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Gabriel de St-Andrez
Gabriel de St-Andrez
Winterhood


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Lun 5 Nov - 22:20

Les vacances à Clever Cross étaient terminées, le retour à Virtus Insania était difficile, bien plus difficile que Gabriel ne voulait bien se l'avouer. Après tout, rien que le fait de pouvoir parler sa langue maternelle autant qu'il le désirait aurait justifié à lui seul une demande de transfert immédiat, si cela n'avait pas impliqué également une marque de faiblesse indigne de son rang. Et il ne fallait pas qu'il paraisse faible, sa dignité étant la seule chose qui lui restait depuis qu'il était dans ce fauteuil. Garder la tête haute, se montrer aussi orgueilleux qu'avant, plus même si c'était possible, tel était son credo depuis l'attentat. Surtout, sauvegarder les apparences, même quand ne pas pouvoir ne serait-ce que sentir quelque chose en dessous du bas-ventre lui pesait bien plus qu'il ne pourrait l'avouer à quiconque sans perdre la face. Parce qu'il y avait d'abord les autres, qui ne devaient pas se douter qu'avec ce handicap, une partie de son pouvoir avait disparu, et surtout parce qu'il y avait l'Autre, qui guettait sans aucun doute la moindre faiblesse afin de mieux remuer le couteau dans la plaie, c'était le jeu, après tout. Et le handicap n'était pas le seul point contre lequel il lui fallait se battre. Certains l'avaient dit inhumain, après l'attentat, lorsqu'il avait semblé se remettre bien plus vite que prévu de tous ces deuils. Après tout, ces gens qui étaient morts, ils étaient nombreux, il en connaissait certains, étaient proches d'eux, Dimitri, Geoffrey par exemple, il traînait toujours avec eux, la bande des Winterhoods... Pourtant, s'il était affecté, il ne le montrait pas. Il ne devait sans doute pas l'être, après tout, un type comme ça ne se laissait pas toucher par ce genre de choses, il faisait le minimum que demandait son éducation aristocratique, et l'on s'en arrêtait là. Pourtant, il avait été touché, comme les autres. Comme les autres, il avait perdu quelqu'un à qui il tenait. Comme les autres, il avait pleuré, lui, le grand Gabriel de St-Andrez. Mais quand personne n'était là pour le voir. Lui qui était déjà diminué ne pouvait se permettre de laisser passer la moindre faiblesse. Et pourtant, même après tout ce temps, même après neuf mois, il y avait une personne qui lui manquait toujours. Une personne pour qui il avait pleuré, plus que pour les autres. Une qu'il aurait préféré pouvoir sauver à la place de l'Autre. Oui, Cassandre lui manquait. Comme jamais personne ne lui avait manqué. Comme la seule véritable amie qu'il avait pu avoir, en dix-sept ans d'existence, la seule qui ne s'arrêtait pas à St-Andrez, le gosse de riche. Oui, pour elle, il avait pleuré, sur son lit d'hôpital, après qu'on lui ait égrené la liste des noms des disparus. Oh, pas longtemps, il s'était forcé à arrêter, ce n'était pas digne de lui. Mais parfois, une silhouette dans un couloir la lui rappelait encore, un sourire ressemblait au sien. Et alors il avait mal, à nouveau. Parce qu'elle aurait mérité de vivre, selon lui. Parce que leur petit jeu lui manquait. Parce qu'elle lui manquait.

Mais dans les cas comme ça, la seule chose qu'il pouvait faire était de continuer, tête haute. Passer son chemin, ravaler la moindre tristesse, râler sur les imbéciles qui ne savaient pas que quand quelqu'un était en fauteuil roulant, on évitait de se mettre en travers de son chemin. Être encore plus infect avec l'Autre, juste pour pouvoir déverser ses émotions quelque part. Et ce jour-là, c’était encore pire. Parce qu’il avait beau refuser d’y penser, se concentrer sur tout autre chose dès que le fait venait effleurer son esprit, il ne pouvait rien faire contre. Bientôt, tout bientôt, cela allait faire un an. Un an que Synchronicity avait explosé, et plus ça allait, plus il la voyait, plus il lui semblait l’apercevoir dans Virtus Insania, ombre fugitive au coin de son champ de vision qui disparaissait dès qu’il tentait de se concentrer dessus, et ce encore plus souvent depuis son retour de Clever Cross qu’en quasiment une année.

Et puis là, au détour d’une de ces froides salles de classe dont l’école allemande regorgeait, un choc, encore un, encore une de ces petites connes qui ne font pas attention à où elles vont, pas attention aux handicapés, dirait l’Autre en appuyant volontairement sur ce mot rien que pour toucher la faille dans l’orgueil de Gabriel. Alors bien sûr, il commence à s’énerver, rajoute du mordant dans sa voix, ce n’est même pas la première fois de la journée, il n’a même pas encore levé les yeux pour la regarder en face qu’il l’agresse déjà.

    - Putain mais c’est pas vrai, tu peux pas faire gaffe, tu pourrais au moins regarder dev…


Regarder devant toi. C’est ça qu’il voulait dire, avant d’avoir terminé de lever la tête. Avant de voir ce fantôme, juste là, devant lui. Ce n’est plus une ombre au coin d’un couloir, ce n’est plus une chevelure entraperçue dans la foule, c’est un être de chair et de sang, ce sont bien ses petits hauts, ses jupes trop courtes, ses cheveux bruns, son visage. C’est elle. Bien réelle. Il n’a pas senti le coup dans ses jambes, bien entendu, mais le choc a suffi à arrêter le fauteuil, elle est donc tangible. Là, juste devant lui. Et un souffle lui échappe, à lui qui n’a sans doute jamais paru aussi surpris, aussi choqué de toute sa vie.

    - … Cassie ?


Il n’ose même pas y croire. Se traite de fou, d’idiot, d’imbécile, voir un fantôme au milieu du couloir, il ne manquait plus que ça. Ça ne doit être qu’une fille qui lui ressemble, qui lui ressemble beaucoup, qui lui ressemble trop, son imagination et son deuil pas encore terminé font le reste. Et pourtant, pourtant, il a attrapé son poignet. Et il sert. Fort. Trop fort peut-être, peut-être qu’il lui fait mal, il ne s’en rend même pas compte. C’est juste pour l’empêcher de partir. Pour l’empêcher de disparaître. Pour sentir qu’elle est réelle. Au moins le temps de savoir. Si c’est bien elle. S’il rêve. S’il y a un espoir. S’il est devenu fou. Il veut savoir.


[Coucou, le titre pue, mais c'est normal, c'est moi. Voilà. Tu le dis si ça va pas. Et euh. Tu as le temps. Love on you !]
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Cassandre S. Lipovsky
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Dim 9 Déc - 11:03

Il y a des jours comme ça, où il vaudrait mieux rester dans sa chambre, enfermés. Il faudrait mourir sous ses draps, attraper son téléphone et relire de vieux messages qui nous font nous sentir important. Aujourd'hui est un jour comme ça. Je ne veux pas me lever. Je ne veux pas aller en cours, croiser des visages inconnus et familiers. Je veux juste mourir dans mes oreillers, oublier que j'existe pendant quelques heures avant d'aller prendre un café noir, seule, à la cafétéria. Me sentir reine d'un désert. Pouvoir lâcher prise. Oublier que les gens me connaissent. Oublier que j'existe en tant que Lipovsky, celle qui fini dans ton lit.

Pourtant le réveil sonne. Dragomira est déjà partie, Aniela passe la porte. Je suis seule. Je n'ai aucune raison de me lever, de partir. Mais il faut que je trouve la motivation de me lever. je sais bien que je ne sortirais jamais de cet état amorphe si je ne me force pas. Je sais très bien que je ne suis plus la belle reine de Synchronicity. Plus qu'un pâle fantôme qui cherche à retrouver un pseudo éclat.
Alors je respire lentement. J'éteint la musique répétitive qui sort de mon téléphone pour émerger des draps blancs. Mes mains cherchent dans le tiroir de la table de nuit quelques cachets. Je n'ai même plus besoin d'eau pour les avaler. Je ne sais même plus à quoi ils servent. Un réflexe. Une habitude.

J'ai envie de pleurer.
Je suis redevenue une droguée.

Je m'habille, de maquille. Je dissimule les cernes, accentue le rouge de mes lèvres. On ne doit voir que ça. On doit oublier que mon visage s'est amincit, que mes yeux sont parfois trop gonflés. Du fard noir. Je veux cacher tous les détails. Je me lèves, me regarde dans la glace. On voit la première côte sortir de mon corps. Je trouve ça affreusement moche. Alors je met une jupe, la remontant un peu trop haut, j'enfile un chemiser blanc que je rentre dedans, juste pour gonfler mes côtés, ne pas montrer que je n'arrive plus à manger. Il ne manque plus que mes talons. Noir, cette fois. Je n'ai pas envie qu'on demande mon corps ce matin.

Et j'erre dans les couloirs, me permet quelques regardes. Quelques mimiques qui font croire que j'ai bien envie de me faire prendre dans une salle de classe. Mais j'évites toujours autant les visages connus. Ceux qui, en un sens m'ont marquer.
Il me faudrait une nouvelle vie. Là où je peux recommencer à zéro, oublier que...

Et je sens quelque chose dans mes jambes. Je manque de tomber. En général les gens s'écartent sur mon passage. J'en ai oublié que les personnes normales doivent slalomé entre les élèves. Pourtant je ne vois personne. Jusqu'à ce que je baisse les yeux.

Gabriel.

Je le reconnais parce qu'il s'énerve. Je le reconnais à sa façon d'haïr le monde, même s'il ne m'a jamais détesté. Je le reconnais à sa faiblesse, quand il me reconnait, quand sa voix se brise pour prononcé mon diminutif.
Je dois dire, j'ai un peu mal pour lui. j'avais entendu son nom au détour d'un couloir, sa voix même parfois, mais je ne l'avais pas revu, ni même croisé. Et je suis partagée par plusieurs émotions que je déteste. J'ai de la tendresse pour lui. De la rancoeur, aussi. Presque un peu de pitié. Mais le pire de tout, c'est que je m'en veux. Je m'en veux parce que je le détestait de ne pas être venu me retrouver à l'hôpital de St Petersbourg. De ne pas être venu à mon réveil. Mais je comprends maintenant que lui aussi, il a du perdre quelque chose. Et je connais un petit peu Gaby. Il n'a plus cette splendeur, à se tenir trop droit, à vous regarder de haut et vous faire sentir comme une merde. Il est là, dans son fauteuil, la voix brisé, le regard dans mes yeux, à attendre que je prononce un mot.

Mais je n'ai rien à dire.

Moi, je voulais qu'à mon réveil, il passe la porte et vienne s’asseoir sur mon lit. Je voulais enfouir mon visage dans son cou, le sentir caresser mes cheveux et me murmurer que tout irait bien. Je voulais qu'il soit là, pas forcément jours après jours. Seulement pour que je puisse l'appeler en pleurs. Ne rien attendre de sa part qu'une présence. Parce que là bas, dans cette salle blanche, je me suis aperçue que c'était le seul ami que j'avais avec Kacey.

Mais je comprends mieux. Je sais qu'il avait ses problèmes maintenant. Je réalise pour la première fois que je suis une putain d’égoïste, de 'lavoir détester comme ça. Alors sous tous les yeux du couloirs, se passe une scène que vous ne reverrez pas de moi.

Je me baisse. Passe mes bras dans sa nuque. Pose mes lèvres sur sa tempe. Je le déteste encore un peu, mais je crois que ce mal me fera du bien plus tard. Pourtant, il faut que je m'en détache.

C'était bref. Une simple étreinte. Je me retire de son corps.
Non, tu ne pleureras pas, Cassandre. Pas cette fois.
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Gabriel de St-Andrez
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Sam 15 Déc - 17:57

C’était elle. C’était bien elle, il ne rêvait pas, ou ce rêve était juste trop réaliste, Camille risquait de souffrir quand il se réveillerait, évacuer sa douleur de l’avoir sentie aussi proche pour qu’elle disparaisse une fois le songe terminé, il ne pourrait pas le supporter, pas comme ça. Pourtant, ça ne pouvait être qu’un rêve, ça devait être qu’un rêve, mais il n’arrivait pas à y croire, il ne parvenait qu’à accorder foi à ces bras autour de lui, à ces lèvres sur sa tempe, ces lèvres qui s’étaient si souvent posées au coin des siennes, jamais trop loin, jamais trop près, juste là où il fallait pour que ce geste paraisse ambigu à n’importe qui, n’importe qui sauf eux. C’était le jeu, c’était le deal, il était le chat, elle était la souris, ou peut-être était-ce l’inverse, qui aurait pu le dire, qui aurait pu savoir ? Eux-mêmes n’arrivaient pas à trancher. Et puis elle était partie, elle avait disparu, laissé le jeu en plan, laissé Gabriel là, avec dans sa vie un vide qu’il n’aurait jamais cru pouvoir être si grand, avant de le trouver béant, juste là où elle aurait dû se tenir. Il avait essayé de le combler, de le masquer, de l’ignorer, rien n’y avait fait. Alors il avait juste appris à le contourner, à ne pas s’approcher trop près du bord de peur de tomber, garder sa superbe, toujours, il le fallait.
Et tout d’un coup elle était là. Il pouvait la sentir, la toucher. L’entendre sans doute, bien qu’elle n’ait pas encore prononcé un mot, lui parler. Heureusement que l’Autre n’était pas là, il se serait bien gaussé, de voir les mains de Gabriel trembler, alors qu’il s’apprêtait à les refermer sur ce fantôme si vivant. Mais déjà elle le lâchait, déjà, elle commençait à s’écarter, s’échapper, il la sentait prête à disparaître, à nouveau, à retourner parmi les fantômes, parmi les souvenirs, parmi ces ombres au milieu desquelles il avait cru l’avoir perdue.

Non. Tout mais pas ça. Pas encore. Pas la perdre de nouveau. Tout le couloir les observe ? Et alors, qu’ils aillent se faire voir, ils n’ont aucune importance à ses yeux. La seule qui compte à cet instant précis, c’est elle, c’est Cassandre. Cassie. Cassie dont il attrape la main. Cassie qu’il retient, avec une détresse déconcertante chez cet arrogant héritier que l’on s’est habitué à voir plein de superbe et d’orgueil, crachant son fiel sur quiconque se mettrait en travers de sa route.

    - Attends…


Attends. Ne pars pas. Ne disparaît pas. Ne me laisse pas. Pas encore. C’est ce que disent ses yeux, le visage levé vers elle, il ne regarde plus les gens de haut maintenant, il ne peut plus. Il en a presque honte, lui qui était pratiquement son chevalier, lui qui la soulevait, parfois, juste pour la faire râler. Mlle Lipovsky, permettez-moi de vous escorter jusqu’à vôtre dortoir, il est largement l’heure que vous le rejoigniez. Il pourrait bien craquer, là, au milieu de ce couloir rempli d’élèves russes, allemands, d’inconnus, de connaissances, mais un sursaut de fierté le retient, cette fierté qui lui a permis de tenir droit, jusque-là. Un instant, il se redresse, il ne s’était même pas aperçu que ses épaules s’étaient affaissées, il affermit sa voix, transforme la crispation désespéré de ses doigts en une douce étreinte sur la main de Cassandre. Elle est glacée, cette main, elle lui rappelle les hivers russes, ces flammes qu’il créait rien que pour elle, pour la réchauffer, la seule personne pour laquelle il acceptait d’utiliser son don.

    - Viens.


C’est presque un ordre, presque. Pourtant, on sent l’interrogation dans sa voix, la peur qu’elle refuse de le suivre, la peur qu’elle disparaisse. Il enclenche les commandes du fauteuil sans attendre de réponse, commence son habituel slalom entre les élèves, en gardant sa main dans la sienne. Il ne sait pas où il va, ne sait pas où il l’emmène, un endroit calme, un endroit où ils ne seraient que tous les deux, il veut lui parler, n’a aucune idée de ce qu’il lui dira. Ce n’est pas grave, il avisera. L’essentiel, pour le moment, c’est qu’elle reste là. Ne disparaît pas, Cassandre, pas à nouveau, je t’en supplie.


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Cassandre S. Lipovsky
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Mar 8 Jan - 11:12

Viens, me dit il. Alors je le suis. Non pas parce qu'il me l'a ordonné, mais parce que je le veux. Parce que je veux voir ce qu'il a à me montrer, entendre ce qu'il a à me dire, sentir ce qu'il a à me donner. Je suis une fille comme ça, qui prend mais ne rend rien, sinon un peu d'attention quand je juge que vous en valez la peine. Quand je me rend compte que vous me serez utile à un moment ou à un autre. Quand mon corps réclame votre présence à m'en donner des tremblements, des nausées.

J'ai toujours été dépendante des choses.
Maintenant je le suis des gens. Quelle plaie.

Je le suis dans les couloirs, je le suis, traînée comme une mère derrière son enfant. Je le suis à travers la masse humaine qui nous as oublié. Ma main libre se perds dans mes cheveu, s'échoue sur l'arrière de mon cou. Je n'ai rien à faire ici. Je n'ai rien à te dire, Gabriel. Je ne veux pas prononcer le moindre mot, sinon je ne serais plus un mirage. Je ne serais qu'une triste réalité, qu'à un moment ou un autre tu voudras effacer.
Je suis ternie par tes attentes, je suis fade, seul mon silence te fait croire que je suis encore Cassandre. Alors mes lèvres restes fermées dans ce rouge silencieux. Je ne te dirais rien à moins que ça n'en devienne nécessaire, vitale. Parce que, tu devrais le savoir, Gabriel. Tu devrais savoir que mes mots sont faux et empoissonnés. Qu'ils ne servent qu'à détruire et mentir. Tu m'as déjà entendue, descendre quelqu'un avec de simples phrases, assassines. Tu m'as déjà vu, simuler un je t'aime du bout des lèvres. Alors pourquoi voudrais-tu que je parles ? Pourquoi voudrais tu que je gâche la beauté que je fais semblant de porter ? Pour des mots. Quelle idiotie.

Et l'on s'arrête dans les couloirs. Tout le monde a déjà gagné sa salle. Un retardataire par là. Je retire ma main de la sienne, réajuste ma jupe. Et d'un coup toute la pression tombe. Nous ne sommes pas au bord du lac, nous ne sommes pas sur le coin de son lit, nous ne sommes pas dans l'ancienne salle du CES. Mais qu'importe. Nous sommes seuls entre les briques allemandes, et je m'assois en t'ailleurs, retirant mes talons, appuyant au milieu de ma jupe dans un geste pudique. Je me sens enfant. Je me sens légère. Comme si rien ne comptait.
Pourtant mes yeux t'interrogent dans le silence.

Que veux tu à un fantôme, Gaby ?
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Gabriel de St-Andrez
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Sam 20 Avr - 22:14

Elle n’a pas disparu, pas encore en tout cas. Elle est toujours là, pour l’instant, elle ne s’est pas évaporée. Sur le coup, Gabriel a eu peur, quand elle l’a lâché. Peur qu’en rompant le contact entre leurs mains, elle ne rompe aussi le charme, peur qu’elle ne soit bien qu’un fantôme, un rêve, destiné à se dissoudre dès qu’il ne pourrait plus la sentir, sentir qu’elle existe, qu’elle est réelle. Mais non, elle est toujours là, en face de lui, assise en tailleur, comme avant, avec ses gestes de fausse pudeur, comme avant, elle le regarde, comme avant, avec ce même air, comme avant, comme quand ils étaient encore le couple royal de Synchronicity, ceux qui faisaient la loi, ceux qui jouait leur petit jeu, à l’abri des regards, sans que personne ne sache qu’au fond, eux aussi étaient humains. Quoi que, il a peut-être un peu changé, ce regard, une ombre, quelque part, il la connaît suffisamment bien pour le voir. Lui aussi a changé, lui non plus n’est plus le même, il est diminué, handicapé comme se plaît à la souligner Camille, il n’a plus toute sa superbe. Mais qu’importe ? C’est elle, elle est là, elle est devant lui. Et elle attend. Elle attend qu’il parle, qu’il dise quelque chose, qu’il explique sa conduite, qu’il donne une raison à tout ça. Elle attend qu’il parle, mais Gabriel ne sait pas quoi faire, pas quoi dire. Elle doit bien le savoir, pourtant, que les mots n’ont jamais été son fort. Des deux, c’était toujours Cassandre qui jouait avec eux, qui disait des choses fausses en les faisant paraître vraies, qui faisait s’envoler son rire qui était parfois sincère. Lui il ne sait pas, ne sait pas dire ce qu’il ressent, même quand il parle de haine avec Camille, il finit toujours pas perdre les mots, alors parler… Mais parler de quoi ? D’amitié ? Oui, sans doute, c’est bien ça, ce qu’il y avait entre eux, autrefois. Avant. Et aujourd’hui, il hésite, ne sait pas où commencer, que choisir. ‘‘Et voilà, maintenant, même sans talons, tu es plus grande que moi’’ ? Non, pas ça, il ne peut pas, pas encore, même un an après, il a toujours du mal à l’accepter. Alors en rire ? Même avec elle, il ne peut pas. ‘‘Ils ont dit que tu étais morte’’ ? Autant lui demander ce qu’elle fait là, cette vérité sonne comme un reproche, ou comme une excuse, celle de ne pas l’avoir cherchée, celle de ne même pas avoir essayé de la retrouver. ‘‘Désolé, je ne pourrais plus te chercher partout dans l’école maintenant’’ ? Non, on en revient toujours au même problème, il en est toujours incapable. Alors quoi ? Alors il y a bien cette phrase. La seule qui lui semble valable, celle qui est si vraie, celle qui lui brûle les lèvres, mais qu’il retient, il ne veut pas paraître mièvre, il veut qu’elle continue à penser qu’il est fort, au moins pour elle, il veut jouer ce jeu-là. Alors ces quatre petits mots, il a peur de les prononcer. Et il continue à hésiter, sans savoir que faire, alors qu’elle attend, alors qu’elle risque de se lasser, de partir. De disparaître. Encore.

Et à cette perspective, il se raidit, finit par prendre une décision, par faire un choix, tout mais pas ça. Alors puisqu’il faut le faire, puisqu’il ne reste que ça… Il descend. Il descend de la chaise, se met à son niveau. Oh, ça ne se fait pas sans mal, bien sûr, un an là-dedans l’a peut-être aidé à gagner en force dans les bras, mais il a toujours des difficultés. Même plus capable de se mouvoir seul, il se sent si ridicule… Mais face à elle, ce n’est pas grave. Elle ne l’a jamais vraiment jugé, peut-être ne commencera-t-elle pas aujourd’hui. Et il se déplace, la rejoint. Ses déplacements sont grotesques, un bras après l’autre, un appui après l’autre, il se traîne, il n’est qu’un assisté, le temps qu’il parcoure le mètre qui les sépare, elle pourrait encore s’enfuir, effrayée par son état, par les membres flasques et sans vie que sont devenues ses jambes, ces membres qu’il doit déplacer à la main après chaque balancier. Mais il finit par la rejoindre, la dépasse même, s’appuie contre son dos. Pendant un instant, il ne dit toujours rien, reprend son souffle, ce petit mètre a constitué un effort qu’il n’imaginait pas.

    - Il faudra sans doute que tu m’aides à remonter là-dessus…


C’est à peine un murmure. L’aveu de sa faiblesse, de sa diminution. Non, il n’est plus ce vaillant chevalier. Il n’est plus rien. Sa main tâtonne derrière lui, attrape la sienne, joue avec un instant. Et puis plus bas encore, un souffle s’échappe de ses lèvres. S’il ne voit pas son regard, c’est plus facile.

    - Tu m’as manqué, Cassie…


Les voilà, ces quatre mots, la voilà, cette vérité qu’il n’osait avouer. Elle lui a manqué, plus qu’il ne pourrait le dire, plus qu’il ne pourrait l’exprimer autrement qu’en serrant ses doigts dans les siens. Lentement, une larme coule le long de sa joue, il en a honte, est heureux qu’elle ne la voit pas, n’ose même pas l’essuyer de peur de lui faire remarquer sa présence. Et toujours ce silence qui lui fait peur. Alors il ose, il laisse échapper une requête, une supplique presque.

    - Dis quelque chose…


Dis quelque chose pour qu’il se sente moins idiot. Dis quelque chose pour montrer que tu es réelle, que tu n’es pas qu’un effet de son imagination. Dis quelque chose pour que tout redevienne comme avant…
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Cassandre S. Lipovsky
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Mar 28 Mai - 9:12

Il y avait ce petit problème, ce petit malaise. Il y avait cette petite chose, dans ma gorge, qui semblait vouloir m'étouffer, comme une boule de poils, comme une boule d'angoisse. Il y avait ce petit problème, ce petit malaise, qui me faisais trembler, comme une légère vibration, du plus profond de mon corps. Ma bouche s'entrouvrit, mais aucun son n'en sorti. Comme si j'étais condamnée à restée silencieuse. Comme si j'étais réellement devenue un fantôme. Comme si tout ce que j'avais n'avais aucune importance, n'était rien.

Je le vois, par terre. Je le vois qui se met dans cette position de faiblesse. Et ça me raidis. Ca me fait peur. J'en suis terrorisée. Parce que lui, ose se mettre plus bas que terre devant ces couloirs, et moi, je n'ai pas ce courage. Ma voix m'a été retirée. Ma voix m'a été volée. Je ne saurais même pas quoi dire si elle réapparaissais. Je serais juste gauche. Sans le moindre sens à mes paroles.
Et puis il me dit que je lui ai manqué. Bien sûr, lui aussi. Combien d'heures l'ai-je attendu, espérant qu'il passe la porte ? Lui et d'autre. Mais il est vrai que pour une fille comme moi, les amis se font rares. Il y a ces filles, ces rapaces, qui n'en veulent qu'à ton argent, à ta popularité. Bien sûr, celles-ci ne se seraient pas données la peine de venir. J'ai rêvé, que quelqu'un qui avait tant désiré de moi, comme Dimitri ou Nikolaï, vienne me rendre visite, mais eux aussi avaient préféré se débarrasser de mon souvenir. J'aurais tant voulu, que des personnes pour qui je m'étais mise plus bas que terre, comme Geoffrey, vienne juste me réconforter. Mais les amis n'avaient jamais existées dans ma vie. Les deux seules personnes qui s'en rapprochaient étaient Kacey et Gabriel. Alors j'avais pleuré leur absence. Entre crise de rage et de dépression. J'avais commencé les médocs en surdose. Et on m'avais gardée plus longtemps. On m'avait empêché de partir de cette chambre stérile. On m'avait dit Tu resteras ici.

Puis le voilà qu'il me supplie. Me supplie de dire quelque chose. Ma lèvre tremble et je m'accroupis à son niveau, passant mes bras sous les siens pour l'aider à se relever. Et pendant ce moment, tous les mots se bousculent. Toi aussi tu m'as manqué. Je t'ai tellement attendu. Qu'est ce qui t'es arrivé. J'avais peur de te revoir. Je te déteste. Tu es sûrement le seul ami qui me reste. Racontes moi tout. Viens, on s'en va. Je veux que tout redevienne comme avant. Je veux t'entendre sourire. Je veux voir ton rire. Mais rien, pas un mot. Et alors que je le reposes sur son trône altéré, j'ai trouvé.

    « Gaby. »


Choisis très précieusement parmi tous les mots que j'ai déjà prononcés. Pas une simple phrase. Pas un simple mot. Ni même son prénom. Mais juste ces quatre petites lettres par lequel tu l'as toujours appelé. Pour lui dire que je me souviens de lui, que nous reconstruirons vos vies. Pour lui dire que tout ira bien. Que tu es en vie. Que tu n'es plus ce fantôme du passé.
Il y avait ce petit problème, ce petit malaise.
Mais tu espérais que ce mot le sauve. Me sauve aussi, par la même occasion, car je ne serais capable de rien d'autre sans m'auto détruire.
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Mer 29 Mai - 8:43

Elle était réelle. Vraiment réelle. Elle était là. Ces mots tournaient dans l'esprit de Gabriel, il pouvait la sentir, alors qu'elle le redressait, le rasseyait. C'aurait été n'importe qui d'autre, il se serait senti humilié, rabaissé, renvoyé à son statut d'assisté. C'aurait été Camille, il aurait planté ses ongles dans ses poignets, chauffé sa peau jusqu'à la brûlure, jeté les mots de leur haine dans ses oreilles. C'aurait été un autre, un de ces faux amis qu'il avait gardés, qu'il s'était fait, un de ceux qu'il fréquentait, parfois, il aurait chargé ses regards de mépris, leur aurait dit qu'il pouvait le faire seul, qu'ils n'avaient qu'à le laisser. C'aurait été un de ceux, plein de condescendance, qui voulaient s'occuper du pauvre handicapé, l'aider en espérant le rendre plus humain, il les aurait chassés, tout simplement. Mais pas elle. Parce que c'est elle. Parce que c'est Cassandre. Parce que Cassandre n'a jamais été condescendante, parce que Cassandre n'a jamais rien voulu d'autre que leur jeu, venant de lui. Ou s'il y avait autre chose, s'il y avait bien cette amitié, cette complicité, cette tendresse réciproque, on était loin de ce que d'autres pouvaient vouloir, argent, influence, réputation, protection. Alors il la laisse faire, la laisse soulever son poids mort, noue même ses bras dans son cou. Il a peur de la casser, elle est si mince, plus encore qu'avant, il se souvient, elle était déjà si légère, est-ce qu'elle peut vraiment le porter ? Il semble que oui, elle est forte, plus qu'il ne le croit, mais de toute façon, il était le chevalier, elle était la princesse, est-ce que ça ne sous-entend pas qu'il devait sous-estimer sa force à elle ? Il a presque envie de sourire, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pensé comme ça, qu'il n'avait pas pensé à leur jeu de cette manière, qu'il n'y avait pas pensé au présent. Elle est toujours la princesse, il est toujours le chevalier, il est juste cloué à son destrier.

Et soudain, alors qu'il ne s'y attend plus, alors qu'il ne l'espère même plus, sa voix. Sa voix qui n'a pas changée, peut-être un peu plus rauque, mais toujours la même, ce sont toujours les mêmes inflexions, celles qu'elle gardait pour lorsqu'ils n'étaient que tous les deux. Et puis ce mot, ce nom, ce surnom même. Elle était la seule à pouvoir l'utiliser, la seule à pouvoir ajouter cette douceur à son prénom, la seule à pouvoir l'appeler ainsi. Un mot comme une nouvelle preuve que c'était bien elle, que c'était bien eux, qu'ils étaient à nouveau ensemble, que tout irait bien. Un mot comme une promesse. Une promesse que tout pouvait s'arranger. Et ce mot est un déclic. Il ne lui laisse pas le temps de s'éloigner après l'avoir reposé, pas encore, pas à nouveau, il n'est pas encore prêt à la laisser partir, à la laisser disparaître, même temporairement, il aurait trop peur d'avoir rêvé, de ne plus la retrouver. Il ne lui laisse pas le temps de s'éloigner, et attrape sa main, encore, l'amène à s'asseoir sur ses genoux. Le chevalier invite la princesse sur son destrier, ils se retrouvent presque comme au bon vieux temps, comme avant que l'école, que leurs vies n'explosent. Et il la serre contre lui, doucement, dans ces bras qui eux sont toujours les mêmes, peut-être un peu plus forts, mais jamais violents pour elle. Paradoxalement, il se sent mieux dans ce fauteuil si haï. Parce qu'il s'y est habitué, au fond, qu'il lui donne la fausse impression d'une certaine autonomie, que tant qu'il n'y réfléchi pas trop, il peut se dire qu'il n'est qu'assis. Le destrier du chevalier déchu lui sert presque d'armure, et avec cette armure, il est prêt à tout pour la protéger elle. Là-dessus, ils sont à nouveau à la même hauteur, leurs visages peuvent se faire face, ils sont égaux, à nouveau, comme avant.

Il la tient, et c'est comme si quelque chose se remettait en place, comme si cette faiblesse qui le paralysait depuis qu'il l'avait vue s'effaçait, comme si tout était enfin comme cela devait être. Doucement, un sourire se dessine sur son visage, celui qu'elle seule savait faire naître. Cette amitié qu'il ne s'autorisait pas à formuler est toujours là, ce lien entre eux, même atténué par presque un an d'absence, de silence, ce lien est toujours là. Alors il sourit, l'embrasse sur le front, doucement, comme il le faisait avant. Il tient toujours sa main, mêle leurs doigts, se l'attache pour mieux la retenir. Il ouvre la bouche, prononce quelques mots.

    - Ça va aller maintenant, Cassie, pas vrai ?


Maintenant qu'ils sont ensemble. Maintenant qu'ils se sont retrouvés. Maintenant qu'il ne la laissera plus partir. Il y a de l'espoir, dans ces paroles, de la peur aussi. Il ne veut pas qu'elle reparte, il ne pourrait pas le supporter. Pas elle. Pas encore. Mais il veut espérer. Les choses ne redeviendront pas comme avant, mais il veut espérer qu'ils pourront au moins se retrouver, eux. Il veut retrouver son amie.

Spoiler:
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Cassandre S. Lipovsky
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Lun 24 Juin - 17:16

Me voilà, sur ses genoux de roi. A moitié tremblante, à moitié vivante. Et je ne sais plus trop où poser mes bras, ni mes lèvres, moi qui n'avait des sourires qu'avec celui-là. Parce que je n'avais pas besoin de lui plaire, ni de lui donner envie de me baiser. Je me comportais comme une gamine avec lui, je ne me prenais pas la tête. Parfois je me disais même qu'ensembles c'était simple, qu'on était heureux.

Là, maintenant, je ne suis pas heureuse. Je ne suis pas joie. Je ne suis pas simple. innocence perude sur des murs blancs, j'essaye pourtant. Mais je ne m'attendais pas à tomber sur lui, je n'étais sûrement pas prête à lui faire face. Parce que j'aurais voulu qu'il puisse me voir comme avant, jouer avec ses précieux carrés de chocolats. J'aurais voulu sa flamme réchauffant ma peau. Tout ce qui paraissait inné chez les adolescent que nous étions.

J'hoche la tête, quand il me dit que ça va aller, enfouissant a tête dans sa nuque, effleurant sa brûlure du bout de mes doigts, comme si elle n'était pas là, comme je l'avais toujours fait. Et je ravale ma salive, égorge un sanglot.


    « J'ai besoin de temps, Gaby. »




Et mes lèvres se posent doucement sur sa peau blanche, juste pour lui dire au revoir. Et je me redresse, esquisse un sourire. Lui demandant juste de ne pas me suivre, pas de suite. Parce que maintenant, pour lui je suis en vie. Et qu'on a le temps, du temps. Combien ? A perdre. Ensembles. Et qu'il faut juste qu'il attende, que je sois sur pieds. Parce que ça fait seulement quelques semaines, que je suis là. Et qu'il me faut du temps, pour me reconstruire.


Pourtant, je pense dans ce sourire, je lui promet des choses, un bientôt, en quelques sortes.
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