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| Nikolai L. Valdick
Messages : 202 Date d'inscription : 08/01/2012
Carte d'Identité Âge: 19 ans Don:
| Mar 3 Juil - 20:17 | |
| Sidonie S. & Nikolaï V. ♥
« She walks like she don't care. »C'est juste une putain de soirée qui se met en place. Les gens affluent en masse dans le stade, qui se remplit de minutes en minutes. La nuit ne fait que commencer, et les groupes s'affrontent au centre, dans des défis violents, et parfois longs. J'étais venu voir rapidement de quoi il s'agissait, à vrai dire, je m'en fichais pas mal de cette introduction. Pour moi, ce n'était rien de très intéressant. J'attendais juste la soirée qui suivait. Une énorme soirée à ce que l'on m'a dit. J'apercevais déjà quelques têtes connus, comme Heath et Clyde par exemple. Ces derniers temps, c'est vrai que j'ai essayé au possible de l'éviter. D'ailleurs, en le voyant, je fis attention de m'enfouir dans la foule, afin d'éviter qu'il ne me repère. Les combats se succédèrent au fil de la soirée, tout comme mes cigarettes se suivaient frénétiquement. J'avais mis une débardeur, très échancré, avec des rayures bleu marine et blanche. Une marinière quoi. Au dessus, j'avais balancé sur mes épaule une veste jaune fluo, beaucoup trop large. En pantalon, un espèce de baggy large aussi, déchiré, et maculé de tâches de peinture blanche. Finalement, la nuit s'écroule sur le stade. Les lumières, les flashs, les lasers, et les éclairages se mettent en marche, s'élèvent, et la musique démarre. J'esquisse un sourire, tandis que mon cerveau m'ordonne de sortir le paquet de poudre blanche de ma poche, d'en aligner un petit tas, et de l'absorber immédiatement. C'est ce que je fis, à l'arrache, sur mon bras. J'essuyais rapidement d'un revers de manche mon nez, tandis que la drogue commençait à peine à me ronger les neurones. Des airs electro me scient la tête, et je me met à danser. Comme toujours. Comme si c'était la seule chose au monde que je savais faire réellement. Pauvre gars inutile que je suis. La musique est bien, l'ambiance monte progressivement. Je bois quelques verres avec des filles sympas, qui ne perdent pas une occasion d'écraser leurs grosses poitrines contre les gars. J'aligne un mètre de shooter avec des mecs random. Un autre gars arrive vers moi, me visse sa casquette de rappeur gangsta sur la tête, à l'envers, et s'en va en arrachant son t-shirt. J'ai presque pitié de lui, mais j'éclate de rire, et je me barre avec sa putain de casquette. Une nana complètement déchirée renverse son verre sur mon t-shirt, et commence à vouloir me l'enlever, mais je la repousse. Je crois que j'ai pas besoin d'elle pour me déshabiller en fait. Je descends donc un fond de whisky, d'une bouteille qu'on venait de me refiler en passant. Et je me demande à présent combien de bouteilles ont transitées par moi depuis le début de la soirée. J'aperçois dans la foule cette meuf rousse, avec ses gros seins elle aussi. A croire que les filles de Virtus ont toutes d'impressionnantes poitrines. Elle danse, au milieu des gens, comme si elle en avait rien à foutre du monde. Je me fraye un chemin vers elle, et je l'attrape par les hanches. Je la fais danser un peu contre moi. Elle n'a pas l'air rétissante en fait, alors je me permets de rester avec elle un peu. Je ne sais pas trop si elle a bu ou pas. Moi je suis déchiré, mais j'arrive à entendre la chanson qui passe. C'est The Bitter End de Placebo. J'adore cette chanson. Je sens son corps contre le mien, et j'oserais presque dire que je trouve ça excitant. Mais je n'en fais rien, et un groupe de nanas arrivent et m'arrachent à ma cavalière pour me faire boire une tequila dans leur nombril. Forcément, j'accepte sans résistance, bien que je remarque à peine qu'elles sont cinq en fait. Et la soirée continue, toujours plus forte, toujours plus violente. L'alcool semble couler à flot, et finalement, je ressens le besoin urgent de sortir de cette foule, pour reprendre conscience et contact avec le monde extérieur. Je me fais donc un chemin parmi les gens, laissant derrière moi mes jolies compagnes sensiblement en transe. L'une d'entre elles voulait qu'on couche ensemble, mais elle ne m'intéressait pas du tout. Je me retrouve donc au niveau des gradins, un peu à l'écart. En chemin, j'ai eu l'occasion de croiser quelques résidus d'humains, agonisant par terre ou dans leur vomi. J'entends la musique au loin, et mes oreilles bourdonnent, prises d'assaut par les acouphènes. J'allume un énième cigarette, que je fume lascivement en suivant de loin la soirée. « Putain d'soirée, j'suis complètement torché ... » Je me mets à parler tout seul, comme un idiot. Je suis seul, pourtant j'ai l'impression qu'une foule se presse dans mon crâne. Mon coeur s'accélère, et une crampe commence à me faire souffrir dans la poitrine. Je devrais arrêter de prendre ces conneries, je vais finir par claquer ... Je regarde la demie bouteille de vodka que je tiens dans la main, et j'en avale une bonne gorgée, comme pour me désinfecter un coup. Je m'essuie la bouche d'un revers de manche, et je tire de nouveau sur ma cigarette. Et au milieu de tout ça, alors que j'arrive à peine à entendre mes propres pensées, je perçois un vaste mouvement en ma direction. Qui cela pouvait-il bien être ?
Dernière édition par Nikolai L. Valdick le Jeu 19 Juil - 11:51, édité 3 fois |
| | | Sidonie S. Schnoor
Messages : 51 Date d'inscription : 23/01/2012
Carte d'Identité Âge: 16 Don:
| Ven 6 Juil - 15:39 | |
| Et son rire raisonne, trop fort. Ses paupières papillonnent, ses yeux scintillent d’une lueur nouvelle devant tant de lumière. Ca brille de partout, beaucoup. Mû par l’euphorie, elle ne tient plus en place. Et quand ses pieds foulent le terrain, c’est une avalanche de bonds et de sautillements qui l’emporte. Le même sourire béat, la même énergie pour une soirée peut-être pas si différente que ça. Tout juste bruyante, tout juste excitante. Enorme, comme on l’avait prédit. Elle s’impatiente un peu devant la foule, tire nerveusement sur un t.shirt long et gris qui lui arrive à mi-cuisse. Pas de jean, pas de short. Seulement une paire de bas, déjà filée. Et une tignasse flamboyante. C’était tout ce dont elle avait besoin pour faire sensation.
Elle était venue accompagnée. Peut-être à trois, ou six. Elle ne se souvenait pas. Des noms connus défilaient simplement dans sa tête, sans qu’elle puisse affirmer s’ils étaient bien présents ce soir. Des filles sûrement, ou quelques garçons qu’elle pensait sauter plus tard dans la soirée. Pute. Et ses doigts se crispent, un peu. C’est son petit cœur qui la boude, ses articulations qui se raidissent à ce simple mot, doucement formulé dans un coin de la tête. Mais il faut plus pour briser l’ivresse. Bientôt la foule l’emporte, la mêle presque aussitôt à une folle farandole, florilège de visages flous. Chaudement étouffée par la proximité des autres, leurs rires éclatant tout autour d’elle pour une nouvelle danse.
Elle sursautait pourtant au contact de l’autre, ses mains sur ses hanches. Brusque intrusion. Et son sourire redessinait les contours rouges de sa petite bouche, sans faiblir ni dépérir. Elle le trouva beau. Et pendant un bref moment, elle fut sûrement heureuse. Suffocant sous la joie, leur deux corps enlacés, écrasés l’un contre l’autre. Touchée. Le visage de l'autre un brin désabusé, ravagé par l’alcool et la drogue, ses yeux explosés. Touchée. Les battements un peu plus fort d’un cœur insouciant. Et elle se déhanchait follement, bercée par le rythme de la musique, en même temps qu’elle dévorait l’autre des yeux, fiévreuse.
Jusqu’à ce que la foule reprenne son bien, l’engloutir plus loin encore dans la nuit. Elle reste sur place, étourdie et désemparée, à nouveau seule parmi tant d’autres. Interdite. Son souffle coupé par une rage naissante, l’injustice qui grandit. Arraché par de maudites garces. Trahie par ses semblables. Poings serrés. Une envie de tout détruire, brutale. Perdue parmi la foule. Emportée par un excès de panique qu'on n'explique pas, la pousse à sortir de là. Elle ne sait pas ce qu’il faut faire alors, désorientée, quand une vague de corps humains avance puis recule autour d’elle, l’enfermant avec d’autres dans un cercle entre verres et bouteilles.
La vérité, c’est qu’elle finit par se perdre. Elle ne sait plus vraiment où elle se trouve. Elle réussit à s'éloigner, marche un peu à l’écart de la fête, pas très bien. Elle vacille, titube beaucoup. Son visage entre ses mains, un petit sourire aux lèvres. Elle se ronge les ongles, bien sûr elle sait qu’il ne faut pas le faire. Rien que pour tous les efforts qu’elle met pour les avoir si longs. Mais là maintenant, elle s’en fiche un peu. Ne lui importe vraiment que la silhouette un peu floue qu’elle distingue au loin, juste à quelques mètres. Il lui faut un peu de temps pour reconnaître. Elle ne voit pas très bien, gonfle les joues en signe de mécontentement. Elle plisse un peu les yeux, pendant trois secondes ça lui fait une adorable bouille. Puis elle comprend, s’approche un peu timidement. Elle tire encore son t.shirt vers le bas, nerveuse. Tant et si bien qu’une de ses manches glisse le long de ses bras, laissant entrevoir un léger bout de dentelle noir. Elle a les joues rouges, les bras grands ouverts, prête à se jeter corps et âme dans ceux de l’autre. Et quand une mèche rousse, rebelle, lui tombe devant les yeux, c’est un immense sourire qui s’étire un peu plus encore. C’est toute la joie d’un peu plus tôt qui revient, fouette son visage épanouie et heureux. Le regard bête d’une fille qui a trop, beaucoup trop bu.
« Mon prince. »
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| | | Nikolai L. Valdick
Messages : 202 Date d'inscription : 08/01/2012
Carte d'Identité Âge: 19 ans Don:
| Ven 6 Juil - 19:52 | |
| « I see you Baby shakin' that ass. » Il n'a presque plus conscience de ce qui se passe autour de lui. En réalité, il perçoit la lune et les étoiles, et tout tourne de façon naturelle. Son regard se perd dans l'immensité du ciel et de l'espace. Et si les étoiles et la lune, d'un coup, s'éteignaient ? Il se retrouverait dans le noir. Tout seul en fait. On ne devrait pas laisser les gens seuls, dans le noir et l'ombre de leurs propres coeurs. Alors allumons la nuit, avec des lasers trop puissants qui brûleront les rétines et des spotlights ultra puissants. Avec un sourire qui naît sur nos lèvres, et nos rires qui résonnent et se brisent dans le silence infini et compact de l'espace. Alors maintenant, le jeune homme aux cheveux bleu regarde le ciel, d'un oeil distrait, la clope au bec, et il se dit que les étoiles peuvent bien tomber, et la lune peut bien imploser. Après tout, il s'en fiche pas mal. Il se sait jeune, et il se fiche de tout. Il n'est même pas sûr d'avoir encore de l'intérêt pour sa propre personne. Que le monde brûle, s'il doit en être ainsi, mais lui il dansera encore sur les cendres, en chantant haut et fort. Jusqu'à ce qu'il offre son dernier souffle à l'éternité, comme un dernier soupir chantant, les derniers mots du poète déchu qu'il est. Et soudain il entend cette voix de fille. Mais en fait, il n'a même pas envie de sortir de sa rêverie un peu folle. Mais cela ne serait pas correct de laisser une inconnue en plan. Surtout si l'inconnue est aussi jolie et rousse. Même si lui n'en a pas encore conscience. Alors il tourne la tête lentement vers la demoiselle qui se tenait devant lui. Il la regardait longuement dans un silence, la toisant quelque peu. Il se dit qu'elle avait un peu des airs de traînée, de pute quoi. Avec son t-shirt long, et ses bas. En même temps, il ne peut s'empêcher de la trouver sexy. Elle fait partie de ce genre de filles qui arrivent à être sexy en toutes circonstances. A moins que ce ne soit ce côté vulgaire qui excite tout particulièrement Nikolaï. Elle est rousse. Particulièrement rousse. Il trouve que c'est plutôt joli, ça lui donne un air de gamine en fait. Tout comme son sourire un peu niais, bien que joli également. Elle a un regard un peu bête aussi, mais elle semble heureuse tout simplement. Elle ne sait pas qui il est, et si elle l'avait su, elle ne serait sûrement pas venu lui parler. Car la plupart des gens savent que Nikolaï aime traîner seul en soirée, se mettre une mine, et finir mal, ou dans le lit de quelqu'un? Même s'il aurait préféré rester seul, l'allure avenante de cette fille lui donnait envie d'être plus ou moins sympathique avec elle. Oh, il aurait très bien pu la clasher sur son manque de classe. Sur son allure de pute, et son air débile. Il aurait pu la tacler sur sa rousseur, ou sur ses gros seins. D'ailleurs, il se demande si elle arrive à voir ses pieds quand elle prend une douche. Mais il n'en fait rien pour le moment, il préfère rester à la toiser, et après un temps de latence infini, il prend conscience qu'il avait dansé un peu plus tôt avec cette fille, avant de boire un nombre indéfini de tequilas dans le nombril de filles. Alors il se met un sourire, d'un air un peu absent, et se retourne franchement vers elle, en tirant sur sa clope, et en avalant une autre gorgée de vodka. Grimace et brûlure dans la gorge. Et de nouveau, revers de manche machinal. « Ah mais t'es la nana aux gros seins de tout à l'heure toi ! J't'avais perdu de vue pendant un moment ... » Certes, ce n'était pas très classe. Mais il n'a jamais fait dans le classe et distingué. Il préfère ce qui est trash. Du coup, il l'aime bien, cette fille, parce qu'elle l'était plus ou moins. Elle a l'air d'avoir trop bu, elle aussi. Alors son rire s'élève, stupide, et s'écroule lamentablement. Il est presque fier de l'avoir reconnue. En même temps, dans l'état qu'il est, cela relève presque de l'exploit a priori. Sa veste jaune tombe à moitié, reposant sur ses bras, et découvrant ses épaules et ses côtes, dévoilées par son débardeur trop échancré sur les côtés. On dirait un junkie. C'est ce qu'il est après tout. Il s'approche un peu de la jeune fille, il la surplombe. Il la regarde dans son ensemble de nouveau, comme pour trouver quelque chose de nouveau à propos d'elle, mais il se rend compte qu'il a déjà l'impression d'en avoir fait le tour, et un vague sentiment de déception s'empare de lui. Il fouille dans sa poche gauche. Poche vide. Il grimace, et cherche dans la deuxième, d'où il en sort un paquet de cigarettes. Il en tire une, l'allume directement avec son briquet bleu tagué par ses soins avec un blanco en cours. Il relève la tête vers la rousse, en lui tendant le paquet, le briquet coincé entre ce dernier et son pouce. « Tu veux une clope, princesse ? » Son ton s'était fait ironique, comme pour se moquer de la façon dont elle l'avait appelé à son arrivé. "Mon prince". Niko' n'avait rien d'un prince à vrai dire. Même pas un prince de la nuit. Non, il est beaucoup trop trash pour mériter ce titre presque honorifique. Elle non plus elle n'a rien d'une princesse, avec son t-shirt long qu'elle n'arrête pas de tirer, au risque de le déformer, et ses bas, qu'elle ferait peut être mieux de remonter un peu d'ailleurs. D'ailleurs, pourquoi elle était venu le voir ? Est-ce qu'elle l'avait suivi ? Il n'aime pas les meufs collantes. C'est peut être une meuf collante. Dans ce cas là, il ferait mieux de l'envoyer chier. Mais en même temps, il se dit que ça vaut peut être le coup de rester avec elle. Il n'avait rien de mieux à faire de toute façon. Il regarde dans son autre main la bouteille de vodka à demie vide. Ou à demie pleine. Et il lui tend aussi la bouteille, l'invitant à choisir. Elle pouvait lui voler sa bouteille. Prendre une clope et s'en aller. Fumer une clope, et boire sans lui. Ou avec lui. Les possibilités sont infinies avec une clope et une bouteille de vodka bon marché. « A moins que tu préfères boire un coup avec moi ? C'est toi qui voit. » Il n'utilise pas ses mains pour fumer sa clope. Il a une sale allure de bad boy, à tirer sur sa clope sans la tenir, et à évacuer la fumée quasiment dans un même mouvement. Il penche un peu la tête. Plissement des yeux. Puis ses yeux s'écarquillent un instant, comme pour retrouver la vue. Ses yeux lui piquent un peu en fait, mais il s'en fiche. Il s'en fiche de sa tenue qui part en live. Il s'en fiche de cette soirée. Il s'en fiche de cette nana aux cheveux flamboyants. Et même s'il avait envie de l'envoyer chier d'une puissance phénoménale, il se retient. Et il se dit qu'elle a l'air cool en fait, avec ses atouts de taille et ses cheveux roux. Parce qu'il aime bien les rousses au final. Une princesse et un prince. Tous les deux aussi torchés et déchus. D'un coup d'oeil distrait, le jeune homme ne pu se retenir de regarder le ciel, parsemé d'étoiles. Et il se dit que c'est une putain de soirée. Une putain de soirée de merde en fait. |
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