Don't Keep Calm but Compose | Libre

La Salle Centrale était, à ma grande surprise l'un de mes endroits préférés de cette école, la pièce était grande, trop grande. On pouvait s'y isoler facilement, se couper du monde ou une connerie dans le genre, le bruit. Il résonnait partout, il pouvait bien provenir du creux de mon oreille que de l'autre bout de la salle. Ça pouvait pratique de temps à autre, enfin, de mon point de vu. Antisociabilité, je t'aime. À part ça, j'appréciais cette école, enfin pas vraiment pour les cours mais je me sentais un peu plus libre et un peu plus à ma place qu'au collège, les regards venimeux et les rictus méprisant se faisaient moins nombreux, mais ils étaient toujours là quelque part, vous observant dans je ne sais quel but. Une raison de plus pour ne pas changer. J'évite le plus souvent de parler à qui que ce soit, après ce n'est pas comme si on venait me parler, je pense que ça se voit à mon apparence que je suis pas quelqu'un de très net. Antisociabilité, épouse moi. Non en fait c'est pas tellement de l'antisociabilité, c'est surtout une manie, celle d'envoyer chier la moitié des gens qui t'approchent, celle d'éloigner les gens sans rien dire.

J'aime pas les gens.

Sauf Fran. Et la famille aussi. Normal dirait-on.

Les gens, les inconnus, je leur fais pas confiance, jamais je ne me laisserai embobiner dans leur tissus de mensonge qui leur sert de langage, de paroles, de mots. Jamais. La solitude est mieux, avec elle, on a pas d'emmerde, pas de chagrins. Rien. Négative ? Non pas du tout, juste réaliste. Je n'ai nullement besoins d'amis la musique me suffit largement. Je préfère m'exprimer avec des notes que des mots, eux au moins ne mentent pas. Je suppose. Je poussai un soupir -laissant basculer des mèches roses vers la droite- et observai une brioche fourrée au chocolat que je devais avoir achetée je ne sais plus quand, je n'avais pas vraiment faim mais bon, on sait jamais donc je l'ai prise. J'avais quelques devoirs à finir m'enfin, pour moi c'est secondaire. Je n'étais pas le cancre de ma classe non plus, non je ne m'en sortais pas trop mal ni bon, ni mauvais. Tout en croquant un morceau de brioche, je sors un cahier à porté et commence à composer, ne faisant pas attention aux gens qui remplissaient la Salle de plus en plus. Quand je compose, je ne fais même plus attention au monde réel, je suis transportée on va dire, après tout composer est l'une des meilleures choses à faire quand on s'ennuie.

Je vous l'assure.

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Dimitri avait à petits pas, cherchant une place assez confortable pour s'y installer. Le plateau dans les mains, avec le peu de contenu qui s'y trouvait, il commença à désespérer en ne trouvant pas beaucoup de place. Oui, peut être que le coin des Asinos était restreint mais quand même, il avait horreur de se mélanger aux autres. Oui, certes il avait été un gros rigolo avant, mais c'était avant.
Sa petite minute de méditation sur sa situation actuelle fut toutefois coupée par un grand bonheur. Enfin ! Là ! Une place sur une table déserte. Il accéléra le pas et posa son plateau avec soulagement, puis se posa, avec douceur, se préparant à manger un succulent repas.
Il regarda son assiette, tout heureux, mais fut vite rattrapé par la réalité... presque rien dans l'assiette. Il s'appuya sur son coude avec désespoir et râla.

« Ah oui c'est vrai la cure ... »

La cure... une méthode que ses professeurs de PMD avaient décidés de tester sur lui afin de le motiver. En effet, comme son don ne se manifestait que lorsqu'il avait faim, ses tuteurs avaient eu la bonne idée de le laisser dans cette constante agonie afin qu'il apprenne à le déclencher par sa propre volonté. Mais ce n'était pas possible, ou du moins il ne savait pas comment faire et il ne cessait pas de leur répéter, mais rien à faire. Alors pour combler cette faim qui le harcelait à chaque heure, chaque minute, il se baladait avec son meilleur ami, le paquet de chips.
Dimitri observa son plateau, prit sa fourchette et touilla la bonne nourriture super protéïnée qu'on lui servait. Et, tandis qu'il se distrayait, il observa le reste de la salle, avec à ses côtés madame solitude. Son regard s'arrêta une fille aux cheveux roses, assise, seule, croquant un morceau de brioche succulent et rédigeant dans un cahier.
Certes, il fallait bien l'avouer, la brioche sucrée lui faisait envie, mais la demoiselle en elle-même l'intriguait. Alors, il se contenta de la regarder, touillant toujours sa mixture et quand elle semblait chercher un regard pesant, il tournait la tête. Une fois. Deux fois. Trois fois. Tant et si bien qu'il commença à se prendre au jeu, jouant avec le regard, comme un chien chercher à attraper une balle que l'on lui tend.

La composition me rappelait l'ambiance de cette pièce, je ne serais sans doute pas donner les mots pour ça, c'est une sensation très personnelle vous savez ? Les notes me venaient tout aussi naturellement que mes mouvements, je ramenai de temps à autres des cheveux derrière l'oreille afin de mieux voir la feuille. J'entendais la futur musique dans ma tête, quelques chose de leger, fluide, au rythme assez rapide. Très peu de piannissimo, beaucoup de forte. Une musique destinée aux violoniste je pense, bien que j'écrivais en clé de Fa. J'aimais bien cette clé, moins chiante à lire, je me sentais à l'aise avec elle, je croquais dans ma brioche continuant d'écrire. Tout se passait pour le mieux, mais le problème venait de là, tout se passait trop bien. Je sentai de temps à autre quelque chose -un regard sans doute- venir me déranger, j'ai horreur de ça, mon monde se brise et emporte sa mélodie avec lui. Je reviens ici, dans cette salle, à table avec Madame Solitude. Mon amie de toujours.

Le regard s'effaça, en quelque sorte, je me remis de suite à composer, la sensation rapparue aussitôt, une fois, deux fois, trois fois ... De quoi vite me faire chier. J'espère qu'il ne s'agissait pas d'emmerdeur. Non en fait, je veux pas que ça soit une personne que je connais pas, tout simplement. Une idée me vint, au lieu de lever directement la tête et chercher l'origine de cette sensation qu'elle soit humaine ou non, je lève simplement les yeux faisant mine d'écrire. Là. Je l'aperçois, c'était à cause de lui. Un grand taciturne, je ne supportais pas son sourire amusé ... J'apportai une utilme bouchée à ma brioche, refermai le livre. Je lève la tête en direction de l'inconnu, ce dernier détourne aussitôt son regard, un rictus triomphant courbe les traits de mon visage, j'aime cette sentiment. Aussitôt, je me lève et me dirrige au plus vite que je peux, derrière lui.

Ça t'as amusé de déranger les autres pendant qu'ils sont visiblement occupés j'espère.

Je serrai le cahier étroitemment contre moi, fusillant du regard cet inconnu, il devait sans doute être plus grand que moi que ça soit en taille qu'en âge. Un jour je grandirai, un jour. Mais bon, ça ne m'empêchais pas de ralentir ses mouvements au prochain qu'il fera, hâte de le voir parler. Je n'aime pas qu'on me dérange, encore moins lorsque je compose ou je joue.

Il avait bien mérité ce futur châtiment.

Elle le fixait, attendant une réponse, lui se contentait de regarder avec une pointe de regret la main où la brioche si savoureuse avait été. Elle serrait son cahier contre elle, le jaugeait, fronçait les sourcils. Elle cherchait sûrement à qui elle avait à faire, et se rendrait donc bientôt compte qu’il n’était un garçon comme les autres, aimant bien observer les autres pour dessiner ou même observer pour observer ou alors admirer les délicieuses pâtisseries comme cette succulente, beurrée et défunte brioche. Il adopte sur le moment un regard rêveur, oubliant la jeune fille pour finalement gargouiller, ce qui le mit en rogne.
Il regarda sa montre et enclencha un petit chronomètre que quinze minutes, sous le regard étonnée et visiblement colérique de l’adolescente, assez attirante, puis se lança, priant en lui-même pour ne pas aggraver la situation.

« Alors pour être honnete, observer les gens est une manie que j’ai et que je n’arrive pas à faire partir et puis je ne vois pas en quoi ça dérange tant que ça d’avoir un regard posé sur toi. De plus ma chère demoiselle ce n’est pas toi que je regardais mais ta brioche ! »

A peine ces mots étaient-ils sortis de sa bouche qu’il les regretta aussitôt. Non mais qu’est-ce qui lui arrivait enfin ? A chaque qu’il avait faim il se mettait en boule et cela pour n’importe quelle raison. Il se sentit stupide, vraiment stupide. La fille aux cheveux roses était toujours debout face à lui et il devinait déjà qu’il allait en prendre plein la tête. Il soupira, ferma les yeux et voulut lui montrer à quel point il se sentait désolé d’avoir répondu aussi bêtement, bien qu’il ne regrettait pas ce qu’il avait voulu dire. Mais il aurait pu en effet y mettre un soupçon de tact.
Il se leva donc, se rendant compte qu’il la dominait un peu par sa grande taille, puis lui tendit sa main comme le font généralement les acteurs dans les films pour essayer de redresser une situation.

« Bon excuse moi, on peut reprendre à zéro ? je m’appelle Dimitri Joseph Revmir. Certains m’appellent Dim’, d’autres Revmir et encore d’autres Dimitri tout simplement. Je voudrais que tu saches que je ne suis pas un voyeur, mais qu’étant toujours seul dans mon coin, j’ai pris l’habitude ici d’observer les gens, c’est parfois amusant. Mais si ça t’a dérangé, ce qui semble ête le cas, je tiens à m’excuser. »

Il avait prononcé ses mots de façon assez rapide, essayant à tout prix de montrer qu’il était désolé, car il ne saurait pas à quoi s’attendre si elle choisissait d’ignorer ses excuses et de tout simplement se venger. Cette pensée le fit déglutir et cela même s’il se tenait face à une fille car ils étaient ici dans une école pour personnes hors normes et il ignorait tout de l’inconnu hormis sa couleur de cheveux.
Il resta toutefois debout, la main tendue, attendant qu’elle prenne une décision, laissant tout de même paraitre une petite partie de sa crainte.

Colère et frustration s'emparèrent de moi lorsque l'inconnu parla. Manie ? Observer les gens ? Pour ma part je considère ça être un stalcker ou quelques choses dans le genre ... Et il se permet de mettre tout ça sur le compte d'une maudite brioche ?! Foutaises. La pression que j'exerçais sur mon cahier se fit plus forte, plus lourde. Si je l'aurais pu, j'aurais déjà gifler ce ... Cet imbécile mais Mademoiselle Raison m'en empêchait. Je me sentais bouillir de l'intérieur, comme un volcan, je voulais hurler bien que j'ai horreur de me mettre dans cet état surtout pour ce peu de choses, quelle immature je fais mais malgrès tout je suis fière de l'être. D'un geste tremblant de colère, je ramenais des mèches à mon oreille tout en continuant de fixer l'autre ce dernier quant à lui ferma les yeux et poussa un soupir. Sur le coup, je ne compris pas exactement pourquoi, il finit par ensuite de leva m'obligeant à lever la tête pour le voir. Fichtre qu'il était grand ! Je gonflais mes joues un court instant jalouse de cette grande taille, l'autre se contenta de tendre une main vers moi. Pourquoi faire ? La confusion prit place dans mon esprit.

Bon excuse moi, on peut reprendre à zéro ? je m’appelle Dimitri Joseph Revmir. Certains m’appellent Dim’, d’autres Revmir et encore d’autres Dimitri tout simplement. Je voudrais que tu saches que je ne suis pas un voyeur, mais qu’étant toujours seul dans mon coin, j’ai pris l’habitude ici d’observer les gens, c’est parfois amusant. Mais si ça t’a dérangé, ce qui semble ête le cas, je tiens à m’excuser.

Un voyeur ? Ce Dimitri faisait tout pour m'énerver ou quoi ? Je sentis mes joues chauffer violemment sous ce genre de propos, je n'aimais pas vraiment ce genre de sujet ... Il me prenait pour une perverse nom de Dieu ? Néanmoins je ne pouvais pas répliquer, pas maintenant, mon cerveau avait besoin de traiter toutes les informations reçu hein ? Non je ne suis pas lente, juste confuse. Il s'excusait ... Chose que l'on faisait que très rarement pour moi... Mais il s'excusait quand même. J'aime pas les excuses c'est hyprocrite et ça n'arrange rien. J'en ai eu, on va dire, ma propre expériece. Je pris une longue inspiration et à mon tour tendit ma main vers la sienne, je cru moi-même un moment l'attraper pour la serrer amicalement. Amicalement ? Je suis tout sauf amicale ... Prenant conscience de ce que j'allais faire, je levai ma main et vint gifler celle de Dimitri avec plus ou moins de force mais aussi rapidement, j'avais enclenché mon don involontairemment. Je ramenai vite ma main à moi, et vint aggriper mon haut avec cette dernière. Laissant de nouveau la colère chauffer en moi.

Que tu t'excuses ou pas ça ne changera rien ! Puis faut être vraiment dingue pour observer des brioches ou ... Des gens je sais pas, que tu sois seul ou pas ! Et si tu es vraiment désolé ne m'adresse plus la parole, ça me fera vachement plaisir.

J'haletai, mais restais clouée au sol, comme si on me retenait. J'étais une Vis merde ! J'aurais dû le mépriser, l'ignorer et m'en aller me fichant de qui il était exactemment ... Je le regardais, attendant quelconque signe de vie, de réaction. Je ne savais pas, ou plutôt, ne cherchais pas à savoir ce qu'il allait se passer par la suite.

Faiblesse. Solitude. Dimitri voyait désormais ces mots défiler devant ses yeux, chose qu’il avait déjà connu. La fille aux cheveux roses lui tapa dans la main d’une façon assez étrange et rapide, d’ailleurs cette rapidité avait semblée surprendre la jeune femme. Etait-ce son don qu’elle n’avait pas su controler sous la colère ? Ca ne le concernait pas, mais si c’était cela, elle en avait de la chance : perdre le contrôle de son don.

Il regarda sa montre qui afficha dix minutes. Et pour la première fois depuis longtemps il s’en ficha. Oui, il allait se transformer parce qu’il a faim, mais et alors ? Sur le moment cela lui fut égal. Elle le regardait toujours, cette fois d’un regard noir, serrant son cahier contre elle avec d’avantage de forces. Le foudroyant du regard. Cela remplaçait bien volontiers le regard de pitié qu’il commençait à connaitre par cœur, mais bon. Il la regarda dans les yeux, et comprit aussitôt que cela n’allait servir à rien. Oui, il était seul. Oui, il s’intéressait à une brioche. Non, il n’était pas fou ou dingue. Il se contentait d’envier ces personnes qui avaient des camarades de cours, des amis alors que lui n’était que solitaire dans son coin : un peu comme elle.

Comme elle ? Non, lui au moins l’admettait car la fille qui se trouvait face à lui s’excitait pour il ne savait quelle raison. Un regard seulement ? Un regard ne pouvait en lui-même provoquer cela selon lui. Mais après il s’en fichait. Il faisait sa vie, et elle la sienne. Dimitri dévoila un petit sourire et cela à sa grande surprise, après tout pourquoi ne pas faire d’humour ?

« J’espère que les chiens ne t’agacent pas non plus parce que sinon tu vas être surprise en en voyant un survenir de nulle part. Sur ces mots si tu le désirs tu peux partir puisque j’obéis à ton vœux t’abstinance vocale en ta faveur. »

Il se posa sur chaise et recommença à faire tournoyer sa mixture, attendant le moment fatidique. Pourquoi faire cela ? A par s’attirer les foudres de l’inconnu il n’aurait rien à y gagner, même s’il devait l’avouer la manière dont elle s’enervait commençait à le faire rire. Elle semblait vouloir avoir toujours raison, comme sa mère d’ailleurs. Il regarda à nouveau son chronomètre et ne le lacha plus.
Un nouveau fin sourire fit apparition sur son visage lorsqu’il remarqua du coin de l’œil l’air colérique de la fille aux cheveux roses.

Je commençais à avoir mal au sourcils tellements que je les fronçais, enfin je crois. Et dire que je pensais que cela était devenu une habitude, j'ignore si je dois m'en rassurer ou non ... Mais bon passons, je voulais m'asseoir mais Colère me forçait à rester face à Dimitri, la tête levée pour mieux le voir. Que je ne sois pas surprise si je me réveille le lendemain avec des torticolis ! Ce type était vachement grand ... Trop grand, qu'il soit en dernier année ou pas. Ou soit c'est moi qui suis trop petite, jamais je ne m'étais plains de ma taille, jamais avant d'arriver ici ... Mais bon là n'est pas le sujet. Histoire de me rendre un peu plus confuse, Dimitri sourit, oui il sourit. Comment ? Pourquoi ? Combien de temps ? Qu'est-ce-que j'en sais mon Dieu ? Il sourit, oui il sourit je le fixais une courte seconde comme un alien ou un truc du genre, rien ne saurait répondre à ma question si ce n'est que ses propres mots, ceux de lui.

Alors que je perdais ma capacité à réfléchir, Dimitri en rajouta vanant me parler de chien survenant de nulle part ... Je reste confuse, ne sachant que dire et que faire. Je ne savais même pas si je voulais m'enfuir, le frapper, ou bien devenir son amie. Son amie ? Mon Dieu Liana reprend toi, jamais. Je reprends un air colérique et le regarde se rinstaller sur sa chaise et commencer à manger je ne sais quoi, une mixture étrange, bizarre. Je ne désirais pas en savoir plus à son propos. Il étira un fin sourire, encore une fois j'en ignorais la raison, mais qu'importe ? Tout ça me fatiguais, ce genre de chose me fatigue toujours vite pour tout dire. Mais qu'est-ce-que j'y pouvais, je n'aime pas spécialemment les gens, normal qu'ils m'épuisent. Oui. Non. Ce n'est pas normal d'être par quelques chose, quelqu'un qui est un humain. Antisociabilité je te remercie. Je remarquai soudain le sorte de chronomètre de Dimitri, mais n'y pretta pas spécialement attention, je devais parraître encore en colère de l'exterieur mais j'étais vraiment, beaucoup agacé au fond.

« Fait ce que tu veux ! Ça commence à me faire chier, je m'en vais. Évite de trop me regarder à l'avenir, Dimitri. »

Mon ton pouvait sembler presque menaçant mais je m'en fichais. Je fis demi-tour assez rapidemment, mon don déconnais un peu dirait-on, à cause des sauts d'humeurs sans doute. Ça m'arrivais de temps en temps. Mais quelque chose m'arrêta, je ne sais pas exactement quoi, je me retournai une dernière fois.

« Ah et je suis Liana, Liana Aemelia Trinity. »

Sur ces quelques mots plutôt froid je repartis, dans un coins tranquil, je sais pas. Un endroit où je pourrais profiter de la solitude, quelque chose comme ça.

HRP:

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