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 Vraiment, Yugito, t'abusais vraiment... - Libre

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Raven Ninvenci
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Placidus


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Mer 25 Juil - 20:17


Tu la vois. La sortie. Dans un besoin d’air, tu accélères juste un peu le pas pour dépasser la ligne trop droite des arbres et tu finis par trébucher pour t’écrouler sur le sol. Avec une légère grimace, tu te redresses pour t’assoir, sans prêter attention à l’oiseau qui virevolte autour de toi, inquiet. Presque par réflex, tu frottes un peu tes vras avec tes mains tremblantes.

« C’est bon, j’ai… rien. »

Et tu réalises soudain. Que tu es tout seul, qu’il n’est pas derrière toi, juste silencieux, contrarié ou inquiet. Tu restes assis par terre, à fixer le bois, sans comprendre. Pourquoi est-ce qu’il n’était pas juste derrière toi ? Plus que pourquoi, depuis combien de temps avançais-tu seul, ton attention fixé sur l’oiseau et le fait de rester debout. Peut-être qu’il était juste contrarié et qu’il n’était pas si loin derrière. Après tout, il était perdu à l’origine alors il ne se serrait pas risqué à repartir tout seul dans une autre direction que celle de la sortie.

« Yu… Yugito ? »

Sans prêter attention à l’oiseau qui, fatiguer de battre des ailes, s’était posé sur ta tête, tu te remis sur tes pieds pour revenir vers la forêt sous ses piaillements contrarié.

« Yugito ! »

En guise de réponse, tu ne reçus que le vent dans les branches, le bruissement des feuilles et les premiers hululements des chouettes. Le soleil continue de faire son lit, plongeant progressivement le décor dans une obscurité nocturne. Et ton ventre se noue. Malgré les réticences de tes jambes, tu retournes vers la forêt. Tu ignores les remontrances de l’oiseau qui te picore la tête, toujours tranquillement installé dans tes cheveux.

Pourquoi ne t’a-t-il pas simplement suivit ? Il savait pourtant qu’il n’avait pas le moindre sens de l’orientation. Peut-être que tu avais été trop vite. Tu avais eu un tel besoin de quitter cette forêt que tu n’avais pas fait attention. D’ailleurs, le malaise semblait s’amplifier à mesure que tu t’enfonçais à nouveau au milieu des arbres aux branches crochues. Tout était bien moins accueillant à présent et tu finis par arrêter de compter le nombre de fois tu te trébuchas sur une branche, te retrouvant sur le sol, peinant à chaque fois un peu plus pour te redresser, finissant par être barbouillé de boue jusqu’au bout du nez.

Tu continuais malgré tout. Sans trop savoir pourquoi, mais tu ne pouvais pas laisser Yugito dormir dans la forêt. Après tout, tu savais mieux que quiconque que parfois, même ce genre d’endroit n’était pas forcement sûr. Les forêts de la Loire ne devaient pas abriter de loups ou d’ours brun mais des renards, tu étais presque sûr avoir entendu des lapins en parler. L’oiseau perché, après avoir compris que te donner des noms de ses congénères ne te faisait pas le moins du monde changer d’avis, avait finit par partir en éclaireur, allant plus vite et plus loin que ta voix pouvait porter.

L’endroit était si vaste. Plus le temps passait et plus tu te disais que c’était peine perdue. Tu t’efforçais au maximum d’éviter de tomber à nouveau, pas tout à fait certain d’avoir la force de te relever une fois de plus.

Pendant ce temps là, l’oiseau lui volait et virevoltait entre les arbres, piaillant autour de lui. Et ce fut lui qui trouva le premier le blond, allongé sur le sol. Mais quel feignant cet humain, se dit-il avant de commencer à lui picorer le visage en l’engueulant, sans se soucier de se faire comprendre ou pas. Après tout, il piaillait si fort qu’il finirait bien par le faire réagir… Avec ça ou à coup de bec.
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Yugito Frazen
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Mer 25 Juil - 20:49



    C'est silencieux, tout autour de toi. Ça te fait un peu peur. Peut être devrais-tu continuer d'avancer ? Puis tu hausses les épaules. Une nuit à la belle étoile va pas te tuer... à moins qu'un ours ou deux aient décidés de venir habiter ici, mais tu en doutes. Puis tu repenses à ta façon de réagir... sur le coup, ça te paraissait être une bonne idée, sur le coup. Après réflexion, c'était totalement débile.

    Il n'avait juste pas besoin de toi, c'est tout. C'est sûrement pour ça que tu es parti, parce qu'il n'a pas besoin de toi ? Sûrement, peut être. A vrai dire, tu n'en sais rien, strictement rien même. Tu soupires et chasses d'un geste de la main un oiseau qui vole autour de toi. Tu soupires alors qu'il s'acharne littéralement sur toi. Tu te redresses, te lèves en marmonnant une insulte. Et le voilà qu'il continue à... piailler ? Peut être que son nid n'est pas très loin ? Tu soupires et enfonces les mains dans tes poches, la veste sur tes épaules.

    « Ca va, ça va, je m'en vais, pas besoin de faire toute une scène là... »

    Et voilà que tu te mettais à parler aux oiseaux. Tu soupires et t'éloignes un peu, regardant où tu mets les pieds, évitant de tomber dans un terrier comme l'a fait Raven quelques temps plus tôt. Tu soupires une énième fois... et toujours ce volatile qui te vole autour. Tu fronces les sourcils, poses tes poings sur tes hanches... comme si tu allais engueuler ta petite sœur.

    « Je t'ai dis que je m'en allais, arrête de me tourner autour, non ? Puis si tu continues comme ça, ça va m'énerver tu sais ! Et voilà que je me mets à parler à un oiseau... non mais sérieusement Yugito, t'abuses là... »

    Tu t'en donnerais presque des claques, tiens. Tu passes une main terreuse dans tes cheveux et une seule pensée traverse ton esprit à ce moment : tu as envie de rentrer. Quitte à être seul, autant que ce soit dans un endroit confortable, non ? Tu soupires encore une fois.

    Tu espères que Raven est rentré sans encombre... puis l'idée même qu'il se soit écroulé te fait horriblement peur, alors tu espères le plus fort possible qu'il a pu rentrer sans encombres, sans avoir ne serait-ce qu'un vertige. Mais tu sais déjà que c'est faux. Tu l'as laissé dans un piteux état. Tu recommences à marcher, puis tu t'appuies le front contre un tronc d'arbre, assez violemment pour te faire mal. Tu grimaces, mais tu ne bouges pas.

    Au moins, ce stupide oiseau ne te tourne plus autour... mais tu es toujours aussi perdu. Tu soupires, encore, toujours et tu te tapes de nouveau le front contre l'écorce.

    « Si quelqu'un ou quelque chose pouvait me sortir de là, je lui en serais très reconnaissant, tiens... »

    Non mais vraiment, fallait vraiment être bête pour avoir quitté Raven. Un, parce qu'il était mal en point, deux, parce que tu n'as aucun sens de l'orientation.



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Mer 25 Juil - 21:21


L’oiseau tenta de faire bouger l’idiot. Ces bipèdes étaient tellement limités, debout sur leur deux jambes, les bras ballants. Mais tous n’étaient pas un cas désespéré. En règle générale. Mais celui-là. CELUI LA. Le volatile avait bien envie de creuser un trou dans cette tête vide pour y faire son nid. Finalement, la tête de foin se redressa… pour partir dans la mauvaise direction. L’emplumé battit rapidement des ailes pour lui barrer la route de sa petite taille, lui criant qu’il ne partait pas dans la bonne direction mais en vain. Ah, ces humains. Voyant qu’il semblait décider à s’arrêter un peu, il s’éloigna à tire d’aile pour tenter une nouvelle approche. L’autre humain était bien plus à l’écoute de ce qu’il avait à dire, ca serait surement bien plus simple de le guider à l’autre blondin.

Toi, pendant ce temps, tu continuais lentement, trop lentement tes recherches. Ta gorge brulait un peu à force d’essayer d’appeler Yugito. Et tu avais sommeil, tellement sommeil. Plus accroché qu’appuyé à un arbre, tu décollas tes paupières aux bruissements d’ailes, prés de ton oreille. L’oiseau qui t’avait abandonné un peu plus tôt était de retour, visiblement de mauvaise humeur. Avant même que tu n’ais le temps de lui dire que tu n’étais pas d’humeur, il te parla d’une tête jaune qui n’écoutait rien. Dans un film, cette annonce t’aurait surement fait retrouver des forces et tu te serais sans doute élancer en courant à la suite de l’oiseau pour de joyeuse et émouvante retrouvailles. Mais ce n’était pas un film et la fatigue ne s’effaçait pas avec quelques gazouillis. C’est donc avec lenteur et difficulté que tu suivis le volatile, qui prenait son mal en patience, se plaignant malgré tout du manque de pratique de ces corps d’humain.

Et finalement, tu finis par distinguer une silhouette au milieu des ombres tordus des arbres. Manquant de trébucher dans un sursaut que ton corps ne pouvait pas assumer, tu avanças dans la direction de la dites ombre à forme vaguement humaine. Le soleil avait quitté le ciel et la lune semblait paresser au point de ne pas laisser à ses rayons le soin de percer le feuillage. Tes yeux, bien que s’étant un peu habitué à l’obscurité n’étaient pas certains de ce qu’il voyait. Tu aurais très bien pu finir avec une hallucination à force d’effort et de fatigue.

L’oiseau lui, loin d’être fatigué, repartis furieusement à l’attaque, tirant sans la moindre vergogne les cheveux pailles de l’autre humain. L’embêter ou simplement attiré son attention, il était assez dur de faire la différence, même pour toi. Mais d’une certaine façon, tu avais une sorte de soulagement qui s’emparait de toi, sans rien ne transperce ton masque imperturbable. Même dans cet état de fatigue. Mais tu étais rassuré de voir qu’il n’avait rien ou qu’il semblait aller bien.

« Yugito… tu t’es encore perdu. », finis-tu par dire une fois assez proche, incapable de bouger d’avantage.

Finalement, tu semblas tout bonnement arrivé à ce qui semblait être les limites de tes batteries. Toi qui rechignait au moindre effort, tu avais fait en une journée, plus d’effort que durant la dernière année. La fièvre t’assommait de plus en plus et le sommeil semblait bien décider à te faire passer la nuit dans les environs.
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Jeu 26 Juil - 9:52



    Tu étais resté quelques instants dans la même position... avec que ce stupide oiseau revienne à la charge. Tu fronces les sourcils, le chasses d'un geste de la main. Tu rechignes un peu avant de soupirer fortement. Non mais vraiment, qu'est ce qu'il avait, ce stupide oiseau ? Dommage que tu ne puisses pas le comprendre.

    « Non mais lâche moi stupide oi... »
    « Yugito… tu t’es encore perdu. »

    Tu sursautes, reconnaissant que trop bien cette voix. Tu te tournes vers lui, fronces les sourcils, et alors que tu arrives à repérer ses traits dans le début d'obscurité, tu t'en veux. Tu t'en veux encore plus que tout à l'heure, tu t'en veux tellement que les larmes t'en montent aux yeux. Tu t'empresses d'enjamber quelques herbes hautes, tu manques de tomber et tu te rattrapes de justesse à l'arbre le plus proche. Ta langue humidifie tes lèvres.

    « T'es venu me chercher ? Fallait pas... Regarde, on dirait que tu vas t'effondrer dans la seconde. Tu sais, j'aurais pas eu froid, hein. C'est pratique d'avoir un don, des fois, ta main attrape son poignet, tu as l'impression qu'il va s'effondrer, là, devant toi. Puis tu sais, j'ai l'habitude de me perdre partout, vu le sens de l'orientation que j'ai ! Je t'ai raconté que je m'étais perdu plusieurs fois dans Virtus ? J't'assure, plein plein de fois. Même une fois, j'ai passé la nuit dans une salle de cours parce que j'savais plus comment aller dans les chambres »

    Tu combles le vide par des paroles futiles, parce que tu ne sais faire que ça. Tu te mords la langue pour te faire taire, puis tu reprends, la voix un peu tremblante.

    « Fallait pas venir me chercher... j'suis désolé, vraiment... j'voulais pas tu sais, je me suis énervé, tu sais, sur le coup, ça paraissait être une bonne idée, mais bon, c'était pas le cas. »

    Tu humidifies ta langue, tes bras tenant fermement Raven pour ne pas qu'il tombe. Ton cœur bat un peu trop vite pour que ce soit normal, et tes tempes te font mal, aussi, mais ça, tu t'en fous.

    « Raven ? Tu vas pas me claquer dans les bras, hein... ? »



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Jeu 26 Juil - 10:39


L’oiseau piailla une dernière fois avant de simplement retourner se percher sur ta tête.

Après quelques instants, la silhouette que tu avais vaguement assimilée à Yugito se rapprocha rapidement de toi, confirmant tes suppositions. Peut-être était-ce à cause de la fièvre, de la fatigue ou de n’importe quoi d’autre, mais tu étais sincèrement et clairement soulagé qu’il aille bien. Et surtout qu’il parle. Comme il te parlait toujours, sans la moindre cohérence ou en s’éparpillant dans tout les sens dans les idées étranges en commençant à te parler de son sens de l’orientation catastrophique qui le faisait dormir dans des salles de cours à Virtus. Ca ne t’étonnait même pas.

Parfois, il stoppe sa voix, pour rassembler ses idées, recentrer son sujet. Il s’inquiète, il s’excuse. Tu avais l’habitude qu’il agisse sous l’impulsion, ne réfléchissant qu’après coup à savoir si c’était une bonne idée ou pas. C’était ce qui vous opposait parmi tant d’autre chose mais c’était surtout ce qui le caractérisait. Tu n’arrivais pas à l’imaginer murir une réflexion, ce n’était simplement pas dans son caractère.

Appuyé contre lui, tu avais les paupières de plus en plus lourdes. Tu t’efforçais de garder les yeux ouverts mais tu pesais surement de plus en plus dans les bras du blond. Son inquiétude résonna, tremblante, non loin de ton oreille. Claquer dans ses bras ? Non, ce n’était pas au programme pour le moment.

« J’suis juste fatigué... »

C’est vrai. Ce n’était que de la fatigue. Tout se guérissait avec une bonne nuit de sommeil. Toi, tu pouvais dormir dans ces bois sans craindre ou moins que Yugito. Tu aurais toujours la possibilité de tenter de discuter pour éviter de te faire attaquer par une espèce carnivore et territoriale de cet endroit. Mais le blond lui devait vraiment rejoindre la sortie des bois. Sans toi à présent, vu l’état d’épuisement dans lequel tu étais.

« Faut que tu sortes de la forêt. »

Tu te détachas un peu de l’allemand pour t’assoir sur le sol, t’adossant à un arbre avant de faire descendre le squatteur à plume qui avait pour ainsi-dire fait son nid dans tes cheveux terreux et en bataille. Le petit oiseau semblait se gonfler de contrariété. Le blond n’était visiblement pas du tout dans la tranche des personnes qu’il appréciait, piaillant de façon grave, comme quelqu’un qui bougonne parce qu’il ne veut pas faire quelque chose. Et puis, tu lâchas trois mots. « S’il te plait. ». Le silence se posa un bref instant avant que la Bergeronnette grise finisse par se percher sur l’épaule de Yugito, lui fichant les plumes de sa queue en plein dans la figure.

Frottant un peu tes yeux, tu ramenas tes jambes un peu vers toi, te calant déjà contre le creux de l’arbre qui acceptait de te garder avec lui pour la nuit.

« Il va te montrer la sortie. »

Peinant pour rester éveillé, surtout maintenant que tu étais assis et malgré la fraicheur de cette nuit d’été, tu finis malgré tout par ajouter une petit phrase. Juste pour rassuré Yugito, parce que tu savais qu’il s’inquiéterait. Parce qu’il était comme ça.

« Je vais juste dormir un peu. Je te rejoins. »
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Jeu 26 Juil - 22:12



    Fatigué ? Il ne semble pas être seulement fatigué. Tu vas pour répliquer, mais déjà, il te dit que tu dois partir et tente de s'asseoir. Tu humidifies tes lèvres une nouvelle fois. Tu le regardes discuter plus ou moins avec l'oiseau qui, après quelques instants se pose sur ton épaule. Tu hausses les sourcils sous la surprise.

    Tu restes quelques instants sans rien faire, sans bouger, à attendre. Partir ? Et le laisser tout seul ici ? Alors qu'il est malade et qu'il risque de se faire bouffer par n'importe quelle bestiole des environs ? Pas question. Tu poses les poings sur tes hanches, fronces les sourcils. Et puis quoi encore ? Le laisser ici ?! Non mais...

    « Non. »

    Il te dit qu'il va dormir, qu'il te rejoindra, tu n'y crois pas vraiment. Tu soupires et tu t'assoies à ses côtés. Vos jambes se touchent, vos bras également et déjà, tu commences à parler. Comme d'habitude, comme si rien ne changeait alors que vous venez de vous disputer, alors que vous êtes paumé en plein milieu d'une forêt... Rien n'a changé, en fait. Il est toujours là, silencieux, et tu es toujours là, horriblement bruyant.

    « Je t'ai dis que j'habitais au Japon avant de venir ici ? Enfin, à Virtus quoi... Je suis allemand de base, hein, mais genre, j'ai jamais eu l'impression de l'être vraiment, puisque j'étais pas vraiment en Allemagne, tu vois le truc ? Enfin bref, et je t'ai déjà parlé de ma sœur ? Elizabeth ? Elle est toute mignonne, ça fait longtemps que je l'ai pas vu. Et tu crois qu'elle a un don, elle aussi ? Que genre, ça se transmet dans la famille ? Parce que ça vient bien de quelque part, non ? Ou alors, on est tous des mutants. Ce serait marrant. »

    Tu laisses échapper un léger rire, tu poses ta tête contre l'arbre, regardes droit devant toi.

    « Et apparemment, y'a des gens cool à Clever Cross ! J'ai pas encore rencontré les gens avec qui je partage ma chambre, j'avais pas envie de rester enfermé alors j'suis sorti... et j'me suis paumé dans cette forêt. Non mais vraiment, j'ai vraiment pas de chance, en fait, tu trouves pas ? »

    Et tu continues de parler, doucement, pas trop fort, pour pas trop déranger Raven. Juste pour ce que ce soit un bruit de fond, un bruit pas trop chiant, voire agréable. Tu esquisses un léger sourire et tu continues de parler, encore, toujours. Les choses ne changent pas, en fait.



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Jeu 26 Juil - 22:47


« Non »

Tu aurais bien aimé avoir un pouvoir utile, un de ceux qui oblige les autres à faire ce que tu leur dis. Parce qu’à le voir, les points sur les hanches, comme une mère qui te gronderait, tu étais persuadé que, quoi que tu dises, il ne bougerait pas d’un pouce. Lâchant un soupir, tu le laissas faire ce qu’il voulait. Tu n’avais pas la force de te battre pour le convaincre. Tu n’avais plus la force de rien. Il finit par s’assoir à coté de toi, comme pour appuyer sa détermination de rester.

Et ensuite, il parle. Comme toujours. Et toi, tu l’écoutes. Comme toujours. C’est presque une chose qui est devenu naturel entre vous. Lui le bruit, toi le silence. Parfois, tu semble vaguement répondre, à demi-éveillé, ce qui lui permet de rebondir sur autre chose, suivant un fil de penser dont lui seul à le secret. Tu finis par te laisser bercer, fermant les yeux, la respiration plus calme. Son incessant bavardage t’empêche de réfléchir. Sur tes paupières, tu vois des paysages du japon, de l’Allemagne défilé sans cohérence. Ta tête finit par lentement glissé pour finir par tomber contre l’épaule du blond alors que le sommeil t’emporte loin de la forêt, au milieu de foret tropicale aux oiseaux colorés. Sans lui à tes cotés, tu n’aurais surement jamais aussi bien dormis.

Assommé par la fièvre, tu passes une nuit agitée mais reste plongé dans un sommeil plutôt lourd, frissonnant par moment en recherchant la chaleur à la source la plus proche. Dans tes cheveux, un oiseau curieux à finit par rester avec vous deux, pour vous tenir compagnie, pour vous guider surement jusqu’à la sortie lorsque le jour se lèvera. A moins que ce ne soit parce qu’il a finit par s’attacher à ces deux drôles de bipèdes, indécis et loyaux.

Une chose est sûr. Ce n’était pas comme ça que tu prévoyais de passer ta première nuit en découchant.

~ Sujet terminé ~
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