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| TOMTOM ARTISTE EN MAUVAISE HERBE | |
| Thomas F. Hale
Messages : 86 Date d'inscription : 23/12/2011
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Sam 7 Jan - 0:15 | |
| Bon, voilà, des écrits, il y en a pas. Des écrits pourris, bonjour la voie lactée, vous en trouverez. Voilà, Adieu. |
| | | Thomas F. Hale
Messages : 86 Date d'inscription : 23/12/2011
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Sam 7 Jan - 0:34 | |
| Explosion vue par Dimdim. LOL. En fait c'est un HS, l'explosion doit durer 500 mots à tout casser. Ah, et. Euh. Vous attendez pas à du grand art, j'ai foiré. #JEVOUSLAISSEDELACHANCEPOURGAGNER ADIEU. PS: Ignorez les fautes d'orthographes, j'ai pas envie de relire ce truc. AMEN. PS²: Ah et aussi, ignorez le nombre de phrases qui ne possèdent qu'un mot. AMEN². |
| | | Thomas F. Hale
Messages : 86 Date d'inscription : 23/12/2011
Carte d'Identité Âge: 18 ans Don:
| Sam 7 Jan - 0:42 | |
| Et de vieux écrits tout pourris. Vous remarquerez mon talent fou à écrire des choses gaies, joyeuses et... PAS MORBIDE. HEIN. - Spoiler:
Elle s’est plantée dans sa vie. Autant dans ses choix que dans ses attitudes. Elle n’a jamais rien été, tout a commencé quand il fallut choisir où habiter. Un père alcoolique, une mère strip-teaseuse, le choix n’était pas diversifié. Maman fut une meilleure option que les coups de papa, avait-elle décidé. Naïvement. Furtivement, sans se soucier de ce qui pourrait lui arriver de pire que quelques coups de poings dans le dos, sans se soucier de ce qui pourrait lui arriver de pire que de se faire violer par un père ivre dont la vie n’avait laissé que des dents jaunies par la fumée enivrée durant toutes ces années accumulées. Elle aurait dû y penser, avant de voir sa mère se suicider, avant de voir son sang dépouillé, avant de la retrouver morte dans un coin des cabinets. Peut-être aurait-elle dû se demander, dans quel milieu sa mère se frottait, ce qu’elle faisait les nuits où elle disparaissait. Elle aurait peut-être alors deviné que sa mère avait perdu sa liberté, qu’elle n’avait plus rien que son corps à donner, que son cul à revendre au premier con qui passait, pour pouvoir peut-être réussir à nourrir sa fille comme elle le voulait, ou mieux, lui offrir le bonheur qu’elle espérait. Dépassée par une vie qu’elle n’avait pas mérité, le carrelage des toilettes communs de l’immeuble fut inondé d’un liquidé rosé, rouge de pleurs et d’erreurs accumulés. Alors la petite fille maintenant grande fut envoyée chez papa le temps d’une dernière année, le temps de pouvoir se préparer. A partir, à s’enfuir, à s’évader de ce monde pourri dans lequel elle baignait. Mais papa aimait sa fille. Un peu trop peut-être. Elle avait les yeux de sa mère. Ca le dégoutait. Alors il la frappait, et pour se faire pardonner, de tant de maladresse, de tant de méchanceté, il l’embrassait, et lui chuchotait des mots doux à l’oreille, il la caressait. Des mots qui la faisaient vomir, des gestes qui la firent fuir. Elle se disait que rien ne pouvait être pire. Que l’espoir la ferait vivre. Mais l’espoir ne vit de rien, elle devrait vivre d’argent. Pas de quoi se faire un CV, pas de quoi vivre sur un palier. Autant se prostituer. Dans la rue, pour cinquante dollars à tout payer, on lui disait qu’elle n’en valait pas même vingt, normal, pas de quoi se maquiller. Pas de quoi exister, elle gouta à la Cocaïne. Seule amie véritable, seule adrénaline aimante, elle la gardait en son sang, en sa chair, elle s’en procurait tous les plaisirs, elle trouvait enfin un sens à sa vie. L’ecstasy. D’autres substances qui nous sont inconnues. Donner son cul pour un plaisir. Unique, magique. Celui de s’évader. Celui d’oublier. Le seul qui l’amena à trouver sa libératrice fatale, à côté d’une poubelle de Broadway. La mort.
Le texte suivant a été rédigé en Janvier 2009. Bonjour le changement stylistique... C'est dans ces moments qu'on se dit : "Bordel, pourquoi j'écris pas comme avant !" - Spoiler:
Ses pas raisonnaient dans le couloir sombre et humide, morbide et glauque qui menaient directement dans un parking aux mêmes allures sombres et détestables décrites plus tôt ; son air, au moins aussi lugubre que l’endroit, restait fermé, comme impénétrable face au reste du monde, une barrière qu’il se créait pour se préparer, pour continuer à avancer sans que la peur pesante, qui embrasait son esprit, ne l’oblige à faire demi-tour et se terrer dans les endroits les plus profonds de la crainte. Une cigarette, fière de détruire sa santé de plomb, pendait nerveusement à ses lèvres et lui donnait un de ces airs de bad boys que les filles appréciaient tant, une image qu’il se donnait pour se cacher, en couard craintif qu’il était d’oser se révéler tel qu’il était, en froussard lâche qu’il n’avait jamais voulu s’avouer être en réalité. Ses cheveux, d’un noir profond de jais, tirés en arrière, surement pour plus se donner de classe, ou simplement pour ne pas les avoir tombant devant ses yeux, le rendaient froid, un air distant flottant dans son allure de supériorité, dans son air d’orgueil démesuré, dans sa démarche de transcendance omnipotente. Il tira doucement sur sa cigarette ce qui, s’embrasant, éclaira légèrement son visage. Comparables aux serpents les plus audacieux, ses yeux d’un doré si clair que le jaune aurait été plus approprié, luisaient, vicieux, dans la pénombre de l’endroit silencieux, se montrant tel un prédateur avançant doucement vers sa proie qui, au lieu de commencer à courir, lui avait elle-même donné ce rendez-vous autodestructeur. Les ombres que créaient sa cigarette sur son nez fin lui donnaient un air menaçant, inquiétant qui lui collait à la peau dans ces moments les plus sérieux, ceux où il se concentrait pour ne pas se livrer à lui-même et faire demi-tour, ceux où il préférait se mentir à lui-même pour être fort plutôt que de jouer la partie dans son réel camp, celui des perdants, celui des tricheurs, celui des apeurés. Ceux où la fierté du sang, de la personne, de ce qu’il était l’emportait sur le reste, sur ce qu’il voulait, sur la peur et sur l’envie, comme s’il devenait quelqu’un d’autre, une proie qui se transformait en chasseur redoutable et nocif, mortel pour tout être humain sur son passage funèbre, fatal pour toute créature vivante sur ses pas macabres. Il porta sa main, doucement à sa bouche, attrapa le combustible posé entre ses lèvres pour l’envoyer contre le mur à sa droite d’un geste brusque, presque trop rapide pour être tout à fait humain, un geste pris d’une force violente et instable, peu maîtrisée mais présente, qui faisait partie de cet état second dans lequel il semblait s’être isolé. Son calme, pourtant, n’en laissait rien paraître, et c’est dans la pénombre la plus totale que ses mains se réfugièrent dans les poches de son manteau de cuir noir pour franchir la porte qui le mènerait certainement au Ring final.
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