Gabriel de St-Andrez
Messages : 233 Date d'inscription : 02/01/2012 Age : 29
Carte d'Identité Âge: 17 ans Don:
| Lun 22 Avr - 21:33 | |
| Parce que je sais que certains l'attendent, ou ont oublié qu'ils l'attendaient, ou ne l'ont jamais su et je l'ai décidé pour eux. Parce que les St-Andrez, c'est la vie, et c'est pas Cam qui me contredira. Parce que j'ai envie, tout simplement, nan mais, z'allez pas me demander de me justifier quand même. Bref, après cette introduction d'une hauteur d'esprit indéniable, un petit peu d'explication, quand même. Parce que oui, en effet, les St-Andrez c'est le bien, et que la petite famille de Gab se développe de plus en plus (cf l'arbre sous le spoiler, vous devez bien admettre que là, ya du lourd) (et comme ça ça vous permet d'y voir plus clair) (encore que, j'ai pas encore tout à fait fini de le développer, et ya des branches qui veulent pas s'afficher sur la vue d'ensemble), mais bref, fin de ces parenthèses, j'ai de plus en plus souvent envie d'écrire avec les St-Andrez, parce que je les aime d'amour fort. Donc, je me suis dit, après tout, pourquoi ne pas partager. Et c'est ainsi que commence la saga. - L'arbre en question:
Et en fait vous allez cliquer là parce qu'il est grand, donc ça déformerait le forum. Et oui, il y a des gens qui n'ont pas de nom/de nom de famille/autre, ça sera ajouté... Plus tard. Puis il manque les gosses et le mari de Chloé, et le compagnon du père de Cam, ils veulent pas s'afficher.
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Gabriel de St-Andrez
Messages : 233 Date d'inscription : 02/01/2012 Age : 29
Carte d'Identité Âge: 17 ans Don:
| Lun 22 Avr - 21:37 | |
| Et pour commencer, un peu de Gab avec son pôpa. Parce que Philippe il est tellement génial, et je l'aime tellement, et... Huhum. Vous en entendrez sans doute à nouveau parler, de papa Gab. (Enfin, sauf si j'oublie de remettre quoi que ce soit ici, mais shhhhh, ce n'est qu'un détail.) Mais donc. Philippe et Gabriel, 2026 (je vois dans le futuuuuuuuuuuuur #pan#), juste avant une certaine cérémonie en mairie. - Philippe and wedding:
Il fait chaud, en ce jour de mai 2027, surtout en costume noir, et Gabriel tire sur le col de sa chemise, élargit le nœud de se cravate, menaçant de détruire par la même occasion l’effet soigneusement travaillé par sa styliste de sœur. Il a chaud, mais pas que. Non seulement la chaleur l’écrase, lui qui a toujours eu du mal à la supporter, mais il est surtout nerveux. Très nerveux. Dans une trentaine de minutes, il partira pour la mairie, dans une heure à peine, il épousera Camille. Et cette idée le terrifie, lui qui a passé tant d’années à tenter de le détruire est désormais terrorisé à la simple pensée qu’il pourrait le faire fuir. Quelqu’un frappe à la porte, il sursaute, ne pensait pas que quelqu’un viendrait le trouver dans cette chambre où il s’est réfugié, pour respirer un peu, reprendre ses esprits, tenter de se faire à l’idée que bientôt Camille portera son nom. Il s’attend à voir entrer Chloé, venue le houspiller encore une fois pour qu’il descende à la voiture, et plus vite que ça, mais c’est Philippe qui entre et, instinctivement, Gabriel se raidit, comme au garde à vous. Parce qu’il a un immense respect pour son père, pour son opinion, parce que lui faire accepter Camille n’a pas été facile, il a presque peur de ce que le baron en titre vient lui dire. Face à lui, il a presque l’impression d’être de nouveau un enfant, celui qui faisait tout ce qu’il pouvait à l’école pour rapporter des bonnes notes à son papa, celui qui accumulait les efforts pour être digne de son statut d’héritier, et il ne peut qu’obéir quand il lui fait signe de s’asseoir près de lui sur le lit, et il ne peut qu’écouter, presque religieusement, ce que son père a à lui dire. Parce qu’il a commencé à parler, il prononce des paroles qui n’avaient encore jamais été formulées entre eux, sous-entendues, certes, mais pas à voix haute. Il lui parle de Camille, du mal qu’il a eu à l’accepter au début, de sa certitude aujourd’hui qu’il est celui qu’il faut à son fils. Il lui parle du travail, de la famille, de ce statut d’héritier que Gabriel assume bien mieux qu’il aurait jamais pu l’espérer, bien mieux que les persiflages d’Aliénor ne pourraient le laisser entendre. Il parle de son amour de père, celui qu’il a commencé à ressentir dès qu’Héloïse lui a annoncé sa grossesse et qui n’a jamais diminué depuis ce jour, même s’il n’en parle pas souvent. Et il termine sur cinq mots, ceux que Gabriel veut entendre depuis si longtemps, ceux dont la quête a façonné son caractère, presque autant que sa relation avec Camille.
- Je suis fier de toi, Gabriel.
Et soudain, sans même s’en être rendu compte, ils sont dans les bras l’un de l’autre, un étreinte du père au fils, du fils au père, deux hommes peu habiles à exprimer des sentiments qui n’en sont pas moins forts. Mais déjà quelqu’un frappe à nouveau à la porte, c’est bien Chloé cette fois, qui menace son frère à travers le battant, et jure de lui faire souffrir mille morts s’il ose être en retard à son propre mariage. Allez, Gabriel, respire un bon coup, il est temps d’y aller. Mais ne t’inquiète pas, ton père t’aime, il est fier de toi.
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