quelques secondes que tu tombas en roulé boulé dans l’herbe, de l’autre coté des buissons. Une fois la dégringolade terminée, tu ouvris un œil puis l’autre pour apercevoir une chevelure blonde sous le soleil, légèrement éblouie par ce dernier.

« Oh, la princesse étrangère prisonnière. »

Ca t’avait échappé sans que tu juges utile de te demander si le fil de ta pensée ne paraitrait pas étrange. Remettant le décor à l’endroit, toi qui avais la tête en bas dans les herbes folles, tu t’assis pour observer la demoiselle qui profitait du beau temps et de la fraicheur du gazon des jardins. N’ajoutant rien de plus à ton étrange introduction, tu l’observais en silence, essayant de savoir si tu l’avais déjà vu dans l’école. Tu étais presque certain que non. Ta première impression sur l’instant ne t’avait donc pas trompé. C’était une étrangère, une de ceux qui avait envahis l’école.

« Tu es quoi ? » finis-tu pas demander sans prendre réellement la peine de préciser ta pensée, ni même de songé que la formulation aurait pu être plus… enrobée.

Assis dans l’herbe, les jambes repliées de chaque coté de toi, tu continuais de l’observer. Ton t-shirt blanc un peu grand avait verdit à cause de ta chute sans heurt dans l’herbe et ton bermuda en toile bleu gris ayant subis le même traitement. Le seul détail notable qui pouvait surprendre était peut-être que tu avais complètement oublié de mettre des chaussures avant de sortir. Après tout, les couloirs de Clever étaient toujours propres et à l’origine, c’était plus à la cafeteria que tu avais songé te rendre.


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Sam 11 Aoû - 2:16

    La blonde vénitienne regardait toujours fixement le ciel, savourant le plaisir de découvrir, une fois de plus, que peu importe ou elle ce trouvait dans le monde, le ciel bleu restait obstinément le même. Les nuages formaient des formes méconnues, ou connues, créant pour les iris de l’étudiante un constant tableau en mouvement, des innovations artistiques à chaque minute. Même si un homme, ou une femme, ou une quelconque créature, avaient voulu faire un tel chef d’œuvre, ils n’auraient certainement jamais réussit, rien n’arrivait à la cheville de dame nature. Elle adorait ces moments, ou plus rien n’existait. La vie arrêtait et le ciel s'annimait pour elle. Les rayons chauds du soleil venaient lui réchauffer la peau et Alexis se sentait comme une plante, faisant paisiblement de la photosynthèse pour se régénérer, les rayons UV revigorant son corps, plutôt que de l’affaiblir, absorbés par ses pores.

    L’herbe autour de son corps se balançait allègrement au gré des coups de vent, venant lui chatouillé pieds, mains et visage. Un sourire s’étira au coin de ses lèvres, dieu qu’elle était bien ainsi, plus rien ne comptait, plus rien n’existait, les lieux n’étaient plus. Qu’elle soit en Allemagne, en France ou même à Chibougamau… elle n’y verrait aucune différence puisque le ciel lui, était fidèle à lui-même. L’étudiante s’étira lentement, pas tant pour se réveiller, mais plutôt pour dégourdir ses muscles rester immobile depuis un moment. Alexis s’apprêtait à simplement retourner à sa contemplation du ciel lorsque quelque chose attira son attention. Un bruit… un bruit dans l’herbe, quelqu’un qui marche? Non, c’était bien plus intense que ça. Piqué par la curiosité la Placidius se redressa le tronc de l’herbe et chercha autour d’elle la source du bruit. Chose qui ne lui prit exactement que quelques secondes puisqu’un jeune homme, qui effectivement, était en fait la source du bruit, dégringolait, avec une certaine vitesse il fallait l’avouer, la petite colline menant à son pré. Lorsqu'il eut fini de rouler contre l'herbe, la jeune femme eu un peu plus le loisir de le détailler, son t-shirt blanc légèrement tâcher, par ci et par là de tâche de gazon ainsi que son bermuda bleu attira un sourire de la part d'Alexis. Elle continua son analyse, dans le silence absolu de la cours, le vent soufflant toujours aussi paresseusement alors que le soleil semblait ralentir le rythme de la vie des alentours. Soudainement, brisant l'harmonie qui régnait, la voix de l'étudiant fit é
    cho :

    « Oh, la princesse étrangère prisonnière. »

    Franchement, elle n'aurait jamais cru qu'un jour, elle commencerait une conversation ainsi, avec quelqu'un de totalement inconnu. Prise au dépourvue, carrément étonnée par l'introduction du jeune homme, la blonde se vit éclater d'un rire franc, carillonnant dans les airs, alors que sa tête se penchait vers l'arrête, découvrant sa gorge. Naturellement, elle se redressa doucement, enfilant tout naturellement ses petits gants de dentelle crème. Alors qu'une fois de plus la voix de l'étudiant résonna dans ses oreilles :

    « Tu es quoi ? »

    La question la prit sur le coup au dépourvu, une fois de plus... visiblement il n'avait pas à dire que cette rencontre allait être bourré d’imprévue et de surprise. Ce qu'elle était ? Qui était-elle, que faisait-elle ici. Pourquoi être présente à cet endroit même, à cet instant précis, pourquoi avoir choisit cette destination plutôt qu'une autre ? Tant de questions auxquelles elle ne pouvait pas répondre. Une question si vague que les grands yeux de la blonde fixèrent le garçon, lançant des étincelles d'interrogation. Elle se passa doucement la main dans les cheveux, réfléchissant avant de sourire de manière énigmatique. À réponse abstraite réponse abstraite. C'est visiblement à ce petite jeu que la vie voulait qu'elle joue.

    « Que crois-tu que je sois?»

    Elle avait dit sa phrase avec un doux sourire flottant sur ses lèvres, ses yeux étaient maintenant illuminés d'amusement, laissant loin derrière les interrogations. Elle rapprocha ses jambes près de son corps en repliant une contre son corps alors que l'autre s'étendait, à demi plié, devant elle. L'étudiante de Placidius appuya son menton sur ce genou relevé et continua son observation avec un certain amusement. Vu l'accent du jeune homme, la blonde n'eût pas trop de difficulté à constater qu'il n'était certainement pas un étudiant de Virtus Insania, le choix était bien mince une fois cette possibilité écartée. Elle continuait donc son examen lorsque ses yeux tombèrent sur les pieds nus du noiraud. Avec légèreté, Alexis se mordit doucement la lèvre inférieur, cherchant du regard celui de l'étudiant pour ne pas fixer avec trop d'insistance ses pieds. Quelle idée !

    « Le port du soulier est-il interdit à Clever Cross sans qu'on ne m'en ait avisé?» demanda-t-elle avec candeur.

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Sasha Nortan
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Sam 11 Aoû - 22:29


Tu restais assis dans l’herbe à la regarder rire, bouger, t’observer. Elle avait de beaux cheveux. Etrangement, même si ta première phrase avait été dites sous l’impulsion de ton petit voyage dans l’imaginaire, il n’y avait pas grand-chose pour te contre dire dans la réalité pour autant. De longs cheveux qui ondulaient en cascade sur son dos et ses épaules, d’une couleur qui te donnait l’impression de changer sous chaque rayon de soleil. Tu avais le terme sur le bout de la langue sans parvenir à t’en souvenir. Tu l’observas enfiler ses gants avec un petit « ooooh » muet, arrondissant juste tes lèvres. Elle était vraiment jolie, avec une aura apaisante.

Le silence s’installa tranquillement entre vous, agrémenter par moment de petites mélodies comme le bruissement du vent dans les branches ou quelques chants d’oiseaux égayés par le beau temps. Elle semblait être intrigué par toi, ta question ou peut-être simplement ton arrivée. Tu n’en savais rien mais tu le voyais dans ses yeux, dans son sourire. Tu écoutas sa réponse, affichant presque immédiatement un air pensif très concentré. Que pouvait-elle bien être ? Il y avait les facteurs classiques. C’était une fille un peu plus vieille que toi mais pas assez pour être un professeur. C’était obligatoirement une Misayas, sans quoi, elle ne serait même pas dans cet endroit. Pour le reste, tu n’en savais rien.

Tu avais finis par t’assoir de façons un peu plus correctes, une main sous le menton, plongé dans tes réflexions sur ce qu’elle était et ce qu’elle n’était pas avant que sa voix ne te sorte à nouveau de tes pensées. Elle parlait vraiment bien. Un peu comme… les dames nobles dans les livres. Tu la regardas en clignant des yeux quelques instants, sans vraiment avoir fait attention au sens globale de sa question, t’attardant plus sur les mots et la formulation. Toi qui te plaisait à osciller entre le réel et les divagations de ton esprit, ce langage si soutenue te gardait à la frontière de tes songes et de la fraicheur de l’herbe sous tes jambes. Et puis finalement, la question en elle-même te frappa. Tes souliers ? Ah, tes chaussures. Baissant les yeux vers tes pieds, tu regardas un bref instant tes orteils joué avec quelques brins d’herbes avant de relever la tête vers la blonde, l’air aussi surpris que si tu découvrais ce détail en même temps qu’elle.

« J’ai oublié mes chaussures. »

Tant mieux, tant pis. Ca ne semblait pas t’affecter plus que ça en réalité. Ca t’arrivait tellement souvent que dans ta fraternité, plus personne ne s’en étonnait. Parfois, certain s’inquiétait de te voir un jour oublier ta tête. Une chance pour toi qu’elle soit solidement ancré ou alors que le jour où tu la perdrais, tu n’en aurais surement rien à faire.

« C’est sûr. C’est moins embêtant de ne pas avoir de chaussure que de ne pas avoir de tête. » finis-tu par déclarer à voix hautes en continuation de tes pensées.

Reportant ton attention sur ta voisine assise dans l’herbe, tu finis par poser tes mains dans l’herbe devant toi, entre tes deux jambes allongées, te penchant un peu en avant sans la lâcher des yeux.

« Je crois que tu es une fille avec des pouvoirs comme tout le monde ici. En fait, ça c’est ce que je sais. Mais je crois aussi que tu es une invitée. »

Quelques mèches tombèrent devant ses yeux pendant ta réponse tardive et complètement hors propos à présent, te faisant loucher sur un brin d’herbe qui s’était coincé dans tes cheveux. Oh, il pouvait bien rester là, une touche de vert de plus ou de moins.
Affichant un sourire poli, tu finis par reprendre une fois la distraction de la pelouse passée.

« Mais tu es étrange. Tu parles un peu comme… comme… comme un livre en fait. »

Pourtant, tu en étais certain. Elle n’était pas un livre.


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