Aniela, même si tu aurais sans doute pu garder ton sang froid, la panique générale à réussis à t'avoir. Pas de manière totalement irrationnelle, certes, mais assez pour te déboussoler. Tu t'es mises à suivre un groupe d'élèves qui avaient l'air sûr de leur chemin, bien évidement, tu ne t'es pas rendue compte qu'il s'agissait de VIS, alors quand ils ont claqué la porte de leur salle commune au visage, tu es restée très frustrée et tu as commencé à errer, sans pour autant retrouver ton chemin. Nikolaï, déjà ivre avant le plat principal, tu n'as pas très bien compris lorsque tout le monde s'est mis à bouger, et tu as trouvé bon de te dire qu'il y avait une soirée bien plus loin, commencer à danser sur une musique qui n'existe pourtant que dans ta tête. Tu as suivis plusieurs inconnus que tu croyais reconnaître, atterrissant à chaque fois à un nouveau cul de sac, suivant de nouvelles personnes.
Après quoi Nikolaï tombe sur Aniela, heureux, il décide de l’entraîner dans un je-ne-sais-où très certain, pour lui, alors qu'il n'a pas décuver le moins du monde.
Aniela commencera le sujet. Attendez-vous à ce que je passe vous tenir compagnie.
Aniela N. Glinczanki
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Sam 11 Fév - 21:23
Voilà qu'ils venaient à peine d'arriver dans cette école, déjà peu accueillante, que les ennuis arrivaient déjà. Un géant? Il ne manquait plus que ça. Peut-être était-ce les médicaments, peut-être était-ce la peur d'un nouveau malheur, quoiqu'il en soit, Ani avait un peu paniqué. Déboussolée par cet environnement qui lui était inconnu, les choses allèrent trop vite. Tout le monde se leva et partie à droite à gauche... Ani décida de suivre un groupe d'élève… Mais le résultat ne fut pas très concluant. En effet elle vit la porte de la salle commune des VIS se fermer devant son nez et là voilà complètement perdue. Ce n'était pas le genre d'Ani de se perdre. D'habitude la jeune fille débrouillarde qu'elle était, n'avait pas trop de mal pour se repérer. Cependant dans cette école elle était complètement désorienté. C'était trop grand, trop compliqué, trop étranger. Ces grands couloirs en pierre qui se ressemblaient tous. Ces escaliers qui n'en finissaient pas de monter... Ces innombrables pièces toutes plus étranges que la précédente mais ne correspondant absolument pas à ce fameux dortoir où elle était sensée se rendre.
Errant dans les couloirs, Ani avait l'impression que plus elle avançait, moins elle avait de chance de retrouver son chemin. Et si elle tombait sur ce géant. Ça y est Ani recommençait à paniquer. Des bruit de pas se firent entendre, son cœur fit un bon. Ils se rapprochaient. Elle se mit à avancer plus d'un pas plus rapide, voire à courir un peu. Au détoure du couloir, Ani tomba nez à nez avec Nikolaï. Les bruits s'étaient tu. Et d'un coup elle se sentit plus en sécurité. Elle le serra dans ses bras, mais brisa rapidement son étreinte lorsqu'elle sentit l'odeur de l'alcool. Nikolaï était ivre... Ani vit son sourire disparaître de son visage. Elle n'aimait pas le croiser ainsi... Elle aurait presque voulut le laisser là. Elle ne voulait pas qu'il voit sa tristesse Cependant ce dernier affirmait avec ferveur qu'il connaissait le chemin menant au dortoir. Crédule que tu es Ani tu l'as cru. De toute manière tu ne pouvais pas te perdre plus que tu ne l'étais. Quoique...
Finalement les choses ne s'arrangèrent pas. Comme tout être censé aurait pu prévoir. Nikolaï et Aniela visitèrent encore quelques couloirs dans ce dédale de pierre. Mais une chose était certaine, ils n'étaient pas près de regagner les dortoirs et perdu comme ils l'étaient Ani commençait à craindre de tomber sur quelque chose de dangereux. Ani n'aurait jamais dû faire confiance à un Nikolaï bourré, à vrai dire elle ne lui faisait actuellement pas confiance. Mais elle avait secrètement espéré que la chance du jeune homme les mènerait à bon port. Pour l'instant c'était pas une réussite. Après d'autres détours dans les couloirs, d'autres portes ouvertes et ceux avec un Nikolaï qui ne marchait pas si droit que ça. Ani commençait à perdre patience. Elle n'aimait pas son irresponsabilité, elle avait tellement peur qu'il lui arrive malheur. Elle voulait l'aider mais ne savait pas comment s'y prendre... C'était frustrant. Cela l'était encore plus lorsqu'il était dans cet état avec elle...
« Tu es vraiment sûr de toi Niko. C'est la troisième fois que tu te trompes. On devrait peut-être demander à quelqu'un... Quoique ça risque d'être difficile vu qu'on a pas croisé grand monde... Allez fait un effort... »
Nikolai L. Valdick
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Sam 11 Fév - 22:18
Tu sais très bien que l'alcool n'est pas une solution. Malheureusement, tu te réfugies dans l'ivresse à chaque fois que les choses se compliquent. Car ici, tout est compliqué. Rien n'a de sens. Pour toi, cet endroit est un non-sens. Il ne représente rien. Et il ne représentera jamais quelque chose. Et ce pays. Tu pensais ne jamais y revenir. C'était de l'histoire ancienne. Et maintenant, te revoilà ici. Alors t'as bu. Un peu trop. Beaucoup trop ? Sûrement. Ta tête résonne, et tes fantômes disparaissent au loin. Tu devrais avoir honte. Mais l'alcool t'empêche tout sentiment de honte. Toute peur. Rien d'autre qu'une euphorie malsaine. Une euphorie naissante du néant. Et des musiques inconnues s'élèvent de nulle part. Des bass résonnent. Des stridences sans nom. Et des accords incohérents. Une folle envie de jouer prend possession de toi. Et bientôt, ce qui n'était qu'une hallucination auditive devint une obsession dont tu ne pouvais te défaire. Prisonnier de tes illusions, tu as la sensation que tout est possible à présent dans cette vie. Tu as besoin de lui. Où es-tu à présent ? Tu ne sais pas. Tu cherches, et tu te perds. Dans cette vie qui a perdu son sens. Là où la chance s'envole dans les airs. Un monde où la chance disparait, de la même façon qu'elle disparait. Alors pourquoi ? Si rien n'a de sens ici bas, à quoi bon se démener ? A quoi bon vivre à leur côté, les aimer, les désirer, si tu es incapable de leur venir en aide ? Si eux-même ne viendront pas t'aider ? Personne. Rien. Tu cours, le sourire aux lèvres et les larmes aux yeux, dans les couloirs sombres de Virtus Insania, dans lesquels tu sombres doucement, dans une triste euphorie.
« Arrête. Tu ne sais pas ce que je pense. Je suis moi. Bourré ou pas, tu m'entends ?! La musique ne s'arrête pas. J'ai mal au crâne à force. Merde. C'est Ani' ! J'veux pas qu'elle me voit comme ça ... Elle va me faire la gueule, je la connais. Elle n'aime pas quand je bois. Peut être qu'elle ne le verra pas ... N'importe quoi. Je pue l'alcool à plein nez. C'est dégueulasse, même complètement gerbant. Je voulais pas qu'elle soit là, merde ! Mais j'suis tellement content de la voir. Tellement heureux qu'elle soit avec moi. J'ai eu peur de la perdre. Comme je les ai perdus. Elle aurait été la personne de trop. Et j'veux juste la protéger maintenant, car elle le mérite. Aniela. Je. Je peux t'aider moi. Tu m'as aidé. Allez, on va s'en sortir. Suis la musique avec moi. Je sais où aller, j'en suis certain. Suis moi Ani'. Danse avec moi. Je t'en prie. Prends ma main. Et oublie le monde. »
Et sans lui laisser le temps de parler, tu lui attrapes la main, et tu l'entraines dans ta folle danse. Cette danse ridicule qui te mène à rien. Juste à te perdre un peu plus profondément dans ces couloirs. Tu sens presque son pouls accélérait. Tu sens les battements des veines de son poignet, que tu sers un peu trop fort dans ta main. La pauvre. Elle n'ose pas t'arrêter. Elle sait que tu es comme un fou, et que te sortir de ta folie est impossible. Seul le temps pourra t'aider. Seul le temps. Elle devra attendre.
« Non mais je sais Ani' ! Fais moi confiance. Il doit sûrement y avoir une soirée, genre un truc d'intégration quoi. J'crois que c'est par là. A moins que ce n'était de l'autre côté ... »
A vrai dire, tu n'en sais rien. La musique vient de partout autour de toi. Tu ne sais pas où aller, et tes sens sont anesthésiés par l'ivresse. Il faudrait réagir Nikolaï. Malheureusement, ton don se joint à la partie. Et soudainement, tu altères par période entre le vrai monde, et ce monde de la chance. Tout te submerge à présent. Les lueurs t'éblouissent, et t'obligent à t'arrêter. Ta course prend fin, les musiques deviennent insupportables. Tu te cognes contre le mur, et tu te laisses glisser lourdement, entrainant à moitié Aniela dans ta chute. Et tu restes assis par terre, essoufflé, avec des maux de coeur à pleurer. Tu fixes le sol qui s'agite dans tous les sens. Et les lueurs réapparaissent, et disparaissent. Tu colles tes paumes de main contre tes yeux pour les taire, pour les atténuer. Mais tu ne peux les ignorer. Et tu te tournes difficilement vers Aniela, le visage suppliant et décomposé, comme si tu venais de réaliser ton état actuel. La douleur se lit sur ton visage, et tes yeux brillent et se ternissent au rythme de ta musique interne. Comme un écran brisé.
« Ani', je ... J'me sens pas bien. J'sais pas où on est. Et j'ai peur Ani' ... J'croyais que c'était là bas, mais j'en suis plus sûr. Faudrait qu'on sorte de là, parce que là ... »
Et tu laisses flotter ta phrase, sous-entendant que tu n'étais pas à l'aise ici. Que ton mal semblait s'intensifier dans ce couloir. Tu tentes difficilement de rééquilibrer ton don. De le maîtriser. Et aussi laborieusement, tu réussis à calmer les lumières. Tu les éteins, une par une. Et finalement, essoufflé comme si tu avais couru 30 kilomètres, tu reposes ta tête en arrière, contre le mur. Et tu attrapes la main d'Aniela. Et tu la serres fort contre ton cœur. Pour lui faire comprendre que tu as peur. Et que tu veux juste que ça s'arrête. Tu veux juste que ton cœur s'allège, et qu'il ne te fasse plus mal. Car depuis la catastrophe, il te semble qu'il ne s'est pas passé une journée sans que ton âme brûle de tristesse.
Aniela N. Glinczanki
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Lun 20 Fév - 15:59
Il ne savait pas où il allait, ce n'était pas à lui de guider Ani mais plutôt l'inverse. Mais elle avait peur, peur d'affronter Nikolaï dans cet état, peur de perdre ses moyens, peur de le voir disparaître. Ani voulait l'aider mais ne savait toujours pas comment s'y prendre, alors elle le suivait à travers les couloirs interminable de cette sombre école en espérant fortement à chaque intersection de tomber sur ce fameux dortoir. Elle sentait que Nikolaï n'allait pas bien, elle avait l'impression que chacun de ses pas allaient être le dernier et elle n'avait pas vraiment envie qu'il s'arrête. Doit-on vous rappeler la présence d'un géant dans l'école ? Nikolaï baignait peut-être dans la chance, mais dans cet état Ani avait quelques doutes sur la question. Et il avait beau lui assurer qu'il savait où ils allaient, cela faisait longtemps qu'Ani avait arrêté de le croire.
Soudain il s'arrêta, se cognant contre le mur et glissant contre se dernier, il manqua d'entrainer Ani dans sa chute qui au finale se laissa tomber à ses côtés. Elle voyait ses yeux briller puis s'éteindre successivement. Complètement perdue elle ne savait pas quoi faire pour lui venir en aide. Elle tendit sa main valide vers lui mais s'arrêta, figée dans sa position, elle voulait tellement l'aider, mais ignorait comment s'y prendre. Elle avait envie de crier, d'hurler, parce qu'elle souffrait de le voir ainsi, elle était à ses côtés mais totalement impuissante et cela la rendait folle. Tu ne fais qu'observer ses yeux qui changent sans arrêt, mordillant ta lèvre, tu retiens tes larmes, parce que tu n'as pas le droit de lui faire ça. Tu ne peux pas pleurer en sa présence. Nikolaï n'est pas la seule personne qui doit se reprendre.
Finalement ce dernier réussit à se calmer, Ani vit les lueurs disparaître de ses yeux pour retrouver leur bleu intense. Attrapant de nouveau fermement sa main, il la plaqua contre son coeur et Ani pu sentir l'intensité de ses battements. Elle ferma les yeux, fit le vide dans sa tête, se calma et chassa la peur et la panique qui la hantait depuis un moment. Si elle voulait l'aider, il fallait qu'elle commence par se calmer. « Je ne connais pas la peur car la peur tue l'esprit ». Le silence s'installa et ni l'un ni l'autre ne prononça un mot. Aniela ouvrit de nouveau les yeux plus calme, si Nikolaï ne pouvait pas trouver le chemin elle le trouverait. Elle le guiderait, elle y arriverait et même si elle devait échouer, elle recommencerait. Elle n'abandonnera pas. Elle tenait tellement à lui. Elle voulait le sauver. Et il fallait bien qu'elle commence un jour. Elle aurait bien voulut le prendre dans ses bras pour le rassurer, mais ses deux mains étaient prises. L'une par Nikolaï et l'autre part un plâtre, triste souvenir de l'explosion de Synchronicity qui ne cessait de rappeler la tragédie à Aniela. Pour compenser, elle se pencha légèrement vers lui et déposa un baisé sur son front. Comme pour rassurer ce grand enfant qui avait l'air perdu dans un monde qui ne lui correspondait pas. Un sourire rassurant aux lèvres avait remplacé son mordillement ennuyé. Elle ne pouvait rien contre son ivresse, mais le rassurer et l'apaiser l'aiderait surement à se sentir mieux.
« Ne t'en fait pas Niko. On va trouver le bon chemin. Alors calme toi, respire et pense à quelque chose d'agréable, un lieu qui t'es cher et qui t'apaises où tu te sens en sécurité et où personne n'ira troubler ta tranquillité. »
Et tout en disant ces mots, tu imaginais toi aussi cet havre de tranquillité qui t'étais propre. Une serre remplie de plantes dont le chant pure berçait ton esprit. Un souvenir de ton enfance à l'époque où ce n'était que cela que tu pouvais entendre. Une époque que tu regrettes...
« Ça va mieux ? Je te promets qu'on va trouver ces dortoirs. Alors inutile d'avoir peur je serais toujours là et à nous deux on ne peut que s'en sortir. N'est-ce pas ? »
Aniela avait conscience qu'à elle seule elle ne pourrait pas faire grand chose, sa présence n'était pas forcément ce qui pourrait rassurer Nikolaï, mais vous n'étiez que tous les deux. C'était Nikolaï et Aniela. Alors tout se passerait bien, tu en étais persuadée. Car vous êtes un duo épatant, un duo improbable, deux âmes si différente qui pourtant sont si proche. C'est ça qui est magique avec vous.
Spoiler:
Voilà. J'suis désolée je suis nulle, j'aurais aimé répondre avant vendredi... Bref n'hésite pas à me dire si un truc ne va pas~
Nikolai L. Valdick
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Lun 27 Fév - 12:52
Tu essayes de t'en sortir, Nikolaï ? Vaine tentative. Les musiques dans ta musique reprennent de plus belle, et résonnent comme ton requiem. Tu attrapes ton crâne, et presse sur tes tempes, en espérant que tes mains puissent soutenir ta boîte crânienne sur le point d'exploser. Tu sens Aniela près de toi, mais tu entends à peine sa voix. Tu ne la vois même pas, cette pauvre enfant, désemparée, qui te regarde sombrer et ne pourra venir t'aider. Car quoiqu'elle fasse, tu prends plaisir à détruire ce que l'on t'offre. Tu détruis ta seconde chance. Tu brises ton destin. Et ton envie de destruction, plus forte que tout, prend le dessus sur l'amitié qui t'unit à cette fille. Elle, elle est fragile et sensible. Pure et innocente. C'est un cristal, un être éphémère, une délicatesse. Toi, tu es une créature mauvaise par nature, et tu veux simplement répandre le chaos autour de toi. Car tu te complais à souffrir et à faire souffrir. Au fond, tu ne veux pas t'en sortir.
« Arrête ! Je t'en prie, tais toi ... »
Tu n'es pas capable de l'avouer. Sache que tant que tu n'auras pas accepter cela, tu ne pourras pas t'en sortir. Acceptes ce que tu es. Tu ne peux pas te reposer éternellement sur les autres. Tu dois t'en sortir par toi même. Prendre appui dans le fond, et te propulser au sommet. Les mains de tes amis t'aideront à sortir. Allez, vas-y. Tu peux le faire.
« Je sens ta peau contre la mienne. Ton souffle aussi. Et ta voix disperse la musique. Elle la dilue, lentement. Et il n'en reste qu'un vague bourdonnement. Un murmure du passé. Un endroit tranquille ? Ai-je été seulement une fois apaisé ? Me suis déjà sentis calme et soulagé ? Avec Aurelian. Oui. J'étais bien avec lui. Son sang est sanctuaire. Son corps est pur. C'est là que j'ai trouvé le salut. C'est avec lui que j'ai arrêté ma course sans fin. Il n'était pas un moyen d'aller mieux. Il était une fin en lui-même. Aurelian. Peux-tu m'entendre ? Je veux te retrouver. Alors fais moi un signe. Dis moi quelque chose. Aide moi, comme Aniela le fait. Car elle, elle est là. Elle me prend la main, quand toi tu n'es pas là pour le faire. Elle chasse mes peurs au loin, car toi tu ne peux plus le faire. J'sais même pas si t'es mort. Peut être bien. Qui sait ? Qui savait de toute manière ? Pas nous. Ni les autres. Peut être les fous. Mais n'avons nous pas été fous de nous aimer autant ? Alors je devrais comprendre, j'aurais dû savoir. Mais rien ne m'avait préparé à ça. Rien n'amortit le choc. Pas même les rails de poudre blanche que tu respires. Pas même ces alcools un peu cheap. Qu'est-ce que je raconte moi ? N'importe quoi. Aniela. Il y a quelque chose en toi de précieux. Quelque chose que je ne saisis pas. Tu m'intrigues encore. Tu me surprends. Et quelque chose chez toi me rappelle ce garçon. Pourtant, tu ne lui ressembles en rien. Car toi, tu es là. Et c'est tout ce qui compte au final. A quoi bon tout ça, si on n'est même pas là ? Je me le demande. Alors, je crie ma détresse, j'envoie des bouteilles à la mer, dans la détresse, et je prie. Mais au fond, rien n'ira mieux. Car j'ai peur, car je n'ai pas la force. Je me repose désespérément sur les autres, comme je l'ai toujours fait, mais les autres ne pourront pas me venir en aide éternellement. Aniela, tu ne seras pas toujours là pour moi. Comme lui.
Je veux t'aider Aniela. C'est maintenant. »
Tu peux t'en sortir. Vous allez vous en sortir. Car pour elle, tu pourras te battre. Comme Aurelian, elle a réussi à devenir ton combat. Une des personnes pour qui tu te bats. Une personne que tu protègeras. Car faute de pouvoir te sauver toi-même, tu la sauveras, elle. Mais qui sera là pour te sauver, toi, le héros ? Peu importe. Tu te mets à sourire, et tes yeux larmoyants la regardent dans les yeux. Tu lui dis merci du regard. Tu lui fais comprendre que c'est bien plus que ça. Tu attrapes ses deux mains, les serres dans les tiennes, et tu te penches vers elle, pour lui déposer un simple baiser sur la joue, avec une visée plutôt approximative, car tu lui embrasses presque la commissure des lèvres par inadvertance. Tu te relèves difficilement, prenant appui contre le mur. Et tes yeux se mettent à briller fortement, plus fort que d'habitude. Tu sens en toi que quelque chose s'opère, que les chaines se délient autour de toi, et que bientôt, tu pourras exprimer ton potentiel. Tu te concentres, et tu arrives à visualiser cette lueur, ce fragment de chance, qui t'indique le chemin. Qui favorisera ta réussite. Mais tu te sens faible, tu sais que tu ne pourras pas le suivre en restant dans ce "monde". Alors, entre le marteau et l'enclume, tu te prends à espérer l'impossible : ramener ce morceau de chance dans le vrai monde. Et par un miracle inconnu, tu parviens à arracher ce fragment de ce monde virtuel que tu parcours, et tu reviens dans le monde réel, avec maintenant, au creux de ta main, une lueur un peu faible, mais bien présente.
« Aniela, j'ai réussi ... C'est ... C'est ça, la chance. J'crois qu'on peut la suivre. Enfin, j'crois qu'on n'a pas mieux de toute façon. Tu crois pas ? »
Tu lâches prise, et la lueur se met à se mouvoir, plutôt lentement, dans le couloir, bien décidé à vous emmener quelque part. Qui sait, peut être le dortoir ? Mais comme tu dis, il n'y a pas de meilleur solution pour le moment. Tu croises les doigts. Pourvu que le transfert de cette lueur dans le monde n'ait pas de mauvaise conséquence. Tu n'avais jamais fais ça avant, et tu explorais une nouvelle facette de ton don, plutôt surprenante d'ailleurs. Tu entraines Aniela avec toi, le sourire aux lèvres, le visage fatigué mais satisfait.
« J'sais pas si on doit lui faire confiance. Mais allons-y. On saura pas, tant qu'on aura pas essayer de toute façon. »
Spoiler:
Désolé pour le retard ! Encore une fois, le style est particulier ... (C'est un peu confus j'ai l'impression). Si y'a un passage que tu ne comprends pas, je ferais en sorte de le réécrire comme il faut ! Des bisous ~ <3
Aniela N. Glinczanki
Messages : 142 Date d'inscription : 02/01/2012
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Mar 27 Mar - 13:00
Il se ressaisit. Enfin. Ce sourire qui se dessine sur ses lèvres eu tout suite l'effet de rassurer Ani et de savoir qu'elle avait réussi à lui refaire prendre raison. Elle était si heureuse de le voir enfin réagir qu'elle ne sentit aucune douleur lorsqu'il lui attrapa les mains. Pourtant sa main droite était encore très sensible à cause de l'accident... Elle en oublia aussi presque de rougir lorsque Nikolaï l'embrassa approximativement sur la joue. Presque. Ani n'était pas encore tout à fait habituée à cela. Ani n'était pas encore habituée à tant d'amour. On aimait bien Ani, elle est marrante Ani, mais de loin surtout et de temps en temps. Toujours. Alors il y a si peu de personnes vraiment proche d'elle, si peu de personnes qui la serrent dans leurs bras, si peu de personne lui disent qu'elles l'aiment bien sincèrement. Sans penser qu'elle était une distraction qui fait rire de temps à autre. Il n'y avait que quelques rares personnes qui l'aimait vraiment comme Nikolaï, comme Heath. Elle aurait pourtant du voir la chose venir, après tout elle avait lu quelque part que les troubles de la vision lié à l'alcool débutait dès la première goutte. Dès le petit degré d'alcool. Mais étrangement malgré tous les écarts de Nikolaï, elle restait attachée à lui de manière incompréhensible. Ani ne comprenait pas son attirance pour lui, leur amitié était tellement improbable... et pourtant elle ressentait un tel vide lorsqu'il était absent, parfois aussi grand que celui qui se créait avec l'absence de sa famille. La chose à laquelle tu tiens le plus pourtant Ani, la chose dont tu dois t'éloigner Ani.
Alors que la jeune fille se relevait en même temps que lui, elle vit les yeux de ce dernier briller d'un éclat qu'elle n'avait encore jamais vu auparavant. Aniela avait souvent été témoin du don de Nikolaï. Elle savait immédiatement reconnaître les moments où il l'utilisait. Mais ce soir c'était différent. Ce soir ses yeux n'avaient jamais brillé avec autant d'intensité. Ani ignorait ce qu'il pouvait voir dans cet état, il avait bien essayer de lui expliquer, mais le monde du Karma n'était pas à sa porté et l'imaginer était difficile. Soudain une lueur apparu, elle venait du creux de la main de Nikolaï, faible, mais bien là. C'était un fragment de chance, Ani le comprit dès qu'elle le vit. Ani tendit la main pour toucher la lueur, captivée par la petite entité lumineuse, mais le jeune Springties lâcha cette dernière à ce moment et elle se mit à se déplacer seule. Un déplacement lent, qui les incitait à la suivre. Ça ne faisait aucun doute. Pour les mener où ? Là était la question, mais tu te fichais un peu de l'endroit où tu pouvais atterrir Ani. Tant qu'il était là avec toi, tu n'avais peur de rien. Tu avais l'impression de pouvoir tout faire. Même l'impossible. Tu aurais aimé dire « C'est magnifique... », mais tu étais trop captivée par la lueur pour parler. Après tout, les phénomènes extraordinaires t'impressionnaient toujours... Ceci dit, tes yeux verts brillant d'excitation parlaient pour toi. Cependant Nikolaï commença à entrainer Aniela avec lui ce qui la sortie de son état de stupeur et d'admiration.
« J'ai confiance en toi Niko, alors je crois ta chance... Dépêchons-nous avant qu'elle nous sème. »
Un sourire malin aux lèvres et tu t'élances à la poursuite de la lueur comme une petite fille, entrainant doucement le jeune homme avec toi. Tu marches un peu trop vite peut-être, mais tu es tellement émerveillée que tu suis cette chance de très près.
Spoiler:
Je. Je. JE SUIS NAVREE TU PEUX ME TAPER ;A; j'ai été très occupé... et voilà. Je. BREF. Désolée de t'avoir fait autant attendre, 1 mois de retard jour pour jours c'est impardonnable, j'ai honte ! Bref... j'espère que ça te va quand même o:
Prophetia
Messages : 128 Date d'inscription : 06/12/2011
Mar 27 Mar - 13:53
Que la vie est belle, quand tout va mieux. Que la vie est belle, quand l'on reprend conscience des choses et que l'alcool commence à ne plus avoir de prise sur vous. Tout comme la peur. Quand la peur s'évapore par la présence d'un être cher, on se sent comment dire ? Léger. Libéré.
Quelques personnes, essentiellement des anciens de Synchronicity, partent en courant, tout aussi perdu. Mais parmi eux, une silhouette se distingue aux yeux de Nikolaï. Un regard qu'il n'a surement jamais oublié. Aurélian. Mais ce n'est qu'une fraction de seconde, pas assez pour savoir si il était réel ou non. Et forcément, celui-ci s'en va dans la direction opposée par celle suivie par les deux jeunes personnes.
Nikolaï, tu hésites, entre suivre cette hallucination éphémère et suivre ta propre voie. Aniela, toi, bien plus sobre, tu entends des cris, d'élèves disant revenir des sous-sols. Que le géant ne devrait pas tarder à s'échapper.
On parle souvent d'adrénaline. Mais lequel de vous deux saura décidé l'autre du meilleur à faire ?
Nikolai L. Valdick
Messages : 202 Date d'inscription : 08/01/2012
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Dim 8 Avr - 10:58
Tu aurais voulu être quelqu'un de meilleur pour Aniela. Car au fond, cette douce et gentille demoiselle n'était pas faite pour toi. Toi, tu es bien trop mauvais dans le fond. Tu fais parti de ceux qui ont succombé à la corruption. Tu t'es laissé emporté, et maintenant, tu n'arrives plus à en revenir. Et voilà qu'elle arrive, te tendant sa main, et te criant que tu dois revenir dans la réalité. Laisser tomber tes démons et tes pensées noires ? Cela semblait si irréel. Tellement impossible. Et pourtant, Aniela avait foi en toi, et était persuadé qu'un jour elle arriverait à te faire sortir la tête de l'eau. C'était la promesse secrète que vous vous étiez faites. Le serment muet et immuable. C'est ce que tu trouvais grisant chez elle, c'est tout ce secret et ce mystère qui entourent votre relation. Tout ces non-dits et ses mots que vous ne prononcerez jamais. Tout ce que vous aimeriez vous dire, et que vous terrez au fond de vous. Le fait que vous vous voyez à l'abri des regards d'autrui, comme deux amants interdits. C'était tout ces petites choses qui te grisaient, et rendaient cette amitié piquante et singulière. Ce goût du risque inexistant, cette anxiété palpable à chaque fois que vous vous retrouvez après un temps d'absence. Alors, sans peur, tu as saisis sa main, et tu lui as fais confiance. Comme elle te faisait confiance en ce moment, en suivant ce fragment de chance fuyant dans les couloirs.
Pour la première fois depuis longtemps, tu te sentais un peu fier de toi, et de ton don. Pourquoi ? Car pour une fois, ce n'était pas égoïste. Ton don ne sert que toi en temps ordinaire. Tu es tellement égoïste. Tu ne fais qu'attirer la chance, sans vraiment savoir la distribuer autour de toi. Quelles peuvent être les conséquences de toute ça ? Parfois, il t'arrivait de penser que l'explosion de Synchronicity était de ta faute. Que tu as attiré la chance vers toi, et comme tout ceci est un équilibre instable, tu aurais chamboulé l'ordre établi et cet évènement tragique serait alors tout simplement l'expression de ce chamboulement d'énergie. Qui sait ? Personne ne le saura. Même pas toi, le gardien de la chance. Car tu ne comprends toujours pas ce monde étrange qu'est celui du karma. Tu ne comprends toujours pas comment fonctionne cet ensemble désordonné mais stable. Mais cette fois ci, tu avais réussi à faire de ton don un moyen d'aider les autres. Aniela semblait rassurait, et au fond, ça t'apaisait également de la voir plus sereine et confiante. Surtout que sa confiance, elle venait de la placer en ton don et toi. Tu ne dois pas la décevoir Nikolaï.
« On dirait que c'est le bon chemin ... On commence à apercevoir des autres personnes. »
En effet, au loin, on pouvait apercevoir quelques groupuscules d'élèves se déplacer. C'était plutôt bon signe, car depuis tout à l'heure, vous erriez dans des couloirs vides et sombres. La petite sphère lumineuse continuait sa course folle en virevoltant dans tous les sens, bien décidée à atteindre son but ultime, envers et contre tous. Elle avançait suffisamment lentement pour que vous arriviez à la suivre en marchant d'un pas actif. Tu tenais toujours la main d'Aniela, qui semblait à présent soulagée. Tu avais un peu honte, en repensant au fait que tu étais complètement ivre. Tu l'étais toujours, mais pour Aniela, tu essayais de prendre sur toi, et de ne pas l'extérioriser. Même si ton estomac souffrait d'affreuses aigreurs et que ta tête te lançait régulièrement. Heureusement tu n'avais pas ouvert ton petit sachet de poudre par dessus le marché ...
Mais c'était sans compter sur le destin, qui vint se mêler à cette drôle d'aventure. Un groupe d'élève, qui avançait vers le côté opposé, vous croisa. Et là, tu perçus ce regard. Ces yeux sombres, calmes et sereins te transperçaient littéralement. Ton souffle semblait s'arrêter, tandis que tes yeux s'écarquillaient. Impossible. Ce ne pouvait pas être lui. Il n'était plus là. Il n'avait jamais été là en réalité. Même de tes rêves il avait disparu. Alors comment pouvait-il être au milieu de ce groupe d'élèves ? L'instant semblait s'être suspendu, mais en réalité, cette vision n'a duré qu'une fraction de seconde. Ses cheveux foncés, son visage. Tout correspondait, et rien en même temps. Il en avait l'apparence. Une illusion, un fantasme. Comment faire pour en être certain ? Ton coeur se serrait brutalement dans ta poitrine, tandis que tu t'arrêtas d'un seul coup, arrêtant Aniela par la même occasion. Et rapidement, tu te retournas pour regarder le groupe qui s'éloignait. Tu le percevais à peine. Et si c'était vraiment lui ? Et si il n'avait pas disparu comme tu le pensais ? Peut être s'est-il réfugié à Virtus Insania ? Cela semblait si impossible, et en même temps, si probable. Les yeux embués de larmes, tu te retournes sur Aniela, serrant fort sa main dans la tienne.
« Aniela ! C'était lui ! Est-ce que tu l'as vu ?! J'suis sûr qu'il était là, dans le groupe d'élèves. Est ce que t'as vu Aurelian ?! »
Tu perdais la tête en moins de quelques secondes. Cette vision venait de changer la donne, et malheureusement, ça s'annonçait plutôt mal. Aniela ne connaissait même pas Aurelian. Comment elle aurait fait pour le voir là ? C'était idiot, et pourtant, tu n'arrivais pas à contenir ton émotion, qui te faisait trembler, tandis que tu t'accrochais à Aniela, comme si elle était ton seul repère à présent. Il fallait que tu en aies le coeur net. Que tu saches si il était bien là. C'était peut être ta seule chance de le retrouver. Peut être ta seule chance de t'en sortir. Tu lâches soudainement la main d'Aniela, et tu commences à suivre le groupe. Il fallait le retrouver, il fallait en être sûr. Mais pauvre fou. Après seulement quelques mètres, tu comprends que le groupe est déjà parti loin, et que tu ne pouvais pas te résoudre à laisser Aniela derrière toi. Alors tu t'effondres au sol, à genoux, et tu enfouies ton visage dans tes mains. C'était peut être ta seule chance de le retrouver. Mais partir maintenant, c'était perdre ta seule véritable amie dans cette école. Et ça, tu n'arrivais pas à l'admettre. Car elle, elle a toujours été là pour toi depuis le début. Pas Aurelian. Lui, il s'est enfui, et il t'a laissé seul. Tu ne savais même pas si il était vivant. Tu ne savais plus rien de lui. Au fond, c'était devenu un étranger. Peut être que c'était lui, dans ce groupe d'élèves, et que tu aurais pu le retrouver en les suivant. Mais Aniela avait besoin de toi.
« J'peux pas faire ça ... J'suis désolé Aniela. »
Désolé de quoi ? D'avoir hésité un instant. D'avoir voulu t'enfuir vers ton passé. De suivre ton fantasme, au risque d'abandonner Aniela. Tu t'en voulais de toute part. Tu t'en voulais de ne pas les avoir suivi. Tu t'en voulais d'avoir voulu abandonner Aniela. Tu t'en voulais de tout. Et tu restais là, à genoux au milieu du couloir, à ravaler tes larmes et ta colère. Tu détestais cette école. Tout ici te dégoûtait. Heureusement, tu savais qu'Aniela était avec toi. Mais sera-t-elle te pardonner ton écart de conduite ?
Aniela N. Glinczanki
Messages : 142 Date d'inscription : 02/01/2012
Carte d'Identité Âge: 17ans Don:
Lun 30 Avr - 18:43
La lumière guidant leur pas. Niko et Ani finirent par arriver dans des lieux plus fréquentée et plus clair. Ce n'est qu'à ce moment qu'Ani pris conscience des sinistres couloirs dans lesquels Niko l'avait traînée. Et elle l'avait suivie, inconsciente comme elle était. Parce que c'était lui, et qu'avec lui elle avait toujours confiance. Même lorsqu'il n'était pas bien, même dans le pire des cas, il fera toujours attention à elle. N'est-ce pas ? Ani le savait, il n'avait pas besoin de lui dire. Ils n'avaient pas besoin de se le dire. Elle ferait n'importe quoi pour lui sûrement. Maintenant on pouvait apercevoir quelques élèves et c'était aussi en suivant Niko qu'ils y étaient arrivés. Alors Ani ne regrettait rien. Il tenait toujours fermement la main de la jeune fille, chose qui ne lui déplaisait pas, car cela lui donnait un sentiment de sécurité. Néanmoins l'arrêt soudain de son ami failli lui daire perdre l'équilibre, l'arrêtant au passage.
Ani ne comprit pas ce qui se passa par la suite, il l'interrogea sur l'un des personnes qu'ils venaient de voir. Lui demandant si c'était Aurelian. Comment pouvait-elle le savoir ? Oh ! Ani savait très bien qui était cet Aurelian. Elle l'avait deviné dans la lueur que dégageait les yeux de Niko. Il n'avait pas besoin de le lui expliquer. C'était Lui. Mais tout ce dont Ani connaissait de Lui c'était un morceau de Piano... elle ne savait pas quoi lui répondre. Elle ouvrit la bouche pour parler mais aucun mot ne sortit. Que pouvait-elle dire...
Et soudain il lâcha sa main.
Il avait lâché sa main. Immédiatement un sentiment d'abandon la gagna. Je suis si facile à oublier ? Voilà la première pensée qui traversa l'esprit de la petite Polonaise. Elle se sentait trahis. Tout avait l'air de tout bien allé de nouveau pourtant. Le fragment de chance, leur marche qui semblait enfin les conduire quelque part, sa main qui enfermait la sienne... Sa relation avec Nikolaï tendait à lui faire penser que jamais il ne l'oublierait lorsqu'ils n'étaient que tous les deux. Mais il venait de la faire. Et cela te rendait infiniment triste Ani. Tu restais là. Figée. Inerte. Comm si tu ne te trouvais pas là où tu étais. Tu ne voyais plus, tu ne voyais pas la détresse de Nikolaï, sa tristesse, ses larmes. Tu n'entendais plus. Il aurait pu t'emmener avec lui, mais il ne l'a pas fait. Comme si... tu étais de trop... Tu te sentais rejetée. Tu te voyais retomber en enfance lorsque les autres faisaient mine de t'aimer avant de te tourner le dos à la moindre occasion. L'anxiété te gagnait. Tu te sentais seule.
« Tu n'es pas seule. » Ça y est, Ani les entendait de nouveau. Les voix indésirable des plantes venaient de nouveau lui pourrir la vie. « Tu n'es pas seule... tu n'es pas seule... » Cette phrase faisait écho dans sa tête. Elle venait de plusieurs endroit en même temps, décalée, bruyante. « Aide nous. » Non, Ani ne voulait pas les écouter. Elle ne voulait pas les entendre. Pas là. Pas maintenant. Elle porta sa main valide à son oreille, telle une enfant qui ne voulait pas entendre les réprimande de ses parents. Et alors que Niko revenait vers elle, Ani cria avec violence. Elle ne voyait plus Niko, elle ne l'entendait plus.
« Taisez-vous ! Arrêtez ! Laissez moi ! »
Ani s'accroupit, recroquevillée sur elle-même. Elle était coupée du monde et perdu dans sa détresse. Ça y est Ani, tu nous fais une crise... En présence de Niko en plus... Alors qu'il avait besoin de toi. Cela n'arrivait pas souvent avec lui. Il avait un effet apaisant que rares avaient. Son frère et ses disputes, son père et son piano. Pourtant aujourd'hui c'était presque lui qui avait déclenché cela. Ani savait que ce n'était pas vraiment sa faute, que c'était même involontaire de sa part et pourtant... Et pourtant la pauvre Ani continuait de crier envahit par des voix qu'elle ne désirait pas entendre. Les larmes montèrent à ses yeux. Elle n'arrivait pas à les arrêter. Elle allait devenir folle. Elle s'en voulait. Elle sentais la présence de Niko près d'elle. Il était revenu pour elle. Jamais il ne l'abandonnera. Elle faisait encore plus souffrir Niko, elle le savait, mais elle n'arrivait pas à tout arrêter. Elle qui pensait avoir enfin trouvé le calme, elle n'avait pas eu ce genre de crise depuis très longtemps. Toutes ses espérances sur une quelconque maitrise de son don venaient de s'envoler. Car Ani, tu es trop fragile.
Spoiler:
Je suis désolée. Vraiment. Vraiment. Mes révisions me donnent pas envie de faire du RP :/ Enfin j'ai fini par poster... Tu me dis si ça va pas où quoi surtout !
Nikolai L. Valdick
Messages : 202 Date d'inscription : 08/01/2012
Carte d'Identité Âge: 19 ans Don:
Dim 27 Mai - 21:16
L'humanité est par nature égoïste. Nous ne réfléchissons jamais au poids de nos actes, cela nous semble beaucoup trop loin. On a toujours l'impression que cela n'a aucun impact sur le monde ou sur les gens. Mais c'est loin d'être vrai au final. Quand on prend une décision, il y a toujours une personne de léser. Le choix, c'est toujours douloureux. Et malheureusement, il est plutôt rare qu'on choisisse de s'infliger volontairement cette souffrance. Alors on agit, et on fait en sorte que cela blesse le moins de personne. Et surtout, on fait attention à ce que cela ne nous blesse pas trop non plus. Moi aussi, j'ai voulu choisir, sans faire attention Aniela. Moi aussi, j'ai voulu être égoïste. J'ai hésite là où je n'aurais pas dû. J'ai fais le mauvais choix à cet instant, mais était-il vraiment trop tard au fond ?
Aniela méritait plus que ça. Ce garçon, peut être bien qu'il s'agissait d'Aurelian. Mais même si c'était lui, il ne mérite pas mon attention. Il ne mérite pas sa position. Car Aniela, à la différence d'Aurelian, a toujours été là pour moi depuis que je la connais. Elle n'a jamais baissé les bras, elle a toujours supporté mes crises d'angoisses et mes pleurs. Mes addictions et mes conneries. Elle a compris ce qui me blessait. Elle a saisit celui que j'étais. Et elle a ouvert ses bras à l'épave que j'étais. Elle méritait mille fois plus que moi. Je n'étais pas à la hauteur de son amitié. Je n'étais pas capable d'accomplir ma part du contrat social qu'on avait signé. Je suis faible, et elle, elle est bien plus forte que moi en vérité. Car elle tire sa force de sa grandeur d'âme, qu'elle pense être sa faiblesse. Aniela, je t'en prie. N'écoute pas leur voix. Ne referme pas tes bras. Je ne le ferais plus, c'était un accident. Je voudrais que tu me pardonnes, car je suis faible. C'est à mon tour de te soutenir.
Immédiatement, je me suis dirigé vers elle, et j'ai fermé mes bras autour d'elle, et je l'ai serré fort contre ma poitrine brûlante à cause de l'alcool. Ses cheveux sentaient bons, comme toujours, et sa peau douce et chaude. Elle haletait au creux de mes bras, en criant aux voix dans sa tête. Je pressais sa tête contre mon torse, tout en caressant ses longs cheveux verts. J'aurais voulu les faire taire. Les faire fuir, et chasser ses peurs. Lui dire qu'il n'y a pas de danger, et que je suis là.
« N'aies pas peur Aniela, je suis là à présent. Tu n'es pas toute seule ... »
Mon don semblait s'énerver en moi. Je ressentais comme des étincelles sur ma peau. Des petites brûlures, comme un picotement. Quelque chose n'était pas normal. Alors j'activais mon don, afin de voir la chance. Et un aura d'une force sans mesure nous entourait. Je crois que je n'avais vu autant d'énergie réunie. Elle se pressait contre nos corps, jusqu'à m'en brûler la peau. Si compacte et intense. Sans m'en rendre compte, j'avais attiré plus de chance qu'il ne m'en fallait. A tel point que j'étais pris au coeur même de cette énergie, qui m'avait totalement absorbé. Je ne comprenais pas ce que cela signifiait, mais ça ne pouvait qu'être positif.
Sans lui demander son avis, j'attrapai Aniela dans mes bras, et je la calai le plus confortablement. Puis j'avançai. L'énergie continuait de me piquer, de brûler ma chair. Mais je continuais d'avancer, tout en grimaçant, sans relâcher mon étreinte sur Aniela. Ce n'était plus mon corps qui s'exprimait, la douleur n'avait aucune prise sur moi. Mon esprit avait pris possession de cette incroyable machine qu'est le coeur, et il me mouvait dans l'univers, jusqu'au dortoir. Là où Aniela pourra se reposer, loin des cris et des voix. Loin de la douleur et de la solitude. Il le fallait. Si je ne le faisais pas, personne d'autre ne le fera. C'était mon but, mon accomplissement. Je savais que c'était nécessaire, et qu'importe le reste. L'alcool se pressait dans mes entrailles, me donnant de violentes nausées. Mon cerveau battait à tout rompre dans mon crâne. Mon don s'emballait et semblait être hors de contrôle, à tel point qu'il me faisait mal. Ma peau semblait se déchirer en lambeaux, arrachée par une énergie supérieure et vorace.
« On va y arriver, je te le promets Ani'. Je ne te laisserais pas tomber cette fois ci. Tu ne seras plus seule. »
Je sentais que le monde autour de moi se diluait au fur et à mesure. Le temps n'avait plus d'emprise sur moi, et je livrais mes dernière forces dans la bataille. Personne n'était là. Personne ne pouvait m'aider. Je ne faisais que suivre inlassablement la petite orbe lumineuse qui se déplaçait implacablement vers le dortoir. Et on y arriva enfin. L'orbe s'arrêta et disparut lentement, comme une flamme qui s’amenuisait doucement. Je me mis à sourire, et je posais mon regard sur Aniela, recroquevillée contre moi.
« Je suis désolé Aniela. Vraiment ... »
Aussitôt, mes jambes me lâchèrent. J'eus tout juste le temps de pivoter, afin de m'écrouler sur le doigt, afin qu'Aniela ne tombe pas sur le sol, mais bien sur moi. Je ne sentis même pas son poids qui pressait contre ma poitrine. Mes yeux fixèrent un bref instant le plafond, avant de se fermer. Et je crois que je perdis connaissance à cet instant. Je connaissais bien cette sensation. Mais cette fois ci, un drôle de sentiment s'était mélangé aux ténèbres qui se pressaient contre moi, et s'arrachait ma conscience. Cette fois ci je me sentais fier. Fier, car j'avais réussi à venir en aide à Aniela. Certes, j'ai douté. Mais j'y suis parvenu. Je l'ai amené saine et sauve. Sans danger. Maintenant, je pouvais rester en paix sur ce sol. Mes bras serraient mollement le corps d'Aniela contre mon corps. Elle n'avait plus rien à craindre. Même si je sentais que la masse d'énergie qui me submergeait commençait à s'écrouler en morceaux autour de moi. Comme un cristal fragile, tout se brisait. Ma peau cessa de rougir et de me faire mal. Je crois que c'est terminé pour aujourd'hui ...
Sujet terminé.
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