Le pot de colle •
« Eh, toi là bas. Le pot de fleur. »

Tu ne sais pas pourquoi mais un jour, cette fille est arrivé devant toi, avec son sourire détestable. Et depuis, elle est sur tes talons, t'affublant de diminutifs comme si vous étiez d'éternelles amies. Tu ne la supporte pas. Tu as juste envie de l'envoyer paître, par les mots. Sa tignasse verte te porte sur les nerfs dès que tu l’aperçois. Et plus tu la repousses, plus elle s'entête. Une vrai plaie que tu n'arrives pas à ignorer.

L'invisible •
« Qui ça? Non, j'vois pas. »

Il est faible. Il donne l'impression de se briser à chacune de tes remarques cinglantes. Cette pauvre chose aurait mieux fait de mourir. Voilà ce qu'était Clyde à l'origine à tes yeux. Mais maintenant, il n'existe plus. Tu as pour ainsi dire rayer son existence du paysage. Tu accorderais plus d'attention à un grain de sable dans le désert qu'à lui dans un couloir vide.

Le froggy-man •
« Surtout que je tiens sur mes jambes, moi. »

A l'instant où tu as croisé ce français prétentieux, tu l'as détesté. Son regard de noble, son attitude exécrable, son ton mielleux transpirant de suffisance. Il t'avait regardé de haut mais mainenant, c'était ton tour. De toute les personnes qui subissait ton arrogance nouvelle, c'était surement celui qui en faisait le plus les frais, dès que tu en avais l'occasion.

La faille •
« Never hold me again »

Durant un bref moment, tu lui avais plus. Et tu avais pris un malin plaisir à le ridiculiser et à jouer de cette attirance qu'il avait eu pour toi. Un jeu malsain que tu menais brillament. Et pourtant, dans la pénombre d'un tête à tête, il a réussit là où tout autre avait échoué avant lui. Il avait renversé la situation. En 3 mots. Désormais, ca ne sera plus lui qui t'évitera mais l'inverse. Parce que si tu le croises, tu te souviendras. De ses mots. De ses gestes. De sa chaleur. Et tu le détestes pour ça.

Un vague souvenir bleu •
« On va pas aller loin si tes capacités déductives se limitent à ça. »

Tu te souvenais vaguement de ce type à Synchronicity pour avoir du partager de ton précieux temps pour un jeu stupide. Trop docile. Mais il t’agaçe, ne serais-ce que parce qu’il te rappelle à chaque fois un échec que ton orgueil n’avait pu accepter. Entre ça et le fait qu’il est plutôt proche du pot de colle, l’envie de le ridiculiser à la face du monde te démange dès que vous avez le malheur de vous croiser. Tu étais bien tentée de te gratter… incognito.

Le chewing-gum •
« A croire qu'elle a son cerveau dans les seins... »

Cette fille, elle te colle. Un peu à la façon agacante de ces chewing gum qui se coincent dans les stries de vos chaussures et s'accroche. Elle s'était pareil mais en pire. Cruche, trop maquillée et bruyante. Le plus navrant dans tout ça, c'est que tu avais l'étrange et très désagréable impression qu'elle t'avait d'une certaine façon prise pour exemple. Désespérant surtout que tu doutais que la taille de son cerveau soit proportionnelle à celle de sa trousse à maquillage...

Le mollusque demeuré •
« La bravoure sans l’instinct de survie, c’est de la stupidité. »

La première fois que tu as croisé sa route, sa stupidité t'a attérer. Par la suite, tu ne pu le que le détester d'avantage. Parce que sa simple existance prouvait que tu avais eu tord de croire Heath semblable à toi. Parce que c'était son ami. Et parce qu'il l'était, tu le détestais. Tu aurais aimé le balancer dans les escaliers, le faire disparaitre de l'équation sans le faire. Alors tu t'acharnes presque sur lui, tout en le craignant pour le mélange léthal que font son don et son idiotie.

Le chien bruyant •
« Cette fille n’avait strictement pas le moindre amour-propre, ca en était navrant. »

Trente secondes. Peut-être même moins. C'est le temps qu'il a fallait à cette fille pour te détester. Toi, tu la méprisais bien avant. Parce qu'elle était française. Parce qu'elle était bruyante. Parce que tu n'avais pas l'intention de surporter la présence d'une autre personne aussi proche de toi. Mais il faut bien avouer qu'elle a su dépasser tes espérances. Dénuée d'amour propre et de bon gout, elle t'a conformé dans ton idée des français.